Crash - Avro Lancaster - type I - s/n W4172 EM°X
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 17-11-2024
Date Nation Département Unité - Mission
09-03-1943 Angleterre/Common. Marne 207 Sq RAF Munich (All) - 8 avions
Localisation Près de Lavannes - 12 Km NE de Reims
Circonstances Abattu par chasseur de nuit (
Focke Wulf 190 - Photo du site www.pixstel.com
Fw190
) - Crash à 01h59 le 10/03
Commentaires Décollage 20h41 le 9/3 Langar, Nottinghamshire UK
Sources ** Ansa / l'Union / CWGC / BomberCommand / 207Sq / Listes des bombardiers et équipages perdus:
Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War
par WR
Listes des bombardiers et équipages perdus:
Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War
par WR Chorley
WR Chorley
/ RAFcommands / www.evasioncomete.be / www.conscript-heroes.com / Nat Archives UK / Ancestry.fr (source: Questionnaire PoW)
Historique 09/12/2012=Ajout lien vers page In Memory 12/06/2013=Ajout infos Brownhill,lien mission - 18/11/2021=Ajout rapports - 29/04/2024=Ajout comm PoW - 17/11/2024=Ajout helper
Grade Prenom Nom Poste Corps Etat Lieu d'Inhumation Commentaires
Sgt Richard Hall Warren Bomb RAF Décédé Cim Com de Lavannes (51) TJ 7 * 842606 - 32 ans - Fils de William et Muriel Warren, de Richmond, Surrey.
Sgt William Garvey Lishman Rad RCAF Prisonnier R/106427 - Né le 26-09-1916 - Foxwarren, Manitoba, Canada - Capturé le 15/03/943 vers Troyes (10) - Pow 27720 - Dulag Luft (18/03/43)/Stalag 344 Lamsdorf (26/03/43)/Stalag IV A Hohnstein (28/04/45) - S'évade du Stalag 344 le 26/05/43, est repris - Retour au Stalag le 04/06/43 - Libéré le 10/05/1945
Sgt George Sidney Margetson Msup RAF VR Décédé Cim Com de Lavannes (51) TJ 7 * 1336916 - 19 ans - Fils de George Henry et Louisa Jane Margetson, de Croydon, Surrey.
Sgt George Mortimore Mar RAF VR Décédé Cim Com de Lavannes (51) TJ 7 * 1392722 - 20 ans - Fils de George et Esther Mortimore, de Bexley Heath, Kent.
F/S Ivor Wood Pil RAF VR Décédé Cim Com de Lavannes (51) TJ 7 * 1255050 - 25 ans - Fils de Samuel et Annie May Wood, époux de Mary Evelyn Wood, de Putney, London
Sgt Gordon Isaiah Brownhill Mec RAF En fuite 649093 - Né le 29/06/1919 - Hamilton, Ontario, Canada - Fuite avec le réseau Comete - Pyrénées/Espagne/Gibraltar - Retour UK 29/06/1944 - Rapport WO 208/3314/1295
Sgt Richard Brown Nav RAF En fuite 1046183 - S'est posé près d'Avançon - Fuite par la Suisse et Gibraltar - Rapport WO 208/3318/1782
* L'astérique placé à la fin d'un lieu d'inhumation indique qu'il est confirmé
** Les sources sont citées chronologiquement en fonction des nouvelles informations reçues ou trouvées
Fiche tech Correspondance grades Abréviations utilisées Filières d'évasion Camps de Pow Bases RAF/USAAF Utilitaires
Compléments (rapports - helpers - récits - liens - photos)
Rapport de Brownhill - ( Our aircraft (a Lancaster) took off from Langar (near Nottingham) about 2200 hrs on 9 Mar 43. On the return flight from Munich we were attacked by night fighters, and the aircraft was set on fire.
I came down between 0200 and 0230 hrs (10 Mar) in a ploughed field about 30 miles N.E of Reims (Sheet 8, France 1 :250.000). I hid my parachute, mae west, and helmet in the bed of a stream among a patch of brambles, and began walking S.W. towards Reims. I walked till about 0900 hrs, avoiding any people I saw. I then lay up in a wood for four ou five hours, eating some on the ration in my aids box. About 1400 hrs I set off by compass, but after six hours found myself crossing a railway which I had already crossed. I continued part of the night and then lay up again I got into a marsh and had great difficulty in getting clear.
