Crash - Halifax - type B II - s/n W7873 TL°W
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 01-03-2025
Date Nation Département Unité - Mission
16-04-1943 Angleterre/Common. Aisne 35 Sq RAF Madras Presidency Pilsen (Tchécoslovaquie) : usines armement Skoda
Localisation Le Long Pont - A la limite des Cnes de Marchais et de Liesse
Circonstances Touché par la flak à 22h56 à 16000 ft et évacué partiellement en parachute vers 22h58
Commentaires Décollage 21h16 le 16 Graveley , Cambridgeshire UK
Sources ** RafCommands.com / BomberCommand / CWGC / Richard Sobinski (source: Mr Chapelet) / Jean Pestel (source: Mairie de Liesse) / Alain Trouplin (source: www.veterans.gc.ca) / Ancestry.fr (source: Quest PoW) / Nat Archives UK
Historique .29/11/2013=Modif local - 06/09/2020=Ajout 4 photos - 25/03/2021=Ajout 2 liens,infos Bomb/Modif code av - 03/06/2021=Ajout rapports - 20/12/2023=Ajout Rapp - 24/06/2024=Ajout comm PoW - 01/03/2025=Ajout rapport perte
Grade Prenom Nom Poste Corps Etat Lieu d'Inhumation Commentaires
F/Lt Wyndham Rhydian Owen Pil RAF Prisonnier 115429 - DFC - Né le 11/06/1919 - Bridgend, South Wales UK - Capturé le 16/04/1943 à Reims (51) - Pow 1272 - Dulag Luft Oberursel (04/43)/Stalag Luft III Sagan (05/43)/Stalag III-A Luckenwalde (02/45-05/1945)
F/Sgt William George Allen Mec RAF En fuite 903697 - 27e mission - Fuite par l'Espagne avec réseau Comete - Rapport WO 208/3313/1251
P/O George Cruickshank Nav/B RAF VR Décédé Cim Com Liesse (02) TJ A.3-6 * 163732 - 22 ans - Fils de Jessie Cruickshank; neveu de Catherine Mutch, de Edinburgh UK
F/Sgt John Reid Martyn Bomb RCAF Décédé Cim Com Liesse (02) TJ A.3-6 * R/133280 - 24 ans - Né le 24/05/1918 - Fils de John Blake et Margaret Clark Martyn, de Haney, British Columbia, Canada.
F/Sgt David Ronald Bradley Rad/M RAF En fuite 1377851 - 27e mission - Fuite avec réseau Comete par Pyrénées/Espagne/Gibraltar - Rapport WO 208/3313/1252
F/Sgt Cyril Bourne Mit RAF VR Décédé Cim Com Liesse (02) TJ A.3-6 * 933423 - 21 ans - Fils de Herbert Walter et Alice Bourne; conjoint de Gladys Sylvia Bourne, de Bellingham, London UK
Sgt Joseph William Young Mit RAF VR Décédé Cim Com Liesse (02) TJ A.3-6 * 1216336 - 22 ans - Fils de Joseph Topham et Edith Young, de Kempston, Bedfordshire UK
* L'astérique placé à la fin d'un lieu d'inhumation indique qu'il est confirmé
** Les sources sont citées chronologiquement en fonction des nouvelles informations reçues ou trouvées
Fiche tech Correspondance grades Abréviations utilisées Filières d'évasion Camps de Pow Bases RAF/USAAF Utilitaires
Compléments (rapports - helpers - récits - liens - photos)
Rapport de perte K.1 - (Circonstances of loss
1. On the outward journey, while flying straight and level at 16,000 ft. (with George in), in Champagne area (position not known more precisely) a burst of flak occurred under the aircraft at 2256 hrs. The S.I. engine at once caught fire and began to burn furiously, and the S.O engine went u/S. The Flight engineer cut off the petrol to the S.I. engine and tried to feather it but was not able to do so. The fire began to spread very rapidly, but no explosion took place, at least while the two men interrogated were still in the aircraft. There was no time for fire drill. The aircraft was pulled over on to its back by the torque from the port engines, but the Pilot managed to right it. The aircraft now be spiralling and loosing height. The Pilot gave orders to stand by for baling out. The Flight engineer unplugged his intercom. and went to the forward hatch to try to open it, but it jammed.. Eventually he opened it and then went back to get his parachute. By the time he got back to the Wireless Operator and probably the Navigator had both baled out. The order of baling-out was probably Navigator, Wireless Operator, Flight engineer. The Flight engineer baled out at about 3,000 ft. and after he left the aircraft he saw it begin to disintegrate - engine coming off etc. After landing the Flight engineer and the Wireless Operator saw the aircraft burning furiously in the next field, and reported it was obviously a complete write-off and that no apparatus could possibly be recovered from it.
