Crash du Stirling - type B III - s/n EF504 HA°P |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 11-08-2024 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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02-05-1944 | Angleterre/Common. | Oise | 218 Sq RAF Gold Coast - 3 Gr | Chambly (60): Installations ferroviaires - Transportation Plan |
Localisation | Lieu-dit Le Paradis - Cne d'Abancourt |
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Circonstances | Abattu par un chasseur de nuit - Avion en feu évacué partiellement en parachute |
Commentaires | Décollage 22h14 le 1/5 Woolfox Lodge, Leicestershire UK - A noter que le rapport de perte indique le sérial HA562 "P" |
Sources ** |
Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Chorley WR Chorley / CWGC / BomberCommand / Vincent Herpin (source: Mr Dehove) |
Historique | 26/10/2014=Ajout comm évadés - 12/04/2016=Modif départ,local/Ajout circonst,2 liens - 29/12/2016=Ajout lien - 07/04/2017=Ajout comm av - 05/02/2021=Ajout lien - 27/12/2022=Ajout rapport,infos équip - 06/08/2024=Ajout 2 Rapp E&E - 11/08/2024=Ajout aidants |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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F/Lt | Leuan Lorwerth | Jones | Pil | RAF VR | Décédé | Cim Com Poix-de-Picardie (80) - Fiche - TJ A.12-14* | 120982 - 29 ans - Fils de Thomas et Edith Jones, de Llawryglyn, Montgomeryshire; époux de Margery Ellen Jones - 2e Op |
Sgt | Eric William | Wright | Mec | RAF | En fuite | 1813283 - Né le 17/08/1924 - Small Meath, Birmingham UK - 3e Op - Rejoint le maquis de Fréteval (41) - Retour UK 18/08/1944 - Rapport WO/208/3321/2080 (F/O Wiome) - Disparaitra le 28/11/1944 (Mem Runnymede UK) | |
F/O | Samuel Douglas | Taylor | Nav | RCAF | En fuite | J/14635 - Né le 02/07/1923 - Regina, Saskatchewan, Canada - 14e Op - Rejoint le maquis de Fréteval (41) - Retour UK 19/08/1944 - Rapport WO 208/3321/2134 | |
F/Sgt | Ronald Henderson | Osborne | Bomb | RAAF | Décédé | Cim Com Poix-de-Picardie (80) - Fiche - TJ A.12-14* | AUS418560 - 21 ans - Fils de William Thomas Lowe Osborne et Eleanor Frances Osborne, de Goorambat, Victoria, Australia. His brother Edgar Thomas Leslie also died on service - 5e Op |
Sgt | Alfred Arthur | Snook | Rad/M | RAF VR | Décédé | Cim Com Poix-de-Picardie (80) - Fiche - TJ A.12-14* | 1380349 - 22 ans - Fils de Alfred Edward et Elizabeth Matilda Snook, de Redfield, Bristol UK - 5e Op |
F/O | Robert Ernest Samuel | Twining | MitS | RAF VR | Décédé | Cim Com Poix-de-Picardie (80) - Fiche - TJ A.12-14* | 158562 - 35 ans - Né le 05/05/1909 - Fils de Ernest Alfred et Catherine Maud Mary Twining; époux de Winifred Ivy Twining, de Lympsham, Somerset UK - 14e Op |
W/O2 | Murray Richard | Bell | MitA | RCAF | Décédé | Cim Com Poix-de-Picardie (80) - Fiche - TJ A.12-14* | R/157097 - 14e Op |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport de perte K.243 – (1. The Stirling took off from Woolfox Lodge at about 2200 hours to attack Chambly on G-H. There was a bright moon and the night was fine, visibility being good. The outward flight was normal and the target was reached without incident. The Pilot started to make his run and the Navigator found the Tracking Pulse to be very clear. The Releasing Pulse did not come in at all, however, so the Pilot orbited and a second run was made, the bombs being released visually from 14,000 ft. 2. About 5-10 minutes after leaving the target the Stirling was attacked without warning by a fighter. The first indication that either informant received of the attack was the sound of the Rear Gunner firing. The Pilot called, "what is it ?" on the intercomm., and immediately started to corkscrew. He kept up this evasive action throughout seven successive attacks, receiving a good running commentary from the gunners. At least one of the gunners replied to the enemy fire in each attack. The enemy did not score any strike until the last attack when the starboard outer engine was hit and set fire. Both informants were fully occupied with their duties during the combats and formed no impression as to the directions from which the attacks came. After the last attack the Rear Gunner called out 'I've got him. He is going down in flames". 