Crash Landing du Spitfire - Mk.IXs/n EN634 OU°? |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 24-09-2024 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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22-08-1943 | Angleterre/Common. | Seine Maritime | 485 Sq RNZAF |
Similaire à Circus mais avec intention de destruction de cible Similar to Circus, but intention of destroying a target withRamrod 212 - Escorte de bombardiers Martin B-26 Marauder - Photo du site www.saosnois.comB-26 Marauder sur le N de la France - 13 avions |
Localisation | Possible Cne d'Ourville-en-Caux |
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Circonstances |
Abattu en combat aérien contre des Focke Wulf 190 - Photo du site www.pixstel.comFw190 |
Commentaires | Décollage 18h10 de Biggin Hill, Kent UK |
Sources ** | Jean-Luc Maillet (sources: www.airhistory.org.uk / cieldegloire.fr) / Rapp Gend Yvetot 421/2 |
Historique | 22/06/2015=Création - 06/11/2021=Ajout rapp ORB,comm av - 26/06/2023=Ajout départ,local - 24/09/2024=Ajout comm Pil,récit |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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F/O | Malcolm George "Mac" | Sutherland | Pil | RNZAF | Prisonnier | NZ 413506 – Né le 10/05/1918 à North Spit, Otago Heads, New Zeland – Fils de William Ernest et Mabel Ellen (Foord) Sutherland - Epoux de Enid Eunice Westerman - Sérieusement blessé - PoW N° 3328 - Hôpital de Rouen (amputé d'une jambe) Evasion pendant 4 jours avec F/O Pease le 21/12/43 - Stalag Luft III Sagan - †1969 Hastings NZ |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Compte-rendu - (R/V was made with bombers at Shoreham and positioned itself to starboard when at 20,000 ft. half way between French Coast and the target. A large number of E/A were seen approaching head on at same height, these turned out to be 40/50 Fw 190's many of which passed through 485 Sqdn which were below out 341 Sqdn were able to climb above and turn in behind them. A number of engagements took place in which a further 15/20 Fw.190's joined in from above and the Wing because split up. Three sections remained with the bombers and escorted them to the target and back to the English Coast whilst others returned independently. F/O Rae JD. (DFO), F/O Suntherland M.G., F/Sgt White L.S.M., and F/Sgt Clark F.D. failed to return from this operation. Original) - (source : National Archives de Kew – ORB 27/133/56 - Traduction Google): Le R/V a été fait avec des bombardiers à Shoreham et s'est positionné sur tribord à 20 000 pieds à mi-chemin entre la côte française et la cible. Un grand nombre d'avions ennemis ont été vus s'approcher de front à la même hauteur, ceux-ci se sont avérés être des 40/50 Fw 190 dont beaucoup ont traversé 485 Sqdn qui était en dessous de 341 Sqdn et ont pu monter au-dessus et tourner derrière eux. Un certain nombre d'engagements ont eu lieu au cours desquels 15/20 Fw.190 supplémentaires se sont joints d'en haut et le Wing s'est séparé. Trois sections sont restées avec les bombardiers et les ont escortés jusqu'à la cible et jusqu'à la côte anglaise tandis que d'autres sont retournées indépendamment. F/O Rae JD. (Fiche), le F/O Sutherland M.G., le F/Sgt White L.S.M. (Fiche) et le F/Sgt Clark F.D. (Fiche) ne sont pas revenus de cette opération. Evasion F/O Sutherland Hal de Rouen::( The opportunity began to materialize when the soldier guarding them forgot his set of keys on Guy's bed when he accompanied him to the bathroom, which shows that the most trivial needs can lead to great deeds! Mac immediately took advantage of this oversight to take an imprint of the key on a sheet of toilet paper. After long hours of work, they made a first key from a spoon without practical success, the second attempt led to a functional key. They were able to go and get their uniforms and leave through the third floor window using the classic method of knotted sheets on the night of December 21, 1943. To leave the hospital grounds, they climbed over gates leading to a street at the back of the establishment (currently rue Stanislas Girardin), which was not easy for Mac, Guy having taken care of the crutches and the wooden leg. They had with them only 3 sandwiches for provisions, no plans and it was freezing cold. They managed to get out of the city, walking at night and hiding