Crash - Halifax - type B III - s/n LV790 NP°L |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 15-01-2023 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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13-06-1944 | Angleterre/Common. | Seine Maritime | 158 Sq RAF - 4 Gr | Amiens (80) : installations ferroviaires |
Localisation | Commune de Menerval - 10 km SE de Forges-les-Eaux |
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Circonstances | Abattu par un chasseur de nuit (Ju88 de l’Ofw. A Klaiber de la 1/NJG5) à 1h.55 – aile droite en feu. – tout l’équipage peut sauter en parachute à moins de 7000 pieds dont Arundel à demi-inconscient |
Commentaires | Décollage 23h11 le 12/6 Lissett, Yorkshire UK - C’est l’intervention d’officiers de la Luftwaffe qui permet le transfert des 2 prisonniers de Buchenwald à Sagan |
Sources ** |
Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Chorley WR Chorley / CWGC / BomberCommand / www.conscriptheroes.com / J-L Maillet |
Historique | 15/01/2014=Ajout lien Buchenwald,prénoms - 31/01/2014=Ajout depart,local,circonst,comment évadés,liens forums - 15/01/2023=Ajout rapports,infos équip |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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P/O | William Charles | Reed | Pil | RAF | En fuite | 174154 - Né le 16/07/1916 - Totton, Southampton UK - Se pose vers Menerval (76) - Retour UK 05/09/1944 - Rapport WO 208/3324/2547 | |
Sgt | Leslie Maxwell | Byrne | Mec | RAF | En fuite | 1833328 - Né le 20/02/1911 - Manchester UK - Pris en charge par la Résistance jusqu'à la Libération - Rapport WO 208/3350/1047 | |
F/O | Cyril Worosley | Nuttall | Nav | RAF | Prisonnier | 137476 – Arrêté à Paris, interné à Fresnes puis Buchenwald et Stalag Luft III Sagan le 21/10/44 | |
F/Sgt | Juan Joseph "John" | Fernandez | Bomb | RAF | Prisonnier | 1084999 – Arrêté à Paris le 21/10/44, interné à Fresnes puis Buchenwald et Pow 8088 Stalag Luft III Sagan | |
F/Sgt | Harold | Squires | Rad | RAF | Prisonnier | 1800934 - Initialement en fuite, arrêté à Paris et libéré de la prison de Fresnes le 20/08/1944 - Retour par air - Rapport WO 208/3349/389 | |
Sgt | David Robert "Dave" | Arundel | MitS | RAF | Prisonnier | 1567566 - DFM - Né le 13/07/1924 - Denfind UK - Blessé aux yeux et au visage lors de l’attaque du chasseur - Initialement en fuite, arrêté à Paris et libéré de la prison de Fresnes le 20/08/1944 | |
F/Sgt | George | Titman | MitA | RAF | En fuite | 643957 - DFM - Né le 11/06/1919 - Sheffield UK - Fils de George et Jane May (Menninett) Titman; époux d'Irene (Bolsover) Titman - Pris en charge par la Réésistance jusqu'à la Libération - Retour UK 31/08/1944 - Rapport WO 208/3323/2455 - †2014 |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport E&E Sgt Byrne – (I think we were hit by cannon fire five minutes after bombing railway yards at Amiens. The n° 2 petrol starboard tank was set on fire. I used the fire extinguisher to no avail. The mid upper gunner left his seat as he was injured. The pilot ordered us to bale out which to the best of my knowledge we all did. I landed safely, hid my parachute and walked over the fields, all that night and hid the next day, walking again following night. I used my aids box. I had seen a sign post showing the road to Rouen. I pinpointed myself on the Dieppe - Paris road. I headed west. On the morning of the 14 June I contacted a farmer who fed me and allowed me to sleep all that day. That night I set off again heading west, my intention being to try to reach the beachhead. The following morning a farmer fed me but would not let me stay. Shortly after I met a young farmer in a wood. He took me to his cottage. An hour later a forest guard arrived, who offered to help. I was now at the village of La Feuillie (M 5014). Three days later on the 18th I was collected and taken to a village where I met F/O O'Grady, E and E Report n° 2/293. From here my story is the same as him in the main détails.Original) - source: National Archives UK – WO 208/3350/1047 : " Je pense que nous avons