3. As soon as the starboard engine was hit the Flight engineer called to the Pilot to feather the propeller and then the former pressed the Graviner switch. Standing in the astrodome he saw that the propeller was still windmilling. The fire in the engine was burning fiercely and was spreading back rapidly along the wing towards the inner engine. The wing appeared to keep on dipping down.Original) - PARTIE I - source: National Archives UK (F/O Taylor-Sgt Wright) traduit par Ph Laroyenne: "1. Le Stirling a décollé de Woolfox Lodge vers 22h00 pour attaquer Chambly sur G-H. Il y avait une lune brillante et la nuit était belle, la visibilité étant bonne. Le vol aller s'est déroulé normalement et la cible a été atteinte sans incident. Le pilote a commencé à faire sa course et le navigateur a trouvé que l'impulsion de suivi était très claire. Cependant, l’onde radar de retour de la cible n’a pas été reçue correctement, alors le pilote s'est mis en orbite et une deuxième passe a été effectuée, les bombes étant larguées visuellement à 14 000 pieds. 2. Environ 5 à 10 minutes après avoir quitté la cible, le Stirling a été attaqué sans avertissement par un chasseur. La première indication que l'un ou l'autre des informateurs a reçue de l'attaque a été le bruit du tir du mitrailleur arrière. Le pilote a dit : "qu'est-ce que c'est ?" sur l'intercom., et a immédiatement commencé la manœuvre du tire-bouchon. Il a maintenu cette action évasive tout au long de sept attaques successives, recevant un bon commentaire continu des artilleurs. Au moins un des artilleurs a répondu au feu ennemi à chaque attaque. L'ennemi n'a réussi aucune frappe jusqu'à la dernière attaque lorsque le moteur extérieur tribord a été touché et a mis le feu. Les deux informateurs étaient pleinement occupés dans leurs taches pendant les combats et ne se faisaient aucune idée des directions d'où venaient les attaques. Après la dernière attaque, le mitrailleur arrière a crié : "Je l'ai eu. Il tombe en flammes". 3. Dès que le moteur tribord a été touché, le mécanicien de bord a appelé le pilote pour mettre l'hélice en drapeau, puis le premier a appuyé sur l’extincteur Graviner. Debout dans l'astrodôme, il vit que l'hélice tournait toujours. Le feu dans le moteur brûlait violemment et se propageait rapidement le long de l'aile vers le moteur intérieur. L'aile semblait continuer à se replier." Rapport de perte K.243 – (4. An eighth attack was experienced, at least a minute after the seventh, evidently by another fighter from directly astern. The Rear Gunner gave warning of the attack and The Pilot took evasive action. Both Gunners replied to the enemy's fire. 5. Informants was uncertain whether further damage was sustained in this attack, but nothing more was heard from the gunners and shortly afterwards the Pilot called out, "I can't hold her up much longer. Prepare to bale out". The Engineer states that it was difficult to stand upright in the aircraft after this. 6. The navigator noticed that the altimeter registered 4,000 ft. He told the Pilot that they had not yet crossed the coast and collected his parachute for him. As he handed it up, the Pilot said, "For heaven's sake get out quickly". The Navigator noticed that the altimeter now showed 2,500-2,000 ft. He then went forward and opened the escape hatch. This seemed to take him a long time and when he had got it open he left at once without stopping to think what attitude he would adept. He believes that he left at about 1,200 ft. He pulled the ripcord at once and only swung twice before landing unhurt in a field about 3 miles north east of Blargies. 7. While the Flight engineer was putting on his parachute the Wireless Operator passed him going aft. The Flight engineer went forward and followed the Navigator out. When he had one leg through the hatch the cover fell back on him, but he opened it again without difficulty. He then went out feet first facing forward and bumped his head slightly on the edge of the hatch in doing so. He made a normal descent, landing east of Blancy. The Stirling crashed about 30 yards away. They also saw another 4 engined bomber crash about 1 mile away. Original) - PARTIE II - source: National Archives UK (F/O Taylor-Sgt Wright) traduit par Ph Laroyenne: "4. Une huitième attaque a été subie, au moins une minute après la septième, évidemment par un autre chasseur directement à l'arrière. Le mitrailleur arrière a donné l'avertissement de l'attaque et le pilote a pris des mesures d'évitement. Les deux artilleurs ont répondu au feu de l'ennemi. 