Crash du Wellington - Mk.III - s/n X3706 GT°C |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 21-10-2020 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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30-05-1942 | Angleterre/Common. | Yvelines | 156 Sq RAF | Usine Gnôme & Rhône de Gennevilliers (92) |
Localisation | Dans la Seine à Triel-sur-Seine - 22 km NO Centre de Paris |
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Circonstances | Inconnues |
Commentaires | Décollage 00h27 le 30/05 d’Alconbury, Cambridgeshire UK - Monument commemoratif à Triel-sur-Seine (78) |
Sources ** | JL Maillet (sources: Lost bombers / CWGC) / Guy Melli |
Historique | 13/09/2013=Ajout photos tombes - 25/11/2014=Ajout texte - 21/10/2020=Ajout lien/Modif comm av |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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W/Co | Peter George Roland | Heath | Pil | RAF | Décédé | Nouv Cim Com Viroflay (78) - Fiche - A13 * | 37174 – 26 ans – Fils de Roland John and Muriel Heath, de Worplesdon Hill, Surrey; mari de Betty Joan Heath, de West Ealing, Middlesex – commandant du squadron 156. |
F/Lt | Wilfred Ronald | Maitland | Nav | RAF VR | Décédé | Nouv Cim Com Viroflay (78) - Fiche - A15 * | 111680 – DFC – 22 ans – Fils du Revd. Walter Maitland, B.A., M.Sc., et de Ruby Alice Maitland, of Bangor, Co. Down, Irlande du Nord |
Sgt | Donald Keith Newton | Scott | Rad/M | RAF VR | Décédé | Nouv Cim Com Viroflay (78) - Fiche - A11 * | 1002306 |
Sgt | Wilfred George | Thomson | Pil | RAF VR | Décédé | Nouv Cim Com Viroflay (78) - Fiche - A18 * | 1380318 |
Sgt | Frederick George | Brown | Rad/M | RAF VR | Décédé | Nouv Cim Com Viroflay (78) - Fiche - A16 * | 944101 – 23 ans – Fils de Frederick et Ada Temperance Brown, mari de Dorothy Constance Brown, de Stony Stratford, Buckinghamshire |
F/Lt | Percy Arthur | Dalton | Mit | RAF VR | Décédé | Nouv Cim Com Viroflay (78) - Fiche - A17 * | 84882 – 35 ans – Fils de Ernest Edgar Dalton et de Mary Elizabeth Dalton (nee Grassham), de Leeds, Yorkshire |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Photo tombe Sgt Brown sur
www.156squadron.com
Photo tombe F/Lt Dalton sur www.156squadron.com Photo tombe W/Co Heath sur www.156squadron.com Photo tombe F/Lt Maitland sur www.156squadron.com Photo tombe Sgt Scott sur www.156squadron.com Photo tombe Sgt Thomson sur www.156squadron.com Photos stèle sur le site Aerosteles Photos du repêchage du Wellington X3706 à Triel ICI (Transmis par Guy Melli) Tiré du livre d’Eddy Florentin: « Quand les alliés bombardaient la France » Editions Perrin - 1997 00h35 le 30 mai au-dessus de Colombes et de Gennevilliers. Message: « Danger aérien. » 01h25. Fin « Danger aérien ». 02h05. Deuxième message: « Danger aérien. » Tirs très nourris de la DCA. Éclatement des premières bombes. 2 h 17. On donne l'alerte. 2 h 35. Chute de bombes dans la région de Colombes et d'Argenteuil. Le bombardement s'étend sur une grand,e partie de la banlieue ouest. Sec, ce rapport de la Défense passive. Mais quelle nuit sanglante cachent ces formules ! 77 bombardiers se ruent à nouveau sur l'usine Gnôme et Rhône à Gennevilliers. Officiellement. Mais 4 usines de Colombes - dont Goodrich, Wattelet, Lobstein - prennent leur ration… Vers 02h30, le capitaine de sapeurs-pompiers de Gennevilliers entend une explosion plus violente que celles qui retentissent depuis une vingtaine de minutes. Et qui traduisaient des chutes dans l'emprise de la Centrale électrique, où le pavillon de deux étages du directeur et le bâtiment abritant la coopérative du personnel se sont effondrés. Le capitaine de sapeurs-pompiers cherche à entrer en contact avec le chef du secteur concerné par l'impact qu'il n'a repéré qu'au son. Impossible. Le téléphone ne fonctionne plus. Trois pompiers, alors expédiés en reconnaissance sous les bombes, découvrent, chemin faisant, l'horreur: de nombreux immeubles collectifs écroulés, des pavillons rasés ou gravement endommagés. Des appels au secours montent des décombres. Les opérations de sauvetage commencent alors que le raid se poursuit. À Colombes, 55 bombes causeront 30 morts!. 66 blessés, 3 276 sinistrés, 124 immeubles détruits, 260 endommagés. A Gennevilliers même, les sapeurs dégageront des corps jusqu'au matin: rue du Professeur-Calmette, rue Brenu, avenue de Paris, rue Henri-Barbusse où 15 civils ont trouvé la mort dans un hôtel de trois étages. Combien de morts? 43 au moins. Et, au terme du compte-rendu de la Royal Air Force, « 167 blessés ». Et 34 immeubles effondrés. Vingt autres endommagés. « Peu ou pas de dommages sur l'usine Gnôme et Rhône », reconnaît la RAF. Mais «des entreprises sont rayées de la carte: une petite usine d'appareils ménagers au 100, avenue de Paris, la Raffinerie des Corps gras d'Île-de-France au 120/122 de la même avenue, les ateliers de carrosserie des usines Chausson, aux 8,10, et 10 bis de la rue du Professeur-Calmette. On compte plus de 1 300 sinistrés. Le souffle des bombes a détruit les vitres et emporté des tuiles à 750 mètres autour de la zone bombardée3 ». Bombes encore à La Garenne-Colombes, à Suresnes, à Nanterre, à Argenteuil - 22 morts, 16 blessés, 200 immeubles détruits -, et jusqu'autour du bois de Boulogne, dans le 16e arrondissement de Paris. Pour Ernst Jünger, «de 2 heures à 4 heures du matin, les Anglais ont survolé la ville, jetant des bombes dans la boucle de la Seine. Je me suis éveillé de rêves d'îles, jardins et animaux et suis resté dans un demi-assoupissement, sursautant de temps à autre lorsque l'un des appareils se rapprochait, larguant ses bombes. Mais même dans mon sommeil, je suivais ce qui se passait et surveillais le danger. On croirait presque qu'on le domine dans le rêve ». « Le bombardement a continué intensément jusqu'à 3 h 45, précise le compte rendu de la Défense passive de Colombes. Message fin d'alerte à 04h19. » (texte communiqué par J-L Maillet)
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