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Extrait du Compte-rendu d’accident (source SHD-Carton 2B146): Circonstances : L’adjudant moniteur Pilote Gouriou décolle à 8h15 pour faire de la voltige en double commande avec le Sergent Pilote Elève Orange, conformément aux ordres reçus. A 8h35 L’Adjudant-Chef Joignaux, un autre moniteur de la même Ecole, aperçoit un Morane 230, qu’on saura plus tard être celui de l’Adjudant Gouriou, écrasé au sol. Un seul témoin, Monsieur Roux Roger, qui labourait un champ à quelques mètres su point de chute prétend avoir suivi des yeux les dernières évolutions de l’appareil. Il déclare textuellement : "Je lui ai vu faire un looping vers 150 ou 200 mètres qui était bien réussi, recommencer un second, juste au-dessus de notre tête et c’est à la fin de celui-ci qu’il a percuté le champ". Résultat d l’examen de l’aéronef : Hélice, moteur, train d’atterrissage, plans et habitacles brisés, commandes d’ailerons, poste de commande brisés. Ceintures d’attache rompues. Rupture du fuselage au cadre arrière de la pace AR. Causes probables de l’accident : […] L’Adjudant Gouriou exécute un premier looping à environ 200 m. Au sortir de ce dernier, il lui est difficile d’évaluer la hauteur à laquelle il se trouvait, son altimètre ne pouvant la lui indiquer. Profitant de la vitesse acquise et alors que sa descente a été plus longue qu’il ne pensait, il repart pour un deuxième looping. Le contact avec le sol a lieu au moment où il allait sans doute redresser son appareil. La position de ce dernier indique qu’une cinquantaine de mètres auraient suffi pour sauver l’équipage
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