5. Les informateurs ne savaient pas si d'autres dommages avaient été subis lors de cette attaque, mais rien de plus n'a été entendu des artilleurs et peu de temps après, le pilote a crié : "Je ne peux pas le retenir plus longtemps. Préparez-vous à sauter". Le mécanicien navigant déclare qu'il était difficile de se tenir debout dans l'avion après cela. 6. Le navigateur a remarqué que l'altimètre indiquait 4 000 pieds. Il a dit au pilote qu'ils n'avaient pas encore traversé la côte et a récupéré son parachute pour lui. Alors qu'il le lui tendait, le pilote a dit : "Pour l'amour du ciel, sortez vite". Le navigateur a remarqué que l'altimètre indiquait maintenant 2 500 à 2 000 pieds. Il a alors avancé et a ouvert la trappe d'évacuation. Cela sembla lui prendre beaucoup de temps et quand il l'a ouverte, il est partit aussitôt sans s'arrêter pour réfléchir à l'attitude qu'il adopterait. Il pense qu'il est parti à environ 1 200 pieds. Il a immédiatement tiré sur le cordon de lancement et ne s’est balancé que deux fois avant d'atterrir indemne dans un champ à environ 3 miles au nord-est de Blargies. 7. Pendant que le mécanicien de bord mettait son parachute, l'opérateur radio l'a dépassé en allant vers l'arrière. Le mécanicien de bord s'est avancé et a suivi le navigateur. Lorsqu'il eut une jambe à travers l'écoutille, le couvercle lui est retombé sur lui, mais il l'a ouvert à nouveau sans difficulté. Il est ensuite sorti les pieds en avant face à l'avant et s'est légèrement cogné la tête contre le bord de l'écoutille. Il a fait une descente normale, atterrissant à l'est de Blancy. Le Stirling s'est écrasé à environ 30 mètres. Ils ont également vu un autre bombardier à 4 moteurs s'écraser à environ 1 mile de distance." Rapport Sgt Wright: - ( I was a member of the crew of a Stirling Mark 3 which left Woolfox Lodge at 2200 hrs on 1 May 44 to bomb the railway yards at Beaumont-sur-Oise (S 0375). Over the target we were attacked eight times by a night fighter. In the seventh attack the starboard outer engine was set on fire. After the eight attack the pilot gave the order to abandon the aircraft. I baled out after the navigator (F/O. Taylor). I came down about 0030 hrs on 2 May near Blangy (N 6365) in a field near a wood There was an aircraft in the field about 30 yards from me, directly in front. It was a four-engined bomber and was on fire and surrounded by Germans. I crawled into the wood and disposed of my parachute and mae west in the bushes. I then started walking South, using my escape compass and intending to make for Paris. About 0600 hrs I reached Feuquieres (M 7533). Here I went to a house, where I was given civilian clothes and sheltered till the morning of 4 May. On 4 May I continued walking till I reached the vicinity of Ferrieres-en-Bray (M 6615). About 1100 hrs I went to a house and asked for food and drink, which I was given. A young man who was visiting the house asked if I was English, and I said I was. He asked what type of aircraft I was flying and who my navigator was. When I told him, he asked the navigator's nationality, and I said Taylor was in the R.C.A.F.. The young man then pulled out one of Taylor's issue photographs. I was taken upstairs and wrote a note to Taylor, who, I was told, was at Blargies (M 6936), a small village near Marseille-en-Beauvaisis (M 8324), where the youth's home is. Although I was rather suspicious of the youth because of the questions he asked about the R.A.F., I gave him the note for Taylor, and he went off. The youth returned about 2200 hrs and said that Taylor was well, but know nothing about the rest of the crew. About 2330 hrs the youth and I left for his home at Marseille, where I slept till midday on 5 May. The youth then came in very excited and said that Taylor had almost been captured by German troops. I was hidden in a barn