Crash - P-51 Mustang - Mk.IAs/n FD551 (41-37453) NM°P |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 24-09-2024 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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26-09-1943 | Angleterre/Common. | Seine Maritime | 268 Sq RAF | Op Ranger - secteur de Lisieux (14) |
Localisation | Près de La Neuville-Chant-d'Oisel |
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Circonstances |
Abattu par Focke Wulf 190 - Photo du site www.pixstel.comFw190 - |
Commentaires | Décollage 11h00 de Funtington, Sussex UK |
Sources ** |
Jean-Luc Maillet (sources : Tony Wood / Listes des chasseurs et équipages perdus: Royal Air Force - Fighter Command Losses of the Second World War par Norman LR Franks NLR Franks / rafcommands.com) / Ph Fosse / / Ancestry.fr (source: Quest PoW) / National Archives UK-Operations record bookORB 27-1563-40 |
Historique | 25/03/2015=Création - 24/09/2024=Modif depart,local/Ajout comm PoW,comm av,récit |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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F/O | Guy Edward Chaloner | Pease | Pil | RAF VR | Prisonnier | 120579 – Né le 02/09/1922 - Saleway, Worcs. UK - Blessé (bras cassé, éclats divers) - Capturé le 26/09/1943 vers Rouen (76) - PoW N° 3321 – Hôpital de Rouen (26/09/43)/Dulag Luft Oberursel (14/01/44)/Stalag Luft III Sagan (28/01/44)/Stalag III-A Luckenwalde (01/45-05-45) - †2022 Byron Bay, Australie |
Fiche de cet avion : à venir | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport F/O Pease: - ( With F/O Sutherland escaped from Rouen hospital December 43, at large 4 days, recaptured by Germans, 19 days C B. F.O Sutherland had lost one leg, and was repatriated early. We were not physically fit. Also evaded from Russians in order to come home.Original) - (Source : Questionnaire PoW – Arch UK via Ancestry – Traduction Google): Avec le F/O Sutherland, nous nous sommes évadés de l'hôpital de Rouen en décembre 1943, en liberté pendant 4 jours, repris par les Allemands, 19 jours au C B. Le F.O Sutherland avait perdu une jambe et a été rapatrié plus tôt que prévu. Nous n'étions pas en bonne forme physique. Nous avons également échappé aux Russes pour rentrer chez nous. Evasion F/O Pease Hal de Rouen::( The opportunity began to materialize when the soldier guarding them forgot his set of keys on Guy's bed when he accompanied him to the bathroom, which shows that the most trivial needs can lead to great deeds! Mac immediately took advantage of this oversight to take an imprint of the key on a sheet of toilet paper. After long hours of work, they made a first key from a spoon without practical success, the second attempt led to a functional key. They were able to go and get their uniforms and leave through the third floor window using the classic method of knotted sheets on the night of December 21, 1943. To leave the hospital grounds, they climbed over gates leading to a street at the back of the establishment (currently rue Stanislas Girardin), which was not easy for Mac, Guy having taken care of the crutches and the wooden leg. They had with them only 3 sandwiches for provisions, no plans and it was freezing cold. They managed to get out of the city, walking at night and hiding during the day. Some French people gave them some bread and they actually walked in the direction of Dieppe, crossing successively Déville les Rouen, Notre Dame de Bondeville, Le Houlme and Malaunay, as well as probably the surrounding countryside. On the morning of December 24, they were hiding in a ditch at the exit of Malaunay towards Montville and spotted two young girls on bicycles who were going to work in a nearby factory. They managed to make themselves understood and they took them to the house of my wife's parents, in the countryside about 1km away. This house was known for being very hospitable and had welcomed a few refugees in the years before the war. Luckily, my wife's mother, born in New York to French parents, spoke English. Our two very sick fugitives were naturally received, warmed up and 70 years later, Guy still remembered the "best pork chops of his life"! My wife, then aged 8, is the only person left to remember these two men lying on camp beds in her father's office. Given the times, the situation was very complicated. The "administrative situation" was discreetly settled with the mayor, a friend of the family, who would therefore not come to the town hall for 48 hours to take note of the mandatory declaration in these circumstances and it was necessary to find an exfiltration channel, unfortunately without success. According to Guy, and given their condition which did not allow them to continue, Mac and he decided to surrender and called the hospital.Original) – (source : Ph Fosse (entretien F/O Pease) – Traduction DC via Google): L'occasion commença à se concrétiser lorsque le soldat qui les gardait oublia son trousseau de clés sur le lit de Guy quand il accompagna ce dernier aux toilettes, ce qui démontre que les besoins les plus triviaux peuvent mener à de grandes actions ! Mac mit immédiatement cet oubli à profit pour prendre une empreinte de la clé sur une feuille de papier toilette. Après de longues heures de travail, ils réalisèrent une première clé à partir d'une cuiller sans succès pratique, le second essai mena à une clé fonctionnelle. Ils purent aller récupérer leurs uniformes et partirent par la fenêtre du troisième étage selon la méthode classique des draps noués dans la nuit du 21 décembre 1943. Pour quitter l'enceinte de l'hôpital, ils escaladèrent des grilles donnant sur une rue à l'arrière de l'établissement (actuellement rue Stanislas Girardin), ce qui ne fut pas simple pour Mac, Guy s'étant chargé des béquilles et de la jambe de bois. Ils avaient avec eux 3 sandwiches pour seules provisions, pas de plans et il faisait un froid rigoureux. Ils réussirent à sortir de la ville, marchant la nuit et se cachant le jour. Quelques français leur donnèrent un peu de pain et ils marchèrent en fait dans la direction de Dieppe, en traversant successivement Déville-les-Rouen, Notre-Dame-de-Bondeville, Le Houlme et Malaunay, ainsi que sans doute la campagne environnante. Le 24 décembre au matin, ils étaient cachés dans un fossé à la sortie de Malaunay en direction de Montville et repérèrent deux jeunes filles à bicyclette qui partaient travailler dans une usine proche. Ils réussirent à se faire comprendre et elles les emmenèrent à la maison des parents de mon épouse, dans la campagne à environ 1km de là. Cette maison était connue comme très hospitalière et avait accueilli notamment quelques réfugiés dans les années d'avant guerre. Par chance, la mère de mon épouse, née à New York de parents français, parlait donc anglais. Nos deux fugitifs très mal en point furent naturellement reçus, réchauffés et 70 ans plus tard, Guy se souvenait encore des « meilleures côtes de porc de sa vie » ! Mon épouse, alors âgée de 8 ans est la seule personne qui reste à se souvenir de ces deux hommes allongés sur des lits de camp dans le bureau de son père. Compte tenu de l'époque, la situation était très compliquée. La « situation administrative » fut discrètement réglée avec le maire, ami de la famille, qui ne passerait donc pas à la mairie avant 48 heures pour prendre connaissance de la déclaration obligatoire dans ces circonstances et il fallait trouver une filière d'exfiltration, malheureusement sans succès. Selon Guy, et compte tenu de leur état qui ne leur permettait pas de continuer, Mac et lui décidèrent de se rendre et firent téléphoner à l'hôpital. |