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Extraits du Rapport d’accident (source SHD-Carton 2B142): Circonstances – Déclarations du Pilote-Moniteur : L’axe de l’avion n’étant pas parallèle à la direction du vent, je l’indiquai à l’élève et je pris les commandes pour virer légèrement à gauche et atterrir face au vent. Cette évolution fut un peu trop accentuée et l’appareil se trouva ainsi déporté dans la zone de départ d’où je voulus sortir en changeant de direction vers la droite. Dans ce mouvement l’appareil s’inclina brusquement à droite et je sentis l’avion échapper à mon contrôle. J’essayai alors de le rétablir et lorsque j’y parvins l’avion trop près du sol heurtait déjà celui-ci du plan gauche et se brisait ensuite sur une trainée d’une centaine de mètres. Mesures prises pour éviter le retour d’accidents dus à la même cause : Les accidents survenant à proximité du sol sont difficilement évitables dans les Ecoles de Pilotage. Ils constituent d’une manière générale un assez faible pourcentage si l’on tient compte du nombre considérable de départs et d’atterrissages qui sont effectués sur un même appareil. Ces accidents sont dus en général au fait que l’action du moniteur est toujours tardive et ce procédé ne peut être évité si l’on veut que les élèves s’instruisent pratiquement. Il est indispensable pendant l’instruction aérienne des élèves de les laisser aux prises avec les difficultés naissant des fautes de leur pilotage. Cette méthode a pour conséquence logique de ne permettre aux moniteurs d’intervenir à la limite permise par la sécurité aérienne et parfois un peu trop tardivement. Toutefois, et en raison des caractéristiques particulières du Goéland lorsque le train et les volets sont sortis, il a été ordonné aux moniteurs d’éviter toute manœuvre près du sol (moins de 100m) et de remettre les gaz dès qu’un doute sur les possibilités d’atterrissage surgit au cours d’une prise de terrain.
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