till 2200 hrs, and was then fetched into the house to meet Taylor. From that night till 15 Nov we were both hidden in the barn, which we never left. Food was brought to us during the day, and late every night we went into the house to shave and have a meal. On 15 May we went to live in the house, being there till 18 May. On 18 May we were moved to a farmhouse in Blargies which village the Germans had left. We were here till 24 May. The French youth now became worried because the Germans had heard of us. He got in touch with a man in Aumale (M 64) who spoke a little English and who had already helped many British and American airmen. This man, wearing an American star in the lapel of his jacket, visited us. Our hostess at the farm was reluctant to let us go, so the man from Aumale said he was a British Intelligence officer. He took Taylor and me to a house at Aumale occupied by an elderly couple. Original) - ( PARTIE I - WO 208/3321/2080 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne): Je faisais partie de l'équipage d'un Stirling Mark 3 qui a quitté Woolfox Lodge à 22h00 le 1er mai 44 pour bombarder la gare de triage de Beaumont-sur-Oise (S 0375). Au-dessus de la cible, nous avons été attaqués huit fois par un chasseur de nuit. Lors de la septième attaque, le moteur extérieur tribord a été incendié. Après la huitième attaque, le pilote a donné l'ordre d'abandonner l'avion. J'ai sauté après le navigateur (F/O. Taylor). J’ai atterri vers 00h30 le 2 mai près de Blangy (N 6365) dans un champ près d'un bois. Il y avait un avion dans le champ à environ 30 mètres de moi, directement devant. C'était un bombardier quadrimoteur et il était en feu et entouré d'Allemands. J'ai rampé dans le bois et jeté parachute et Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West dans les buissons. J'ai alors commencé à marcher vers le sud, en utilisant ma boussole d'évasion et en ayant l'intention de me diriger vers Paris. Vers 06h00 j'atteignis Feuquières (M 7533). Ici, je suis allé dans une maison, où on m'a donné des vêtements civils et mis à l'abri jusqu'au matin du 4 Mai. Le 4 Mai, je continuai à marcher jusqu'aux environs de Ferrières-en-Bray (M 6615). Vers 11 heures, je suis allé dans une maison et j'ai demandé à manger et à boire, ce qu'on m'a donné. Un jeune homme qui était en visite m'a demandé si j'étais anglais, et j'ai dit que oui. Il m'a demandé quel type d'avion je pilotais et qui était mon navigateur. Quand je lui ai dit, il a demandé la nationalité du navigateur, et j'ai dit que Taylor était dans la R.C.A.F.. Le jeune homme a alors sorti une des photos d'identité de Taylor. Je fus conduit à l'étage et j'écrivis un mot à Taylor qui, m'a-t-on dit, se trouvait à Blargies (M 6936), petit village près de Marseille-en-Beauvaisis (M 8324), où se trouve la maison du jeune. Bien que je me méfie plutôt du jeune à cause des questions qu'il avait posées sur la R.A.F., je lui ai donné la note pour Taylor, et il est parti. Le jeune est revenu vers 22 h 00 et a dit que Taylor allait bien, mais qu'il ne savait rien du reste de l'équipage. Vers 23 h 30, le jeune et moi sommes partis pour sa maison à Marseille, où j'ai dormi jusqu'à midi le 5 Mai. Le jeune est alors entré très excité et a dit que Taylor avait failli être capturé par les troupes allemandes. J'ai été caché dans une grange jusqu'à 22h00, puis j'ai été ramené dans la maison pour rencontrer Taylor. De cette nuit au 15 Mai, nous étions tous les deux cachés dans la grange, que nous n'avons jamais quittée. La nourriture nous était apportée pendant la journée, et tard chaque soir nous entrions dans la maison pour nous raser et prendre un repas. Le 15 mai, nous sommes allés vivre dans la maison, jusqu'au 18 Mai. Le 18 Mai, nous avons été transférés dans une ferme à Blargies, village que les Allemands avaient quitté. Nous y sommes restés jusqu'au 24 Mai. Le jeune français s'inquiétait maintenant parce que les Allemands avaient entendu parler de nous. Il est entré en contact avec un homme d'Aumale (M 64) qui parlait un peu anglais et qui avait déjà aidé de nombreux aviateurs britanniques et américains. Cet homme, portant une étoile américaine au revers de sa veste, nous a rendu visite. Notre hôtesse