2. The flak burst which caused the damage was not actually seen by the crew, but they have no doubt it was flak, as the Wireless Operator saw two more flak bursts on the starboard side a moment later. It was the first burst of the salve that did the damage.
Original
) - PARTIE I - AIR 14/1442 F/Sgts Allen et Bradley - source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
Circonstances de la perte :
1. Au cours du voyage aller, alors que l'avion volait en ligne droite et en palier à 16 000 pieds (avec Nom donné au pilote automatiqueGeorge enclenché), dans la région de Champagne (position non connue avec plus de précision), une explosion de DCA s'est produite sous l'avion à 22 h 56. Le moteur S.I. a immédiatement pris feu et a commencé à brûler furieusement, et le moteur S.O. est passé au-dessus du sol. Le mécanicien de bord a coupé l'alimentation en essence du moteur S.I. et a essayé de le mettre en drapeau mais n'y est pas parvenu. Le feu a commencé à se propager très rapidement, mais aucune explosion n'a eu lieu, du moins tant que les deux hommes interrogés étaient encore dans l'avion. Il n'y a pas eu de temps comme pour un exercice d'incendie. L'avion a été renversé sur le dos par le couple des moteurs bâbord, mais le pilote a réussi à le redresser. L'avion est alors parti en spirale et a perdu de l'altitude. Le pilote a donné l'ordre de se tenir prêt pour l'éjection. Le mécanicien de bord a débranché son interphone. et s’est dirigé vers la trappe avant pour essayer de l'ouvrir, mais elle était bloquée. Il finit par l'ouvrir et retourna chercher son parachute. Au moment où il revint vers l'opérateur radio et probablement le navigateur, ils avaient tous les deux sauté. L'ordre de saut était probablement le navigateur, l'opérateur radio et le mécanicien navigant. Le mécanicien navigant sauta à environ 3 000 pieds et après avoir quitté l'avion, il le vit commencer à se désintégrer - le moteur se détachait, etc. Après l'atterrissage, l'ingénieur navigant et l'opérateur radio virent l'avion brûler furieusement dans le champ suivant et rapportèrent qu'il s'agissait manifestement d'une perte totale et qu'aucun appareil ne pouvait en être récupéré.
2. L'explosion de flak qui a causé les dégâts n'a pas été réellement vue par l'équipage, mais ils n'ont aucun doute qu'il s'agissait de flak, car l'opérateur radio a vu deux autres explosions de flak sur le côté tribord un instant plus tard. C'est la première explosion de la salve qui a causé les dégâts.
Rapport de perte K.1 - (Weather conditions :
3. Clear. Full moon.
Enemy defences:
4. The crew had seen some flak in this particular area some little while before they reached it. There was no searchlights at the time and no fighters were seen on this trip.
5. They reported seeing another aircraft shot down by flak in the same area half an hour later. (There is some doubt …)
Aircraft details:
6. S.I. engine was Merlin XXII. Other three were Merlin XX. A central overload tank was being carried (230 gallons capacity). The Flight engineer had previously drawn some of this petrol off into the wing tanks and there was probably about 80 gallons left at the time. The Flight engineer did not think this tank caught fire.
Intelligence Information:
7. A heavily fortified hut was seen about 1 mile from the gun positions - no further details. They were told during their escape that isolated gun positions were being set up in this part of France.
General Remarks of Crew:
8. They never thought a fire could spread so rapidly in a metal aircraft!
Points of Special Interest:
(1) Apparently it was the first burst of the flak salve that brought them down (the aircraft had been flying straight and level).