during the day. Some French people gave them some bread and they actually walked in the direction of Dieppe, crossing successively Déville les Rouen, Notre Dame de Bondeville, Le Houlme and Malaunay, as well as probably the surrounding countryside. On the morning of December 24, they were hiding in a ditch at the exit of Malaunay towards Montville and spotted two young girls on bicycles who were going to work in a nearby factory. They managed to make themselves understood and they took them to the house of my wife's parents, in the countryside about 1km away. This house was known for being very hospitable and had welcomed a few refugees in the years before the war. Luckily, my wife's mother, born in New York to French parents, spoke English. Our two very sick fugitives were naturally received, warmed up and 70 years later, Guy still remembered the "best pork chops of his life"! My wife, then aged 8, is the only person left to remember these two men lying on camp beds in her father's office. Given the times, the situation was very complicated. The "administrative situation" was discreetly settled with the mayor, a friend of the family, who would therefore not come to the town hall for 48 hours to take note of the mandatory declaration in these circumstances and it was necessary to find an exfiltration channel, unfortunately without success. According to Guy, and given their condition which did not allow them to continue, Mac and he decided to surrender and called the hospital.Original) – (source : Ph Fosse (entretien F/O Pease) – Traduction DC via Google): L'occasion commença à se concrétiser lorsque le soldat qui les gardait oublia son trousseau de clés sur le lit de Guy quand il accompagna ce dernier aux toilettes, ce qui démontre que les besoins les plus triviaux peuvent mener à de grandes actions ! Mac mit immédiatement cet oubli à profit pour prendre une empreinte de la clé sur une feuille de papier toilette. Après de longues heures de travail, ils réalisèrent une première clé à partir d'une cuiller sans succès pratique, le second essai mena à une clé fonctionnelle. Ils purent aller récupérer leurs uniformes et partirent par la fenêtre du troisième étage selon la méthode classique des draps noués dans la nuit du 21 décembre 1943. Pour quitter l'enceinte de l'hôpital, ils escaladèrent des grilles donnant sur une rue à l'arrière de l'établissement (actuellement rue Stanislas Girardin), ce qui ne fut pas simple pour Mac, Guy s'étant chargé des béquilles et de la jambe de bois. Ils avaient avec eux 3 sandwiches pour seules provisions, pas de plans et il faisait un froid rigoureux. Ils réussirent à sortir de la ville, marchant la nuit et se cachant le jour. Quelques français leur donnèrent un peu de pain et ils marchèrent en fait dans la direction de Dieppe, en traversant successivement Déville-les-Rouen, Notre-Dame-de-Bondeville, Le Houlme et Malaunay, ainsi que sans doute la campagne environnante. Le 24 décembre au matin, ils étaient cachés dans un fossé à la sortie de Malaunay en direction de Montville et repérèrent deux jeunes filles à bicyclette qui partaient travailler dans une usine proche. Ils réussirent à se faire comprendre et elles les emmenèrent à la maison des parents de mon épouse, dans la campagne à environ 1km de là. Cette maison était connue comme très hospitalière et avait accueilli notamment quelques réfugiés dans les années d'avant guerre. Par chance, la mère de mon épouse, née à New York de parents français, parlait donc anglais. Nos deux fugitifs très mal en point furent naturellement reçus, réchauffés et 70 ans plus tard, Guy se souvenait encore des « meilleures côtes de porc de sa vie » ! Mon épouse, alors âgée de 8 ans est la seule personne qui reste à se souvenir de ces deux hommes allongés sur des lits de camp dans le bureau de son père. Compte tenu de l'époque, la situation était très compliquée. La « situation administrative » fut discrètement réglée avec le maire, ami de la famille, qui ne passerait donc pas à la mairie avant 48 heures pour prendre connaissance de la déclaration obligatoire dans ces circonstances et il fallait trouver une filière d'exfiltration, malheureusement sans succès. Selon Guy, et compte tenu de leur état qui ne leur permettait pas de continuer, Mac et lui décidèrent de se rendre et firent téléphoner à l'hôpital. |