Eventually about 1000 hrs on 12 Mar I came to a lock on the Aisne – Marne Canal about 6 miles North on Reims. I was taken in by the lock keeper, who kept me for nearly a month and got in touch with an organisation which arranged my subsequent journey.
After crossing the frontier into Spain on 10 May I lost my companions in the mountains. I went on alone, and was arrested by a Spanish soldier 7 km, from the frontier. After two days in a village gaol I was taken to a military headquarters near the frontier and from there to the local police station, where I was photographed and finger-printed. After two days in a hotel I was sent to San Sebastian, where I was allowed to see the British Consul. The Spaniards then took me to Zarauz (two weeks in a hotel) and via Saragossa (two days in a gaol) to the camp at Miranda (about two weeks). After a few hours in Madrid I was sent to Gibraltar.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1295 - Traduction Google):
Notre avion (un Lancaster) a décollé de Langar (près de Nottingham) vers 22 h 00 le 9 mars 43. Lors du vol de retour de Munich, nous avons été attaqués par des chasseurs de nuit et l'avion a été incendié.
Je suis descendu entre 02h00 et 02h30 (10 mars) dans un champ labouré à environ 30 miles au N.E de Reims. J'ai caché mon parachute, Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West et mon casque dans le lit d'un ruisseau parmi un carré de ronces, et j'ai commencé à marcher vers le sud-ouest, direction Reims. J'ai marché jusqu'à environ 9h00, évitant toutes les personnes que j'ai vues. Je me suis ensuite allongé dans un bois pendant quatre ou cinq heures, en mangeant un peu sur la ration de ma trousse de secours. Vers 14h00, je suis parti à la boussole, mais après six heures, je me suis retrouvé à traverser une voie ferrée que j'avais déjà traversée. J'ai continué une partie de la nuit puis je me suis à nouveau reposé. Je suis entré dans un marais et j'ai eu beaucoup de mal à me dégager.
Finalement, vers 1000 heures le 12 mars, je suis arrivé à une écluse sur le canal Aisne - Marne à environ 6 miles au nord de Reims. J'ai été recueilli par l'éclusier qui m'a gardé pendant près d'un mois et a pris contact avec un organisme qui a organisé mon voyage ultérieur.
Après avoir franchi la frontière d'Espagne le 10 mai, j'ai perdu mes compagnons de montagne. J'ai continué seul, et j'ai été arrêté par un soldat espagnol à 7 km de la frontière. Après deux jours dans une prison de village, j'ai été emmené dans un quartier général militaire près de la frontière et de là au poste de police local, où j'ai été photographié et mes empreintes digitales ont été prises. Après deux jours dans un hôtel, j'ai été envoyé à Saint-Sébastien, où j'ai été autorisé à voir le consul britannique. Les Espagnols m'ont ensuite emmené à Zarauz (deux semaines dans un hôtel) et via Saragosse (deux jours dans une prison) au camp de Miranda (environ deux semaines). Après quelques heures à Madrid, j'ai été envoyé à Gibraltar.
Rapport de Brownhill - ( The following information was obtained from Brish personnal who have been rapatried.
While I was living with M. and Mme MAILLARD, on the canal North of Reims, a commercial traveller friend on theirs got in touch with an organisation. They also got in touch with a French Army captain who securedan identity card for me.
About the middle of Apr 43, the Maillard’s son took me to Reims, where I was kept 7-8 days. I was then taken to Arras by a member ot the organisation, and stayed in two houses for about seven days.
I was taken to Paris by the chief of the organisation for the Arras area. I stayed six days in a flat in Paris.
I left Paris with Courtney Mires ( ?) a member of the organisation, a British Group Captain, an RCAF pilot officer (French Canadian), a New Zeland sergeant (RAF), a British RAF sergeant, and two French guides ( a man and a woman). We went to Bordeaux by train. There was no control.