à la ferme hésitait à nous laisser partir, alors l'homme d'Aumale a dit qu'il était un officier du renseignement britannique. Il nous a emmenés, Taylor et moi, dans une maison à Aumale occupée par un couple de personnes âgées. Rapport Sgt Wright: - ( We arrived on 24 May and stayed till 5 Jun. As rail travel was impossible, we were waiting for the invasion, the idea being that we should get to Dieppe, where our helpers expected we would get in touch with Allied troops. On 5 Jun the head of a Resistance group North of Aumale took us to a small house (location unknown), in which we stayed till 7 Jun, when the area of Beauvais was put under martial law and French motor traffic prohibited. The head of the Resistance group, however, obtained a German travel permit, and took us via Beauvais and Clermont to Paris. From this stage we were in the hands of an organisation. APPENDIX C. - On 4 May 44 I found shelter at the schoolhouse ar Ferrieres-en-Bray (M 6615). Here I met a French youth - Jean Laviusseur, whose mother is village school mistress at Marseille-en-Beauvaisis (M 8324). Jean produced Taylor's photograph. Jean took me to his house that night, and Taylor and I were there till 18 May. On 18 May we were sent to the farm of Mme. Priminier (?), a friend of Jean's mother. On 24 May a schoolmaster from Aumale took charge of us, handing us over on 5 Jun to the head of a resistance group North of Aumale. On 7 Jun the latter took us by car to Paris to a cycle shop, where Philip, the head of the Paris - Spain organisation, met us. From this stage we were in Philip's hands. He took us to a flat at the back of Laval's house (no address). We were here till 10 Jul and were then sent to Chateaudun. We went by train to Dourdan (R 70), whence we walked with 11 others, including two native South Africans (Army). We started walking at 1600 hrs from just outside Dourdan. We walked in pouring rain to Santeuil (R 77) with a girl in front as guide and the rest of us, including Philip, strung out behind. When we were resting in a barn at Santeuil I approached Philip and asked if I could go alone to a rendezvous at Chateaudun, as I thought we were in danger of being detected walking strung out as we had been. He agreed, and gave me a woman as a guide. The woman and I walked to 5 km North of Voves (W 48) where we slept the night in a farmhouse. At 0500 hrs (11 Jul) we set out again and walked to Valentier (not traced), where we spent the night at the house of Mme. Laroux. Next morning (12 Jul) W/Cdr. Belgrave, who was organising the camp at Chateaudun (W 26) sent a farmer to collect us. On 13 Jul we arrived at the camp, which was actually outside Cloyes (W 15). While I was away from the main party Philip's wife (Virginia) was captured by the Gestapo. We knew that for a time she was in a nearby village being interrogated, but she was then moved. After this Philip left for Spain. After the American liberated Chateaudun they took away some of the evaders from the main and subsidiary camps. A few of us remained and accompanied W/Cdr. Belgrave's convoy next morning, being taken to Bayeux.Original) - ( PARTIE II - WO 208/3321/2080 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne): Nous sommes arrivés le 24 Mai et restés jusqu'au 5 Juin. Le chemin de fer étant impossible à prendre, nous avons attendu l'invasion, l'idée étant d'arriver à Dieppe, où nos aides s'attendaient à ce que nous contactions les troupes alliées. Le 5 Juin, le chef d'un groupe de résistants au nord d'Aumale nous a emmenés dans une petite maison (lieu inconnu), dans laquelle nous sommes restés jusqu'au 7 Juin, date à laquelle la région de Beauvais a été placée sous la loi martiale et la circulation des automobiles françaises interdite. Le chef du groupe de la Résistance a cependant obtenu un permis de voyage allemand et nous a conduits via Beauvais et Clermont à Paris. A partir de ce stade, nous étions entre les mains d'une organisation. APPENDIX C - Le 4 mai 44, je trouvai refuge à l'école de Ferrières-en-Bray (M 6615). J'y ai rencontré un jeune français - Jean Levasseur [ ?], dont la mère est maîtresse d'école du village de Marseille-en-Beauvaisis (M 8324). Jean a produit la photographie