Crash - Halifax - type B III - s/n LW582 QO°M "Pistol Packin' Mama" |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 25-03-2023 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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08-06-1944 | Angleterre/Common. | Eure | 432 Sq All Weather RCAF | Achères (78) : attaque voies ferrées |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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F/O | William Kingswell | Vickerman | Pil | RCAF | En fuite | J/26925 - Né en 1976 - Sedgewick, Alberta Prov, Canada - 7e Op - Brûlé au bras à la sortie de l'avion - Rejoint le maquis de Fréteval (41) - Retour UK le 18/08/1944 sur HMS Malaya - Rapport WO 208/3321/2097 | |
Sgt | Walter Edward "Peter" | Dobson | Mec | RAF | En fuite | 1255769 - Né le 23/02/1921 - Peckham, London, SE 15, UK - Rapport WO 208/3350/1054 | |
F/O | Earl Caruthers | Watson | Nav | RCAF | Prisonnier | J/28858 - Né en 1910 - Toronto, Ontario, Canada - D’abord évadé (aurait été caché avec Barham du Lancaster NE805) puis arrêté - Interné à Fresnes (94) – L’un des 168 aviateurs alliés déportés à Buchenwald le 15/08/1944 puis envoyé au Stalag Luft III de Sagan – PoW 8072 | |
F/O | Charles Richard "Dick" | Hoffman | Bomb | RCAF | Prisonnier | J/20263 - Lander, British Columbia, Canada - D’abord évadé puis arrêté à Paris le 3 août - Interné à Fresnes (94) – L’un des 168 aviateurs alliés déportés à Buchenwald le 15/08/1944 puis envoyé au Stalag Luft III de Sagan – PoW 8052 - Rapport WO 208/3338/733 | |
F/O | Michael | O'Grady | Rad | RCAF | En fuite | J/29729 - Né le 12/03/1913 - Toronto, Ontario, Canada - Rapport WO 208/3350/1053 | |
Sgt | Noe Edward Joseph | Beauchesne | MitS | RCAF | En fuite | R/200224 - Capreol, Ontario, Canada - 6e Op - Rejoint le maquis de Fréteval (41) - Retour UK le 18/08/1944 sur HMS Malaya - Rapport WO 208/3321/2096 | |
P/O | Frederick William | Layton | MitA | RCAF | Décédé | Cim Nat Fr Beauvais Marissel (60) - Plan - 257 * | J/90289-R/218634 - 20 ans - Né le 12/01/1924 - Fils de Frederick George et Alma Irene (Neilson) Layton, de Fort Garry, Manitoba, Canada - N'a pu évacuer l'avion - Corps retrouvé dans l'épave |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport de perte K.232 du LW582 - (1. The Halifax took off from East Moor at about 2315 hours. The first part of the sortie was normal, the French coast being crossed on track in the stream at 8,600 feet. Soon after crossing the coast an aircraft (identified as a Lancaster) was seen shot down. 2. At 0045 hours when the aircraft was about 15 miles west of Beauvais on track, a fighter attacked without warning. (The Halifax carried Monica III, but the Pilot thinks this may possibly have been switched off as the Wireless Operator would have been listening to the Group broadcast about this time). The Mid Upper Gunner saw tracer coming up almost vertically through the port wing near the wing root. Both he and the Pilot agree that it was cannon fire, the strikes on the aircraft could be felt. The wing caught fire immediately near its root. 3. The Pilot checked the engines which were all running normally including the port inner. The intercomm. went u/s immediately, nothing being audible over it after the attack. The control were normal and the Pilot did a slow dive to port and levelled out on course. 4. The Wireless Operator came up and the Pilot ordered him to be ready to bale out immediately and to tell the rest of the crew forward to do so. They were seen getting ready. The Wireless Operator went back for his 'chute. The Pilot again checked the port inner engine which was still running with normal boost and revs. He ordered the Wireless Operator who was standing by to bale out. The fire caught the fuselage to rear of the Pilot and the controls all failed suddenly, the stick falling limp. The Pilot turned round, feeling the heat; his tunic and wrist were singed, the cockpit became full of smoke and smelt of fuel and oil and some molten metal trickled down the front of his uniform. The instruments were no longer visible, but the aircraft was flying on trim. The Pilot undid the lever and climbed out of the top hatch, but didn't remember releasing his safety harness. He kept his helmet on. Leaving the aircraft, he hit the Mid Upper Turret or possibly tailplane and was unconscious momentarily. His 'chute release normally and he made a good landing near Serifontaine, between Gisors and Gourney. 