Crash du Stirling - Mk.I - s/n W7535 HA°C |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 25-11-2014 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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30-05-1942 | Angleterre/Common. | Hauts-de-Seine | 218 Sq RAF Gold Coast | Usine Gnôme & Rhône de Gennevilliers (92) |
Localisation | Colombes |
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Circonstances | Inconnues |
Commentaires | Décollage 00h10 30/5 de Marham, Norfolk UK - Equipage enterré initialement à Dugny – |
Sources ** | JL Maillet (sources: Lost bombers / CWGC) |
Historique | 17/02/2013=Modif commentaire Murray 02/07/2013=Ajout photos - 04/07/2014=Ajout lien - 25/11/2014=Ajout texte |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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F/Lt | Arthur Wyn Idwal | Jones | Pil | RAF VR | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - 2.18 * | 102593 – 24 ans – Fils de John Idwal Jones et Margaret Idwal Jones, de Pwllheli, Caernarvonshire (Wales. Son frère, David Vincent, aussi mort en service |
Sgt | John | Kneeshaw | Pil | RAF VR | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - TJ 14-17 * | 1378284 – 30 ans – Fils de Robert et M. Kneeshaw; mari de Anne Kneeshaw |
Sgt | Frederick Herbert | Slatford | Nav | RAF VR | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - 2.19 * | 1183344 – 21 ans - Fils de Fred et Hester Lea Slatford, de Trowbridge, Wiltshire |
Sgt | Thomas Edward | Murray | Rad/M | RAF VR | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - TJ 14-17 * | 979137 |
Sgt | Ronald John Graig | Young | Obs/B | RAF VR | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - 2.12 * | 1257537 – 25 ans – Fils de James Bruce et Caroline Victoria Thomson Young, de Stanstead Abbots, Hertfordshire |
Sgt | Frederick | Armstrong | Mec | RAF | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - TJ 14-17 * | 571552 – 21 ans – Fils de Albert Victor et Ellen Armstrong, de Norton, Co. Durham |
P/O | Stanley | Brown | Rad/M | RAF VR | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - 2.13 * | 104401 – 29 ans – Fils de Frederick et Lilian Mary Brown - mari de Kathleen Louise Brown, de Headington, Oxford |
Sgt | John William | Davis | Mit | RAF | Décédé | Cim Com Dreux (28) - Fiche - TJ 14-17 * | 642788 |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Fiche sur le crash sur lostaircraft.com (Lien transmis par Claude Dannau) Tiré du livre d’Eddy Florentin: « Quand les alliés bombardaient la France » Editions Perrin - 1997 00h35 le 30 mai au-dessus de Colombes et de Gennevilliers. Message: « Danger aérien. » 01h25. Fin « Danger aérien ». 02h05. Deuxième message: « Danger aérien. » Tirs très nourris de la DCA. Éclatement des premières bombes. 2 h 17. On donne l'alerte. 2 h 35. Chute de bombes dans la région de Colombes et d'Argenteuil. Le bombardement s'étend sur une grand,e partie de la banlieue ouest. Sec, ce rapport de la Défense passive. Mais quelle nuit sanglante cachent ces formules ! 77 bombardiers se ruent à nouveau sur l'usine Gnôme et Rhône à Gennevilliers. Officiellement. Mais 4 usines de Colombes - dont Goodrich, Wattelet, Lobstein - prennent leur ration... Vers 02h30, le capitaine de sapeurs-pompiers de Gennevilliers entend une explosion plus violente que celles qui retentissent depuis une vingtaine de minutes. Et qui traduisaient des chutes dans l'emprise de la Centrale électrique, où le pavillon de deux étages du directeur et le bâtiment abritant la coopérative du personnel se sont effondrés. Le capitaine de sapeurs-pompiers cherche à entrer en contact avec le chef du secteur concerné par l'impact qu'il n'a repéré qu'au son. Impossible. Le téléphone ne fonctionne plus. Trois pompiers, alors expédiés en reconnaissance sous les bombes, découvrent, chemin faisant, l'horreur: de nombreux immeubles collectifs écroulés, des pavillons rasés ou gravement endommagés. Des appels au secours montent des décombres. Les opérations de sauvetage commencent alors que le raid se poursuit. À Colombes, 55 bombes causeront 30 morts!. 66 blessés, 3 276 sinistrés, 124 immeubles détruits, 260 endommagés. A Gennevilliers même, les sapeurs dégageront des corps jusqu'au matin: rue du Professeur-Calmette, rue Brenu, avenue de Paris, rue Henri-Barbusse où 15 civils ont trouvé la mort dans un hôtel de trois étages. Combien de morts? 43 au moins. Et, au terme du compte-rendu de la Royal Air Force, « 167 blessés ». Et 34 immeubles effondrés. Vingt autres endommagés. « Peu ou pas de dommages sur l'usine Gnôme et Rhône », reconnaît la RAF. Mais «des entreprises sont rayées de la carte: une petite usine d'appareils ménagers au 100, avenue de Paris, la Raffinerie des Corps gras d'Île-de-France au 120/122 de la même avenue, les ateliers de carrosserie des usines Chausson, aux 8,10, et 10 bis de la rue du Professeur-Calmette. On compte plus de 1 300 sinistrés. Le souffle des bombes a détruit les vitres et emporté des tuiles à 750 mètres autour de la zone bombardée3 ». Bombes encore à La Garenne-Colombes, à Suresnes, à Nanterre, à Argenteuil - 22 morts, 16 blessés, 200 immeubles détruits -, et jusqu'autour du bois de Boulogne, dans le 16e arrondissement de Paris. Pour Ernst Jünger, «de 2 heures à 4 heures du matin, les Anglais ont survolé la ville, jetant des bombes dans la boucle de la Seine. Je me suis éveillé de rêves d'îles, jardins et animaux et suis resté dans un demi-assoupissement, sursautant de temps à autre lorsque l'un des appareils se rapprochait, larguant ses bombes. Mais même dans mon sommeil, je suivais ce qui se passait et surveillais le danger. On croirait presque qu'on le domine dans le rêve ». « Le bombardement a continué intensément jusqu'à 3 h 45, précise le compte rendu de la Défense passive de Colombes. Message fin d'alerte à 04h19. » (texte communiqué par J-L Maillet)
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