été touchés par des coups de canon cinq minutes après avoir bombardé les gares d'Amiens. Le réservoir d'essence tribord n° 2 est incendié. J'ai utilisé l'extincteur en vain. Le mitrailleur supérieur moyen a quitté son siège alors qu'il était blessé. Le pilote nous a ordonné de sauter, ce que, à ma connaissance, nous avons tous fait. J'ai atterri en toute sécurité, j'ai caché mon parachute et j'ai marché dans les champs toute la nuit et je me suis caché le lendemain, marchant à nouveau la nuit suivante. J'ai utilisé ma boîte d'aides. J'avais vu un panneau indiquant la route de Rouen. Je me suis repéré sur la route Dieppe - Paris. Je me suis dirigé vers l'ouest. Le matin du 14 juin, j'ai contacté un fermier qui m'a nourri et m'a permis de dormir toute la journée. Cette nuit-là, je suis reparti vers l'ouest, mon intention étant d'essayer d'atteindre la tête de pont. Le lendemain matin, un fermier m'a nourri mais ne m'a pas laissé rester. Peu de temps après, j'ai rencontré un jeune fermier dans un bois. Il m'a emmené dans son chalet. Une heure plus tard, un garde forestier est arrivé, qui a offert son aide. J'étais maintenant au village de La Feuillie (M 5014) [76]. Trois jours plus tard, le 18, j’ai été recueilli et emmené dans un village où j’ai rencontré le F/O O'Grady, E et E Report n° 2/293. A partir de là, mon histoire est la même que lui dans les détails principaux." Extrait Rapport E&E F/O O’Grady– (We stayed with M. Valois for 12 weeks (until 29 Aug). He looked after us very well. I had a room in his house which I shared with Sgt Dobson and Sgt Byrne who arrived on 18 Jun. All three of us were given identity cards by M. Valois. M. Valois was insistent that we should wait for the liberating armies to reach us rather than attemp to pass lines, Paris having been very much tightened up by the Gestapo.Original) - source: National Archives UK – WO 208/3350/1053 : "[…] Nous sommes restés chez Mr Valois [Hebecourt (27)]pendant 12 semaines (jusqu'au 29 août). Il s'est très bien occupé de nous. J'avais une chambre dans sa maison que je partageais avec le Sgt Dobson et le Sgt Byrne qui sont arrivés le 18 juin. Nous avons tous les trois reçu des cartes d'identité de Mr Valois. Mr Valois insistait pour que nous attendions que les armées libératrices nous parviennent plutôt que d'essayer de passer des lignes, Paris ayant été très resserré par la Gestapo." Rapport E&E F/Sgt Titman– (I was shot down in a Halifax aircraft by a Ju.88 at 0140 hrs on 13 Jun 44 near Sommereux (M 83). I landed near an isolated farm and obtained from the owner some dressings for my head wounds, and was also put into contact with the F.F.I. After eight weeks here I was moved to Auneuil (M 80) and was there when British troops arrived on 28 Aug.Original) - source: National Archives UK – WO 208/3323/2455 : "J'ai été abattu dans un avion Halifax par un Ju.88 à 01h40 le 13 juin 44 près de Sommereux (M 83). J'ai atterri près d'une ferme isolée et j'ai obtenu du propriétaire des pansements pour mes blessures à la tête, et j'ai également été mis en contact avec les F.F.I. Après huit semaines ici, j'ai été transféré à Auneuil (M 80) [60] et j'y étais lorsque les troupes britanniques sont arrivées le 28 août." Personnes ayant aidé le Sgt Titman (source : www.resistance60.fr via Claude Dannau) - Mr Chrétien de Laversines (60) - Dr André de Saint-Fuscien, Grandvillars (60) - Mr Victor Patin, Sommereux (60) - Mr Henri Maigret, L’Héraule (60) - Mr Pierre Muller, La Neuville-sur-Auneuil (60) Rapport E&E Sgt Arundel – (I landed near Minerval (Oise) at 0020, 13 june. I soon met F/Sgt Squires and from then on my story is the same as his, (See E&E Report n° 8/188)Original) - source: National Archives UK – : "J'ai atterri près de Minerval (Oise) à 0020, le 13 juin. J'ai rapidement rencontré le F/Sgt Squires et depuis lors mon histoire est la même que la sienne, 'Voir E&E Report n° 8/188)" Rapport E&E P/O Reed – (We took off from Lissett in a Halifax aircraft on 12 Jun 44 at 2300 hrs. I baled out at 0145 hrs on 13 Jun and landed near Menerval (M 6126). I hid