5. The Mid Upper Gunner finding the intercomm. u/s, got out of his turret soon after the fire began. The fire had already reached the fuselage near his chute-storage-position and his 'chute began to smoulder as he picked it up. The rear bulkhead door was closed. He opened the rear escape hatch and saw a mass of flames spread through the fuselage just before he jumped. He thought he hit something going out, but landed normally in what appeared to be a few seconds after the fire had got hold. 6. The Pilot remembered seeing the aircraft straight as a mass of flames after he had baled out. No crash or explosion was heard. Nothing definite was heard of the rest of the crew, but the Pilot considers they would have had time to get out, but if their 'chutes had been in the stowage position, they might have got burnt. He was told that five 'chutes had been seen descending from the aircraft.Original) - (F/O Vickerman et Sgt Beauchesne) - source : National Archives UK – Traduction Ph Laroyenne 1. Le Halifax a décollé d'East Moor vers 23 h 15. La première partie de la sortie a été normale, la côte française étant franchie suivant la route prévue par le groupe de bombardement à 8 600 pieds. Peu de temps après avoir traversé la côte, un avion (identifié comme un Lancaster) a été abattu. 2. A 0045 heures, alors que l'avion se trouvait à environ 15 miles à l'ouest de Beauvais sur sa trajectoire, un chasseur a attaqué brutalement. (Le Halifax transportait ARI5664 Monica - Radar actif d'alerte de queue pour les bombardiers de la RAF - Version US AN/APS13MONICA III mais le pilote pense que l’appareil avait peut-être été éteint car l'opérateur radio aurait écouté la diffusion du Groupe de bombardement à peu près à ce moment-là). L'artilleur supérieur a vu des traceurs monter presque verticalement à travers l'aile bâbord près de l'emplanture de l'aile. Lui et le pilote conviennent qu'il s'agissait de tirs de canons, les impacts sur l'avion pouvaient être ressentis. L'aile a pris feu juste à côté de sa racine. 3. Le pilote a vérifié les moteurs qui fonctionnaient tous normalement, y compris l'intérieur bâbord. L'interphone est tombé en panne immédiatement, rien n'étant audible après l'attaque. Les commandes étaient normales et le pilote a piqué lentement vers bâbord et s'est stabilisé sur son cap. 4. L'opérateur radio s'est approché et le pilote lui a ordonné d'être prêt à sauter immédiatement et de dire au reste de l'équipage à l'avant de le faire. On les a vus se préparer. L'opérateur radio est retourné chercher son parachute. Le pilote a de nouveau vérifié le moteur intérieur bâbord qui fonctionnait toujours avec une suralimentation et un régime normaux. Il a ordonné à l'opérateur radio, qui se tenait prêt, de sauter. Le feu a pris le fuselage à l'arrière du pilote et les commandes ont toutes soudainement lâché, le manche devenant mou. Le pilote s’est retourné, sentant la chaleur ; sa combinaison et son poignet ont été brûlés, le cockpit s’est rempli de fumées et cela sentait le carburant et l'huile et du métal fondu coulait sur le devant de son uniforme. Les instruments n'étaient plus visibles mais l'avion volait avec des manœuvres de compensation. Le pilote a défait le levier et est sorti de la trappe supérieure mais ne se souvient pas avoir décroché son harnais de sécurité. Il a gardé son casque. En quittant l'avion, il a heurté la tourelle supérieure ou peut-être l'empennage et a été momentanément inconscient. Son parachute s'est déclenchée normalement et il a fait un atterrissage normal près de Sérifontaine, entre Gisors et Gourney. 5. Le mitrailleur supérieur, voyant que l'interphone était en panne, est sorti de sa tourelle peu après le début de l'incendie. Le feu avait déjà atteint le fuselage près de sa position de stockage de parachute et son parachute a commencé à chauffer lorsqu'il l'a ramassé. La porte de la cloison arrière était fermée. Il a ouvert la trappe de secours arrière et a vu une masse de flammes se propager à travers le fuselage juste avant de sauter. Il a cru qu'il avait touché quelque chose quand il a sauté mais a atterri normalement après ce qu’il pense être quelques secondes après que le feu se soit propagé. 