de Taylor. Jean m'a emmené chez lui cette nuit-là, et Taylor et moi y sommes restés jusqu'au 18 mai. Le 18 mai, nous fûmes envoyés à la ferme de Mme Priminier (?), un ami de la mère de Jean. Le 24 mai, un maître d'école d'Aumale nous a pris en charge et nous a remis le 5 juin au chef d'un groupe de résistants au nord d'Aumale. Le 7 juin, ce dernier nous a emmenés en voiture à Paris dans un magasin de cycles, où Philippe, le responsable de l'organisation Paris - Espagne, nous a rencontrés. A partir de ce stade, nous étions entre les mains de Philippe. Il nous a emmenés dans un appartement à l'arrière de la maison de Laval (pas d'adresse). Nous sommes restés ici jusqu'au 10 juillet et avons ensuite été envoyés à Châteaudun. Nous sommes allés en train à Dourdan (R 70), d'où nous avons marché avec 11 autres personnes, dont deux sud-africains d'origine (armée). Nous avons commencé à marcher à 16h00 juste à l'extérieur de Dourdan. Nous avons marché sous une pluie battante jusqu'à Santeuil (R 77) avec une fille devant comme guide et nous autres, dont Philippe, en file derrière. Alors que nous nous reposions dans une grange à Santeuil, je me suis approché de Philippe et lui ai demandé si je pouvais aller seul à un rendez-vous à Châteaudun, car je pensais que nous risquions d'être surpris en train de marcher comme nous le faisions. Il a accepté et m'a donné une femme comme guide. La femme et moi avons marché jusqu'à 5 km au nord de Voves (W 48) où nous avons dormi la nuit dans une ferme. A 05h00 (11 juillet) nous sommes repartis et avons marché jusqu'à Villentière (28) où nous avons passé la nuit chez Mme Leroux. Le lendemain matin (12 juillet) le W/Co Belgrave, qui organisait le camp de Châteaudun (W 26) envoya un fermier nous chercher. Le 13 juillet, nous sommes arrivés au camp, qui était en fait à l'extérieur de Cloyes (W 15). Pendant que j'étais absent du groupe principal, la femme de Philippe (Virginia) a été capturée par la Gestapo. Nous savions que pendant un certain temps, elle était dans un village voisin pour être interrogée, mais elle a ensuite été déplacée. Après cela, Philippe partit pour l'Espagne. Après la libération de Châteaudun par les Américains, ils ont emmené certains des évadés des camps principaux et subsidiaires. Quelques-uns d'entre nous sont restés et ont accompagné le convoi du W/Cdr Belgrave le lendemain matin pour Bayeux. Rapport F/O Taylor: - ( We took off from Woolfox Lodge in a Stirling aircraft at 2215 hrs on 1 May 44 on a bombing mission to Chambly (R 0079). We bombed the target successfully about 0030 hrs on 2 May. About ten minutes later we were attacked five or six times by a Ju 88. The two air-gunners then claimed that they had shot this aircraft down. Almost immediately afterwards we were attacked by another fighter. P/O Twining reported that the upper starboard engine was on fire. Shortly afterwards the pilot gave the order to abandon the aircraft. I baled out about 0050 hrs on 2 May and landed in a field about 5 Km. N.E. of Blargies (M 7037). I hid my parachute, harness and mae west in a nearby wood. I walked S.W. across fields and arrived at Blargies about 0330 hrs. I went to a house and asked for help. I was given food and civilian clothes, and I remained there until 1100 hrs. I was then taken to a farm on the outskirts of the village where I stayed for 2 days. On 4 May a party of Germans called at the farm. I left the farmhouse through my bedroom window and hid in a hedge some distance from the house. About half an hour later the farmer's wife came to my hiding place and escorted me back to the house. She told me that the Germans had looked into my bedroom. I was hidden in the attic for the remainder of that day. In the evening I was taken by a young Frenchman to a house in a hamlet about 4 km. East of Blargies. A few minutes later Sgt. Wright of my crew was brought to this house. From this time onwards my experiences are as related in his report with the following exceptions. I walked from Dourdan (R 7909) to the Maquis camp and Sgt. Wright and I were separated. When we arrived at Denonville (W6194) the party was accommodated in a barn for the night. Sgt. Wright received permission from our chief guide to