From Bordeaux we cycled with a guide to Dax, Bayonne (one night) and St Jean de Luz, whence we crossed the Pyrenees. I was arrested in Spain, as described in my report.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1295 – APPENDIX C - Traduction Google):
Les informations suivantes ont été obtenues de personnes britanniques qui ont été rapatriées.
Alors que j'habitais avec Mr et Mme Pierre et Louise Maillard*, sur le canal Nord de Reims, un de leurs amis voyageurs de commerce a pris contact avec un organisme. Ils ont également pris contact avec un capitaine de l'armée française qui m'a obtenu une carte d'identité.
Vers la mi-avril 43, le fils de Maillard m'a emmené à Reims, où j'ai été hebergé 7-8 jours. J'ai ensuite été emmené à Arras par un membre de l'organisation, et je suis resté dans deux maisons pendant environ sept jours.
J'ai été emmené à Paris par le chef de l'organisation de la région d'Arras. Je suis resté six jours dans un appartement à Paris.
J'ai quitté Paris avec Courtney Mires ( ?) membre de l'organisation, un Group Captain britannique, un officier pilote de l'ARC (canadien français), un sergent néo-zélandais (RAF), un sergent britannique de la RAF, et deux guides français (un homme et une femme). Nous sommes allés à Bordeaux en train. Il n'y avait aucun contrôle.
De Bordeaux, nous avons pédalé avec un guide jusqu'à Dax, Bayonne (une nuit) et St Jean de Luz, d'où nous avons traversé les Pyrénées. J'ai été arrêté en Espagne, comme décrit dans mon rapport.
* [Pierre Olivier Maillard était éclusier à Cauroy-lès-Hermonville (écluse Godat) - Il a été arrêté par la Gestapo le 10/08/1944 avec ses 3 fils dont 2 ont tenté de fuir et ont été abattus (Colbert et Serge) - Voir le récit complet sur maitron.fr]

RapportRapport de Brown - ( I took off from Langor about 1900 hrs, on 9 Mar 43 in a Lancaster aircraft to bomb Munich. On the way, while we are over Saarbrucken one of the engines caught fire, and almost immediately afterwards we were attacked by a fighter. The pilot gave the order to bale out, and I came down about 0300 hrs. (10 Mar) in some woods near Avançon (0 4804).
I hid my parachute in a ditch and then started walking. When I came to the river Retourne, I hit a main road, and I followed it S.W. until I reached Bazancourt (T 4291). Here I saw a German motor cycle patrol pass by, probably looking for survivors from my aircraft. By this time I twas getting light, and I approached a young Frenchman on the road. I speak a little French, and after I had told him who I was he took me to his home. He gave me some food and sheltered me for the remainder of that day (10 Mar). At night he gave me an old coat to put over my uniform, and I set off by myself, walking South.
At Beaumont-sur-Vesle, (T 4270) a Frenchman took me to the house of his sister-in-law, and I was allowed to rest. After a few hours I was give a packet of food, and I continued walking. I lay up near Conde-surMarne (T 4156) during the day and crossed the river Marne by an unguarded bridge. I then passed through Bergeres-les-Vertus (T 2738) and Fère-Champenoise T2524). About 0100 hrs. (12Mar) I reached Plancy (T 2304) and I spent that night in the open, sleeping in some chaff.
In the morning (12 Mar) I walked on to Mery-sur-Seine (France 1 :250 000, sheet 16, Y 1798). I received some help in this village and after spending the night there I was given civilian clothes and accompanied to Troyes. My helpers gave me directions to Maiche and gave me an address to go to.
From Troyes I caught the Paris-Cologne train. I had to change at Belfort, (sheet 66, 5°6E, 52°90N). I got lost on the station and had to go to the inquiry office and ask a German from which platform I could catch a train for Baume-les Dames. My helpers had advised me to travel at this time, as they said the control was very slack at night. I reached Baume-les-Dames (4°70E. 2°65N), about 0700 hrs. (14 Mar). I walked from here to Maiche (4°98E, 52°50N), arriving there about 2200 hrs. By this time I was feeling very tired and footsore.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3318/1782 – PART I - Traduction Google):
J'ai décollé de Langor vers 19 h 00, le 9 mars 43 dans un avion Lancaster pour bombarder Munich. En chemin, alors que nous sommes au-dessus de Sarrebruck, l'un des moteurs a pris feu, et presque immédiatement après, nous avons été attaqués par un chasseur. Le pilote a donné l'ordre de sauter et je suis descendu vers 03h00. (10 mars) dans un bois près d'Avançon (0 4804).