6. Le pilote s'est souvenu avoir vu l'avion voler en position horizontale comme une masse de flammes après avoir sauté en parachute. Aucun crash ou explosion n'a été entendu. Rien de précis n'a été entendu sur le reste de l'équipage mais le pilote considère qu'ils ont eu le temps de sortir, mais si leurs parachutes avaient été en position de rangement, ils auraient pu se brûler. On lui a dit que cinq parachutes avaient été vus descendant de l'avion. Rapport de Beauchesne et Vickerman - ( We took off from Eastmoor at 2345 hrs. On 7 jun 44 to bomb a railway a railway junction North-West of Paris. Before reashing our target we were shot down by a night fighter near Sérifontaine (M 6703). At 0045 hrs. (8 jun) we baled out and landed near a night fighter aerodrome from which we heard the sound of shots boing fired. We hid our parachuts and mae wests in a bush and made off as quickly as possible in a Northely direction, arriving at a farm about 0500 hrs. We saw the farmer in the yard, and asked him if he could help us. He took us into the farm and gave us food. There was a joung chemist staying there who could speak a little English. He talked to us and dressed F/O Vickerman'arm, which was burnt at the wrist. The farmer sent his son to the village and after a short time he returned with a man who took us back with him in his car. When we arrived at this man's house we went to bed and had a good sleep. When we got up he gave us some civilian clothes and identity cards and took away our uniforms ; he also asked for our identity discs, which we gave him, afterwards realising this was a very stupid thing to do. About 1800 hrs. We were taken by friend of our host to Neuville (R 8762). We travelled by side roads to avoid German troops.. At Neuville we stayed the night at a friend's house. Next morning (9 jun) we were taken by our guide to Argenteuil (R 9954) were we stayed for about ten days at various addresses on the outskirts and in the town. During our stay here we met a Belgian woman. On 19 jun she took us by train to Paris, where we stayed one night. Next morning (20 jun) the Belgian woman took us by underground to the station and handed us over to a girl who bought our tickets and put us in a pre-arranged coach. In the coach we were met by another girl who travelled with us to Etampes (S 8557). From Etampes we walked to Augerville (X 0776). The girl handed us over two young Frenchmen who took us to their house for the night. Next morning (21 jun) we walked to Voves (W 4782). We were met by two joung Frenchmen and stayed the night there. Next morning (22 jun) we walked to a village South-West of Chateaudun (W 26) where we stayed over night. (Here we met a S/Sgt. Reedy, U.S.A.A.F., staying in the same house). From here we walked next morning (23 jun) to a farm about 20 kms. Distant, and stayed over night. Next morning (24 jun) we met a school-teacher who took us to the Maquis camp in the Forest of Freteval. From this point our journey was arranged for us.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3321/2096-2097 - Traduction Ph Laroyenne): Nous avons décollé d'Eastmoor à 23h45 le 7 juin 44 pour bombarder une voie ferrée d'un nœud ferroviaire au nord-ouest de Paris. Avant d'atteindre notre cible, nous avons été abattus par un chasseur de nuit près de Sérifontaine (M 6703) [(60)]. A 00h45 (8 juin) nous avons sauté en parachute et atterri près d'un aérodrome de chasse de nuit d'où nous avons entendu le bruit des coups de feu tirés. Nous avons caché nos parachutes et Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae Wests dans un buisson et avons filé le plus rapidement possible en direction du nord, arrivant à une ferme vers 05h00. Nous avons vu le fermier dans la cour, et lui avons demandé s'il pouvait nous aider. Il nous a emmenés dans la ferme et nous a donné à manger. Il y avait un jeune qui parlait un peu anglais. Il nous a parlé et a soigné le bras du F/O Vickerman, qui avait été brûlé au poignet. Le fermier a envoyé son fils au village et peu de temps après il est revenu avec un homme qui nous a emmenés avec lui dans sa voiture. Quand nous sommes arrivés chez cet homme, nous nous sommes couchés et avons bien dormi. Quand nous nous sommes levés, il nous a donné des vêtements civils et des cartes d'identité et a emporté nos uniformes ; il a également demandé nos plaques d'identité, que nous lui avons données, réalisant ensuite que c'était une chose très stupide. Vers 1800 heures, nous avons été emmenés par un ami de notre hôte à Neuville (R 8762) [sur-Oise 95 ?]