proceed alone to the house of a friend of one of our guides. This house was near Chateaudun (W 2361). On 11 May I was escorted by the chief guide and his wife took me to Chateaudun by bicycle. We went to a farm on the outskirts of the town where I remained until 12 May when I was taken to the Maquis camp. Sgt. Wright arrived at the camp on 14 May.Original) - (WO 208/3321/2134 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne): Nous avons décollé de Woolfox Lodge dans un avion Stirling à 22 h 15 le 1er Mai 44 pour une mission de bombardement à Chambly (R 0079). Nous avons bombardé la cible avec succès vers 00h30 le 2 Mai. Une dizaine de minutes plus tard, nous avons été attaqués cinq ou six fois par un Ju 88. Les deux mitrailleurs ont alors affirmé avoir abattu cet appareil. Presque immédiatement après, nous avons été attaqués par un autre chasseur. Le P/O Twining a signalé que le moteur extérieur tribord était en feu. Peu de temps après, le pilote a donné l'ordre d'abandonner l'avion. J'ai sauté vers 00h50 le 2 mai et j'ai atterri dans un champ à environ 5 km. N.E. de Blargies (M 7037). J'ai caché mon parachute, mon harnais et ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West dans un bois voisin. J'ai marché S-O. à travers champs et est arrivé à Blargies vers 03h30. Je suis allé dans une maison et j'ai demandé de l'aide. On m'a donné de la nourriture et des vêtements civils, et je suis resté là jusqu'à 11h00. J'ai ensuite été emmené dans une ferme à la périphérie du village où je suis resté 2 jours. Le 4 mai, un groupe d'Allemands s'est rendu à la ferme. J'ai quitté la ferme par la fenêtre de ma chambre et je me suis caché dans une haie à quelque distance de la maison. Environ une demi-heure plus tard, la femme du fermier est venue à ma cachette et m'a raccompagné jusqu'à la maison. Elle m'a dit que les Allemands avaient fouillé ma chambre. J'ai été caché dans le grenier pour le reste de la journée. Le soir je fus conduit par un jeune français dans une maison d'un hameau à environ 4 km à l'est de Blargies. Quelques minutes plus tard, le sergent Wright de mon équipage a été amené dans cette maison. À partir de ce moment, mes expériences sont telles que relatées dans son rapport avec les exceptions suivantes. J'ai marché de Dourdan (R 7909) jusqu'au camp du Maquis et le Sgt. Wright et moi étions séparés. A notre arrivée à Denonville (W6194) le groupe a été logé dans une grange pour la nuit. Le sergent Wright reçut de notre guide en chef la permission de se rendre seul chez un ami de l'un de nos guides. Cette maison se trouvait près de Châteaudun (W 2361). Le 11 mai, j'ai été escorté par le chef guide et sa femme m'a emmené à Châteaudun à vélo. Nous sommes allés dans une ferme à la périphérie de la ville où je suis resté jusqu'au 12 mai, date à laquelle j'ai été conduit au camp du maquis. Le sergent Wright est arrivé au camp le 14 mai. Aide aux évasions: - famille Mondon (Pleuville-Moliens), - Philippe et Virginia d'Albert-Lake 1 Bis rue Vanneau, Paris 7e et Nesle-la-Vallée (60) - Virginia, née en 1910 à Dayton USA, sera arrêtée par la Gestapo et déportée à Ravensbruck - Elle sera libérée le 25/04/1945 - Dr Robert , Emilie et Jeannine Piguet , 28 rue Gay Lussac, Paris - Emilie, née en 1891 à Buenos Aires (Arg), sera arrêtée et déportée à Ravensbruck - Elle y décèdera le 08/03/1945 - Germaine Mélisson 8 rue de monttessuy, Paris 7e Aidants cités par evasioncomete.be: - Dr Royer, Blangy-sur-Bresle (76) - Louis Barbe, Blangy-sur-Bresle (76) - Pierre Vignolles, Blangy-sur-Bresle (76) - Jean Meret, Châteaudun (28) - Robert Poupard, Châteaudun (28) - Daniel Cogneau, Châteaudun (28) Photos du dépôt ferroviare après le bombardement sur www.picardie-1939-1945.org Fiche d'évasion Sgt Wright sur www.evasioncomete.be (lien transmis par Vincent Herpin) Fiche d'évasion Sgt Taylor avec photo sur www.evasioncomete.org (lien transmis par Vincent Herpin) Témoignage de Mr Mondon (Helper) ICI (Transmis par Vincent Herpin) Photo du HA-P en vol sur 218squadron.wordpress.com (Transmis par Claude Dannau) Photos W/O2 Murray R Bell et documents sur www.veterans.gc.cat (Lien transmis par Alain Trouplin)
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