J'ai caché mon parachute dans un fossé puis j'ai commencé à marcher. Quand je suis arrivé à la rivière Retourne, j'ai pris une route principale, et je l'ai suivie S.O. jusqu'à ce que j'atteigne Bazancourt (T 4291). Ici, j'ai vu passer une patrouille allemande à moto, probablement à la recherche de survivants de mon avion. À ce moment-là, il commençait à faire jour et j'ai approché un jeune français sur la route. Je parle un peu français, et après lui avoir dit qui j'étais, il m'a emmené chez lui. Il m'a donné de la nourriture et m'a abrité pour le reste de la journée (10 mars). La nuit, il m'a donné un vieux manteau pour camoufler mon uniforme, et je suis parti seul, marchant vers le sud.
A Beaumont-sur-Vesle, (T 4270) un Français m'emmena chez sa belle-sœur, et je pus me reposer. Après quelques heures, on m'a donné un paquet de nourriture et j'ai continué à marcher. Je me suis arrêté près de Condé-sur-Marne (T 4156) dans la journée et j'ai traversé la Marne par un pont non gardé. Je suis ensuite passé par Bergères-les-Vertus (T 2738) et Fère-Champenoise (T2524). Vers 01h00. (12 mars) J'ai atteint Plancy (T 2304) et j'ai passé cette nuit à l'air libre, dormant dans de la paille.
Le matin (12 mars) j'ai marché jusqu'à Mery-sur-Seine (Y 1798). J'ai reçu de l'aide dans ce village et après y avoir passé la nuit, on m'a donné des vêtements civils et accompagné jusqu'à Troyes. Mes aides m'ont donné des indications pour Maiche et m'ont donné une adresse où aller.
De Troyes j'ai pris le train Paris-Cologne. J'ai dû changer à Belfort. Je me suis perdu dans la gare et j'ai dû me rendre au bureau des renseignements et demander à un Allemand à partir de quel quai je pouvais prendre un train pour Baume-les Dames. Mes assistants m'avaient conseillé de voyager à cette heure, car ils disaient que le contrôle était très lâche la nuit. J'ai atteint Baume-les-Dames (4°70E. 2°65N), vers 07h00. (14 mars). J'ai marché d'ici à Maiche (4°98E, 52°50N) et j'y suis arrivé vers 22h00. À ce moment-là, je me sentais très fatigué et j'avais mal aux pieds.
RapportRapport de Brown - ( In Maiche, I was unable to find the address I had been given and I spent the night sleeping in a truck in a garage. At dawn I went into the woods and waited there until about 0800 hrs. I then went back into the village and found the correct address. I spent two days here. On the morning of the third day I went with my helper and a friend on his, who had agreed to take me almost into Switzerland, by car to Trevillers, about seven kilometers N.E. of Maiche. Here he left us and the friend and I walked to a village somewhere near Courtefontaine Indevillers, about six kilometers N.E. on Trevillers. My unknown friend attended to some business during the day and returned to me about 1800 hrs. During the day I watched a German patrol of two men and two dogs. They appeared to pass at irregular intervals. The patrol was about 3 km. Behind the frontier.
When my companion returned we went into some woods south of Fuesse (5°18E.52°58N). He then left me, and about fifteen minutes later I continued Eastwards, running and crawling, until I could see the frontier post about 30 feet below me. The first town I reached in Switzerland was Soubey (5°25L, 52°55N). I got down on to a main road and was sitting by the roadside when I was overtaken by a Swiss douanier. He took me back to the frontier post at Clairble (phonetic spelling) (not marked on Europe Road Map, sheet 66). After I had a meal they took me back to Soubey, where I spent the night sleeping in a hut with some Swiss soldiers. I was thoroughly searched, and my maps and compass were taken from me.
