Crash du Romano R-80/82 - type 82 Source: Revue Camouflage et marques n°1 aviation française Et2 - s/n 164 |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 13-03-2023 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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24-05-1940 | France | Gironde | Centre d'Instruction de ChasseCIC Chartres | Vol de Chartres (28) vers Cazaux (33) - Section de 3 Romano (178, 164 et 171) |
Localisation | En mer, à 500m de la côte, près du Lt-dit Le Gurp - Cne de Grayan-et-l'Hopital - Environ 7 km S de Soulac-sur-Mer |
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Circonstances | Pour une raison inconnue (défaillance mécanique ou du pilote), l'avion descend d'une altitude de 200m et se pose sur l'eau - Vers 20h00 - Appareil détruit et rejeté sur la plage hormis le moteur |
Commentaires | Décollage 19h20, après escale, de St-Jean-d'Angely (17) - Les 2 autres appareils se posent à côté, sur la plage - L'un d'eux, le 178, a été légèrement endommagé par les vagues |
Sources ** | SHD-Carton 2B151 / memoiredeshommes.sga / C Dannau (source: 39-45.auzeau.fr) |
Historique | 19/12/2016=Création - 17/02/2019=Ajout mission, local,circonst,comm av,rapport,comm équip - 13/03/2023=Ajout inhum |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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Sgt | Lucien Georges Louis | Jacques | Pil | AAF | Décédé | Cim Com de St-Marcel (36) * | 20 ans - Né le 29/01/1920 à St-Marcel (36) - Noyé, corps rejeté par l'océan - Cne de décès: Grayan (33) |
S/Lt | André | Charpentier | Obs | AAF | Récupéré | Indemne (sauvé de la noyade par S/Lt Raymond, pilote du Romano n°178) |
Fiche de cet avion : à venir | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Extraits du témoignage du S/Lt pilote Charpentier, faisant office d'observateur (source: SHD): Après avoir survolé Soulac-sur-Mer, direction le camp de Cazaux, à partir de 200 mètres, l'avion a piqué suivant un angle pas trop fort, directement sur l'eau. Je ne puis me prononcer avec certitude sur les causes de l'accident.[…]L'avion s'est enfoncé et le Sergent Jacques et moi nous sommes dégagés assez péniblement. Le Sergent Jacques était blessé au visage. Nous nous sommes accrochés à l'extrêmité d'un plan supérieur, qui s'enfonçait peu à peu, et nous avons décidé de regagner la côte à la nage. L'appareil était tombé à cinq cents mètres environ de la côte. Nous avons nagé quelques instants; pendant cela le chef de patrouille, ayant remarqué notre absence, est revenu nous chercher, nous a aperçus et s'est posé sur la plage. L'autre appareil s'est posé aussitôt après. Chargé d'une poutre, le chef de patrouille s'est jeté à l'eau pour nous secourir. Il est arrivé épuisé et n'a pu poursuivre son effort pour aller à mon camarade qui était trop loin. Le Caporal chef Leprand s'est également jeté à l'eau pour nous secourir. Le cadavre du Sergent pilote a été retrouvé le lendemain matin, sur la côte. |