. Nous avons voyagé par des routes secondaires pour éviter les troupes allemandes. A Neuville nous avons passé la nuit chez un ami. Le lendemain matin (9 juin) nous avons été emmenés par notre guide à Argenteuil (R 9954) [95] où nous sommes restés une dizaine de jours à différentes adresses en périphérie et dans la ville. Pendant notre séjour ici, nous avons rencontré une femme belge [Jeannine de Greef ?]. Le 19 juin, elle nous a emmenés en train jusqu'à Paris, où nous avons passé une nuit. Le lendemain matin (20 juin), la femme belge nous a emmenés en métro jusqu'à la gare et nous a remis à une fille [Evelyne Morelle ?] qui a acheté nos billets et nous a mis dans un car pré-arrangé. Dans le car, nous avons été accueillis par une autre fille qui a voyagé avec nous jusqu’à Etampes (S 8557) [(91)]. D'Etampes nous avons marché jusqu'à Augerville (X 0776) [la-Rivière (45)]. La fille nous a remis à deux jeunes Français qui nous ont emmenés chez eux pour la nuit. Le lendemain matin (21 juin), nous avons marché jusqu'à Voves (W 4782) [(28)]. Nous avons été accueillis par deux jeunes Français et avons passé la nuit là-bas. Le lendemain matin (22 juin), nous avons marché jusqu'à un village au sud-ouest de Châteaudun (W 26) où nous avons passé la nuit. (Ici, nous avons rencontré un S/Sgt. Reedy, U.S.A.A.F.[ Fiche], restant dans la même maison). De là, nous avons marché le lendemain matin (23 juin) jusqu'à une ferme à environ 20 km de distance et nous y sommes restés pour la nuit. Le lendemain matin (24 juin) nous avons rencontré un instituteur qui nous a emmenés au camp du Maquis dans la forêt de Freteval. À partir de ce point, notre voyage a été organisé pour nous. Rapport de Beauchesne et Vickerman - ( On 9 jun 44 we were taken by a helper to Argenteuil (X 0776) where we stayed with a friend of his whose Christain name was Modest. He owned a cafe in the town but his house was on the outskirts. While we were here we met two Resistants chiefs. One had an iron piece in his leg, and second man's name was Binet (?). He had been an officer at the outbreak of war. Binet took us to Mme Villeneuve who owned a pastry shop in the town. We stayed with her for a few days and where then taken to stay with M et Mme Prodeche. M. Prodeche is a coal merchant and lived opposite Mme Villeneuve. While we were staying Mme Villeneuve we were interviewed by a man called Georges Arnold, who had been a prisoner in Poland for four years, and could speak several languages. We were also taken to a house at 54 rue Grande, where a Mme Saget lived. She spoke good english, having lived in Canada for six years. Her husband worked at the Gnôme Rhône Factory, which was completely destroyed during the raid on 10 May. We reminal here for a few day, but as it was not considered safe for us to stay for a few days with M Potevin, a butcher who had helped several American pilots. M Poitevin introduced us to a Belgian woman, and it was arranged that she should take us to Paris by train. On 19 jun we travelled to Paris with the Belgian woman and stayed the night in a flat. Next morning (20 jun) she took us to the station and handed us over to a girl named Janine Maria Care who came from Normandy. She travelled with us as far as Etampes (S 8557) and walked with us from there to Augerville (R 9954) where we were handed over to the two young Frenchmen. We reached the Maquis camp in the Forest of Freteval on 24 Jun and remained here till mid-August when American troops arrived in the district.