Next morning (19 mar) I was taken by a gendarme to Saignelegier (5°18E, 52°50N). Here I was treated as a civilian refugee and put in gaol for seven days. On 26 Mar I was taken to Neufchatel and spent the next four days in prison.
I went to Berne on 30 Mar and was taken to see a Swiss colonel who interrogated me on service matters. The questions were chiefly navigational ones. Beyond stating that we used maps and stars I gave no information. I was also asked about German defences and mehods why we had changed from Manchesters to Lancasters.
I was later taken to the local internment centre, and a little later Major Fryth took me to see the Air Attache and the Military Attache.
I remained in Switzerland till 8 Jan 44.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3318/1782 – PART II - Traduction Google):
A Maiche, je n'ai pas pu trouver l'adresse qu'on m'avait donnée et j'ai passé la nuit à dormir dans un camion dans un garage. À l'aube, je suis allé dans les bois et j'y ai attendu jusqu'à environ 8 heures. Je suis ensuite retourné dans le village et j'ai trouvé la bonne adresse. J'ai passé deux jours ici. Le matin du troisième jour, je suis allé avec mon aide et un de ses amis, qui avait accepté de m'emmener presque en Suisse, en voiture jusqu'à Trevillers, à environ sept kilomètres au nord-est de Maïche. Ici, il nous a laissés et l'ami et moi avons marché jusqu'à un village quelque part près de Courtefontaine Indevillers, à environ six kilomètres au nord-est sur Trevillers. Mon ami inconnu s'est occupé de certaines affaires pendant la journée et est revenu vers moi vers 18 heures. Pendant la journée, j'ai observé une patrouille allemande de deux hommes et de deux chiens. Ils semblaient passer à intervalles irréguliers. La patrouille était à environ 3 km. Derrière la frontière.
Quand mon compagnon est revenu nous sommes allés dans des bois au sud de Fuesse (5°18E.52°58N). Il m'a ensuite quitté, et environ quinze minutes plus tard, j'ai continué vers l'est, en courant et en rampant, jusqu'à ce que je puisse voir le poste frontière à environ 30 pieds au-dessous de moi. La première ville que j'ai atteinte en Suisse était Soubey (5°25L, 52°55N). Je suis descendu sur une route principale et j'étais assis au bord de la route quand j'ai été rattrapé par un douanier suisse. Il me reconduisit au poste frontière de Clairbié. Après avoir mangé, ils m'ont ramené à Soubey, où j'ai passé la nuit à dormir dans une hutte avec des soldats suisses. J'ai été minutieusement fouillé et mes cartes et ma boussole m'ont été retirés.
Le lendemain matin (19 mars) j'ai été emmené par un gendarme à Saignelégier (5°18E, 52°50N). Ici, j'ai été traité comme un réfugié civil et mis en prison pendant sept jours. Le 26 mars, j'ai été emmené à Neufchâtel et j'ai passé les quatre jours suivants en prison.
Je suis allé à Berne le 30 mars et j'ai été conduit chez un colonel suisse qui m'a interrogé sur des questions de service. Les questions étaient principalement des questions de navigation. Au-delà de déclarer que nous avons utilisé des cartes et des étoiles, je n'ai donné aucune information. On m'a également posé des questions sur les défenses allemandes et les méthodes pour lesquelles nous étions passés de Manchester à Lancaster.
J'ai ensuite été emmené au centre d'internement local, et un peu plus tard, le Major Fryth m'a emmené voir l'attaché de l'air et l'attaché militaire.
Je suis resté en Suisse jusqu'au 8 janvier 44.
(A NOTER : les indication de lieu (X 0000), après les noms de localité, sont les références à utiliser avec le Traducteur de Coordonnées accessible depuis les Utilitaires du Menu Documentation - Ajouter devant la ou les lettres trouvées dans les grilles, pour obtenir xX0000)


Photo d'ensemble des tombes militaires de Lavannes (51) sur www.inmemories.com
Dossier sur la mission et le crash avec photos tombes sur olivier.housseaux.free.fr (Lien transmis par Claude Dannau)

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