my parachute in a pond and buried my harness an mae-west in a ditch. I sprained my ankle on landing. I began walking S.E. and after a time hid in a hedge until about 0400 hrs on 15 Jun, when I went into the grounds of a large house and hid in the shrubbery until evening. I then went into a summer-house, where I spent the night. On 16 Jun I walked about half a mile to two small farms and spent that night in a shed. On 17 Jun I approached one of the farms and asked for help. I was given food and I spent that night in a shed. On 18 Jun I was given civilian clothes. Later in the day a Frenchman came to the house, and we travelled by bicycle to Gournay (M 6515). I stayed in a house there until 4 Sep. The Allied Forces had arrived on 30 Aug. On 4 Sep I was taken to Vernon and from there to Paris. An F.F.I. car took me from Paris to Le Bourget aerodrome, and I was sent to the UK by air. About 18 Jul Sgt Miller, navigator, RAF from Pocklington, came to the house where I was staying. He remained there until about 7 Aug when he was taken away by the local Resistance group. I was told that he had been sent to England by air. He had baled out about 29 Jun.Original) - source: National Archives UK – WO 208/3324/2547 : "Nous avons décollé de Lissett dans un avion Halifax le 12 juin 44 à 23 h. J'ai sauté à 1 h 45 le 13 juin et j'ai atterri près de Menerval (M 6126). J'ai caché mon parachute dans un étang et j'ai enterré mon harnais et ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West à l'ouest dans un fossé. Je me suis foulé la cheville à l'atterrissage. J'ai commencé à marcher S.E. et après un certain temps, je me suis caché dans une haie jusqu'à environ 04h00 le 15 juin, lorsque je suis entré dans le parc d'une grande maison et me suis caché dans les arbustes jusqu'au soir. J'entrai ensuite dans une maison d'été, où je passai la nuit. Le 16 juin, j'ai marché environ un demi-mile jusqu'à deux petites fermes et j'ai passé la nuit dans un hangar. Le 17 juin, je me suis approché d'une des fermes et j'ai demandé de l'aide. On m'a donné à manger et j'ai passé la nuit dans un hangar. Le 18 juin, on m'a donné des vêtements civils. Plus tard dans la journée, un Français est venu à la maison, et nous avons voyagé en vélo jusqu'à Gournay (M 6515). Je suis resté dans une maison là-bas jusqu'au 4 septembre. Les forces alliées étaient arrivées le 30 août. Le 4 septembre, j'ai été emmené à Vernon et de là à Paris. Une F.F.I. voiture m'a emmené de Paris à l'aérodrome du Bourget, et j'ai été envoyé au Royaume-Uni par avion. Vers le 18 juillet, le Sgt Miller, navigateur, RAF de Pocklington, est venu à la maison où je logeais. Il y est resté jusqu'au 7 août environ, date à laquelle il a été emmené par le groupe de résistance local. On m'a dit qu'il avait été envoyé en Angleterre par avion. Il s’était parachuté vers le 29 juin." Correctif Vol.5: - ("Shot down by a night fighter flown by Ofw A Kleiber of 1/NJG5 whose cannon fire set light to the starboard wing and wounded F/S Arundel. All baled out from less than 7,000 feet by which time F/S Arundel, having sustained very serious wounds to his neck and an eye [subsequently he lost the sight of this eye], was only semi-conscious. F/S Nuttall and F/S Fernandez were apprehended and taken first to Paris where they were incarcerated in the city's notorious Fresnes prison before being sent on to Buchenwald Concentration Camp from where, thankfully, they were released to Sagan on 21 October 1944. [Pat MacGregor and Theo Boiten 22/09/08]" Original) - source: W.R. Chorley) : "Abattu par un chasseur de nuit piloté par Ofw A Kleiber du 1/NJG5 dont le canon a mis le feu à l'aile tribord et blessé le F/Sgt Arundel. Tous ont sauté à moins de 7 000 pieds, moment auquel le F/Sgt Arundel, ayant subi de très graves blessures au cou et à un œil [par la suite, il a perdu la vue de cet œil], n'était qu'à moitié conscient. Le F/Sgt Nuttall et le F/Sgt Fernandez ont d'abord été appréhendés et emmenés à Paris où ils ont été incarcérés dans la tristement célèbre prison de Fresnes avant d'être envoyés au