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3321/2096-2097 – APPENDIX C - Traduction Ph Laroyenne): Le 9 juin 44 nous avons été emmenés par un aide à Argenteuil (X 0776) [(95)] où nous avons logé chez un de ses amis dont le prénom était Modeste [Boiteau ou Doitteau, 38 rue de la Justice]. Il possédait un café en ville mais sa maison était à la périphérie. Pendant que nous étions ici, nous avons rencontré deux chefs résistants. L'un avait une plaque de métal dans la jambe, et le deuxième homme s'appelait Binet (?). Il avait été officier au début de la guerre. Binet nous a emmenés chez Mme Villeneuve qui possédait une pâtisserie dans la ville. Nous sommes restés quelques jours avec elle et avons ensuite été emmenés chez Mr et Mme Prodèche. M. Prodèche est marchand de charbon et habitait en face de Mme Villeneuve. Pendant que nous étions chez Mme Villeneuve, nous avons été interviewés par un homme du nom de Georges Arnold, qui avait été prisonnier en Pologne pendant quatre ans, et pouvait parler plusieurs langues. Nous avons également été conduits dans une maison du 54 rue Grande, où habitait Mme Saget. Elle parlait bien anglais, ayant vécu au Canada pendant six ans. Son mari travaillait à l'usine Gnôme Rhône, entièrement détruite lors du raid du 10 mai. Nous restâmes ici quelques jours, mais comme il n'était pas envisageable pour nous de rester quelques jours chez Mr Poitevin, un boucher qui avait aidé plusieurs pilotes américains. M Poitevin nous présenta à une Belge, et il fut convenu qu'elle nous conduirait à Paris en train. Le 19 juin, nous sommes allés à Paris avec le femme belge et avons passé la nuit dans un appartement. Le lendemain matin (20 juin), elle nous a emmenés à la gare et nous a remis à une fille nommée Melle Janine Maria Care qui venait de Normandie. Elle a voyagé avec nous jusqu'à Etampes (S 8557) [(91)] et nous a accompagnés de là jusqu'à Augerville{la-Rivière (45)] (R 9954) où nous avons été remis aux deux jeunes Français. Nous avons atteint le camp du Maquis dans la forêt de Freteval le 24 juin et y sommes restés jusqu'à la mi-août lorsque les troupes américaines sont arrivées dans le secteur. Rapport de O’Grady - ( The names of the two men who picked us up in the wood were M. Tetar and M. Gaye. Their adress was St-Dennis, Eure (R 6498). They were both Resistance men. We stayed the night at the house of M. Gaye and the next day we were moved to the house of M. Valois, Herecourt (R 6401), Eure. We stayed with M. Valois for 12 weeks (until 29 Aug). He looked after us very well. I had a room in his house which I shared with Sgt Dobson and Sgt Byrne who arrived on 18 Jun. All three of us were given identity cards by M. Valois. M. Valois was insistent that we should wait for the liberating armies to reach us rather than attempt to pass lines, Paris having been very much tightened up by the Gestapo. Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3350/1053 – APPENDIX C - Traduction Ph Laroyenne): Les noms des deux hommes qui sont venus nous chercher dans le bois étaient Mr Tetar et M. Gaye [Gay]. Leur adresse était St-Dennis [St-Denis-le-Ferment], Eure (R 6498). Ils étaient tous deux résistants. Nous avons passé la nuit chez M. Gay et le lendemain nous avons été transférés chez Mr Valois, Herecourt [Hébecourt](R 6401), Eure. Nous avons logé chez M. Valois pendant 12 semaines (jusqu'au 29 août). Il s'est très bien occupé de nous. J'avais une chambre dans sa maison que je partageais avec le Sgt Dobson et le Sgt Byrne (Fiche) qui est arrivé le 18 juin. Nous avons tous les trois reçu des cartes d'identité de M. Valois. M. Valois insistait pour que nous attendions l'arrivée des armées libératrices plutôt que d'essayer de passer les lignes, Paris ayant été très resserré par la Gestapo. Traduction du rapport de Dobson - ( My story is the same as F/O O'Grady, E and E Report n°293. I would like to state, however, that the a/c immediately caught fire on being hit and that I used the extinguisher to no avail and informed the pilot of the situation receiving orders to hit the silk which I did. I blaked out and remember nothing until O'Grady came over to me and found me sitting on the ground. Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3350/1054 ): Mon histoire est la même que celle du F/O O'Grady, E et E Report n°293. Je tiens à préciser, cependant, que l'avion a immédiatement pris feu après avoir été touché et que j'ai utilisé l'extincteur en vain et informé le pilote de la situation en recevant l'ordre de me parachuter, ce que j'ai fait. Je me suis évanoui et je ne me souviens de rien jusqu'à ce qu'O'Grady vienne vers moi et me trouve assis par terre.
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