Recherche de France-Crashes 39-45

Date	Nation	Département	Unité	-	Mission
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 28-07-2022
14-01-1940	France	Morbihan	Ecole Elémentaire de PilotageEEP 27 Vannes		Vol de certification au pilotage entre Vannes et Rennes

Localisation	SO de Campénéac - 8 km NE Ploërmel
Circonstances	Collision avec le Luciole n°8087, piloté par le soldat Mouy, survenue après une manœuvre fortuite ou involontaire de la part du pilote-élève Raynaud - Fuselage coupé en deux par l'hélice du 8087, l'avion s'écrase et le pilote est tué sur le coup - 15h45 - Avion complètement détruit
Commentaires	Décollage 13h40 du terrain Vannes-Meucon (56) - Il y a des contradiction dans les différents rapports concernant l'immatriculation entre 7899 et 8087 et entre F-ARJY et F-ARYG
Sources **	Liste SHD / www.memoiredeshommes.sga / Archives SHD-Cartons 2B142-3D521
Historique	19/12/2016=Création - 26/12/2019=Ajout mission,circonst,comm av,sérial - 28/07/2022=Ajout rapport

Grade	Prenom	Nom	Poste	Corps	Etat	Lieu d'Inhumation	Commentaires
2eCl	Paul Victor Marius Louis	Raynaud	Pil	AAF	Décédé	Inconnu	21 ans - Né le 07/04/1918 à Puteaux (75) - Fils de Victor Adolphe et Germaine (Deprez) Raynaud - Tué sur le coup - Transporté à l'Hôpital de Coëtquidan - Cne de décès: Campénéac (56)

** Les sources sont citées chronologiquement en fonction des nouvelles informations reçues ou trouvées

Fiche de cet avion : à venir	Correspondance grades	Abréviations utilisées	Filières d'évasion	Camps de Pow	Bases RAF/USAAF	Utilitaires

Compléments (rapports - helpers - récits - liens - photos)

Extrait du Rapport d’accident (source SHD-Carton 2B142): Circonstances : D’après les renseignements recueillis auprès de certains témoins, entre autres un Officier et deux soldats de l’Armée Polonaise cantonnée à Campenac et un jeune français originaire de la localité, il en résulterait que, peu avant l’événement, l’avion piloté par Raynaud se trouvait en arrière et à gauche de l’avion piloté par Mouy ; les deux pilotes navigant d’Est en Ouest assez rapproché l’un de l’autre (40 à 60 mètres pour certains témoins). Quoi qu’il en soit, ceux-ci sont affirmatifs sur ce point, les deux avions volaient à côté l’un de l’autre formant groupe.
Pour une raison inconnue Raynaud se trouvant à gauche aurait semble-t-il manœuvré de façon à se placer à droite de Mouy.
Pendant cette manœuvre volontaire ou involontaire Raynaud passait sous l’appareil de son camarade, l’accrochage aurait eu lieu au moment précis où le premier débordait le second sur sa droite.
Résultat de l’examen de l’aéronef : L’appareil de Raynaud a été coupé en deux à 10 centimètres du plan fixe vertical, par l’hélice de l’avion de Mouy au cours de l’accrochage.
Presque aussitôt après le choc l’empennage s’est détaché du reste de l’appareil. Après une chute verticale, cette partie est tombée dans un pré à une distance de 150 mètres environ du point de chute de la seconde partie. Le reste de l’appareil a tout d’abord décrit quelques tours de vrilles à plat, puis déséquilibré a fait une chute verticale pour percuter au sol dans cette position.
Le moteur n’était qu’un amas informe de ferraille. La demi-cellule droite complètement brisée, la demi-cellule gauche pulvérisée : les habitables et reste du fuselage déformés, brisés, arrachés.
Il ne reste de ces débris que l’atterrisseur intact, les roues et les pneumatiques.