camp de concentration de Buchenwald d'où, heureusement, ils ont été envoyés à Sagan le 21 octobre 1944. [ Pat MacGregor et Theo Boiten 22/09/08] Récit Arundel et Squires: - ([…] When news of the Normandy landings were learned from the curé's secret radio, and the Allies seemed to be making no headway, Dave Arundel and Harold Squires decided to steal a wood burning van and set off for Paris. "We were stopped two or three times but we were waved through. We got quite confient and arrived in Paris only to be asked for our papers. That was it. We had no papers for the van so we were handcuffed with our hands behind our backs." It was not long before a large Mercedes car drove up, and out got members of the SD, resplendent in their black uniforms, with the Death's Head cap badge and SS "lightning flashes" on their collars. Squashed between two guards they were driven off to the SD's headquarters at 82-86 Avenue Foch (known to Parisians as "Avenue Bosches). The usual interrogation followed, accompanied by beating and threats of being shot as spies as they had been caught in civilian clothes. In their defence the two airmen showed their RAF-dog-tags, but were told in no uncertain terms that they could have got them from anywhere. Squires was then hit very hard, and the pair of them, handcuffed together, fell to the floor. "We were dragged to our feet and isolated in small dark cubicles with no room to sit or lie down. We were also forbidden to speak and though we had no watches we knew we were there for a long time." When the SD had finished with the two airmen they were removed to Fresnes prison to await their deportation to Germany. For some reason they were not put in the cells with all the other captured airmen who were to the hell of Buchenwald on 15 August 1944. Instead, on the night of 20 August French warder Louis Bossarie opened their cell doors, saying "Partir. Ici. Vite" […] Original) – source: Livre RAF Evaders: The Complete Story of RAF Escapees and their Escape Lines par Oliver Clutton BrocksRAF Evaders : […] Lorsque la nouvelle du débarquement de Normandie fut apprise par la radio secrète du curé, et que les Alliés semblaient stagner, Dave Arundel et Harold Squires décidèrent de voler une camionnette à bois et partirent pour Paris. "Nous avons été arrêtés deux ou trois fois mais on nous a fait signe de passer. Nous sommes devenus assez confiants et sommes arrivés à Paris pour qu'on nous demande nos papiers. C'est tout. Nous n'avions pas de papiers pour le van alors nous avons été menottés les mains derrière le dos." Il ne fallut pas longtemps avant qu'une grosse voiture Mercedes arrive et sortent des membres du SD, resplendissants dans leurs uniformes noirs, avec l'insigne de la tête de mort et les "éclairs" SS sur leurs cols. Écrasés entre deux gardes, ils sont conduits au siège du SD au 82-86 avenue Foch (connue des Parisiens sous le nom d'« avenue Boches »). L'interrogatoire d'usage s'ensuit, accompagné de bastonnades et de menaces d'être fusillés en tant qu'espions car ils ont été pris en flagrant délit d'espionnage. Pour leur défense, les deux aviateurs ont montré leurs plaques d'identité de la RAF, mais on leur a dit sans équivoque qu'ils auraient pu les obtenir n'importe où. Squires a alors été très durement frappé, et les deux, menottés ensemble, sont tombés à terre. "Nous avons été traînés sur nos pieds et isolés dans de petites cabines sombres sans place pour nous asseoir ou nous allonger. On nous interdisait aussi de parler et bien que nous n'ayons pas de montres nous savions que nous étions là depuis longtemps." Lorsque le SD en eut fini avec les deux aviateurs ils furent emmenés à la prison de Fresnes pour attendre leur déportation vers l'Allemagne. Pour certaines raisons ils n'ont pas été placés dans les cellules avec tous les autres aviateurs capturés qui partirent pour Buchenwald le 15 août 1944. Au lieu de cela, dans la nuit du 20 août, le gardien français Louis Bossarie a ouvert les portes de leur cellule en disant "Partir. Ici. Vite" […] Page sur les aviateurs à Buchenwald ICI |