(2) An engine immediately caught fire and the fire spread very rapidly.
Original
) - PARTIE II - AIR 14/1442 – (F/Sgts Allen et Bradley - source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
Conditions météorologiques :
3. Clair. Pleine lune.
Défenses ennemies :
4. L'équipage avait vu de la Flak dans cette zone précisément peu de temps avant de l'atteindre. Il n'y avait pas de projecteurs à ce moment-là et aucun chasseur n'a été vu lors de cette mission.
5. Ils ont rapporté avoir vu un autre avion abattu par la Flak dans la même zone une demi-heure plus tard. […]Détails de l'avion
6. Le moteur intérieur tribord était un Merlin XXII. Les autres trois étaient des Merlin XX. Un réservoir central supplémentaire était embarqué (capacité de 230 gallons). Le mécanicien de bord avait précédemment transféré une partie de cette essence dans les réservoirs des ailes et il restait probablement environ 80 gallons à ce moment-là. Le mécanicien de bord ne pense pas que ce réservoir a pris feu.
Renseignement :
7. Une casemate fortement fortifiée a été vue à environ 1 mile des positions des canons - pas d'autres détails. Lors de leur fuite, on leur a dit que des positions isolées de tirs étaient en train d'être installées dans cette partie de la France.
Remarques générales de l'équipage :
8. Ils n'auraient jamais pensé qu'un incendie puisse se propager aussi rapidement dans un avion en métal !
Points d'intérêt particulier :
(1) Apparemment, c'est la première rafale de la défense anti-aérienne qui les a fait tomber (l'avion volait droit et en palier).
(2) Un moteur a immédiatement pris feu et l’incendie s’est propagé très rapidement.

Rapport de fuites (Sgts Allen et Bradley) - (Appendix C - One of the peasants whom we met near La Malmaison about 1500 hrs on 18 Apr 43 was named Eugene. He was accompanied by Robert, (a baker's assistant), and a Polish labourer. It was these men who supplied us with civilian clothes. At dusk Robert took us to his mother's house on the outskirts of La Malmaison. Later, we removed to the house of the baker who was Robert's employer. We do not know his name. About 2000 hrs on 19 Apr 43 we were taken to a third house. We told Robert that we wished to go to Reims. He said that in that case he would take us there and introduce us to his brother, who lived in Reims. About 0445 hrs on 19 Apr, Robert and Eugene took us to Amifontaine. When we found that no trains for Reims were stopping here that day, they took us another station, the name of which we cannot remember precisely. It sounded something like "La sistienne" (not marked on the map), but may have been St. Erme. On the way here we met a woman of about 45, whose name do not know. Robert and Eugene then left us, and the woman took us to a seedsman's shop in St Erme (?). Here we met Constance, a man of about 50. He told us that there were Gestapo officials at the railway station, who were looking for two English airmen, and that we must stay for the night at his house. He inspected our identity disc, and took our maps and our Belgian and Dutch currency from us. Later he told us that he was a member of an organisation and added that a Halifax aircraft had crashed some time before hear his house. He did not tell us the names or fates of its crew. Constance gave us each a pair of new civilian shoes. Next morning, 20 Apr, a forestry official took Allen on the back of his motor cycle to Laon, while Constance took Bradley there by bus. We all met at a cafe, and in a short time were joined by two women from Paris. These women were Mme. Benech and the Marquise de Bizien, alias "Leslie". At 1530 hrs the women took us by train to Paris, where we went to Mme. Benech's flat at 7, rue Alfred Bruneau, near the Trocadero. We remained here until 3 May 43. "Leslie" told us that she was a member of an organisation which was concerned with the entry of agents by parachute, and that her organisation no longer dealt with R.A.F. evaders. Original) - PARTIE I - source : Nat Arch UK WO208/5582/1251-1252 - Traduction Ph Laroyenne
APPENDIX C - L'un des paysans que nous avons rencontrés près de La Malmaison [02] vers 15 heures le 18 avril 43 s'appelait Eugène. Il était accompagné de Robert (un aide-boulanger) [il peut s'agir de Robert Zigan] et d'un ouvrier polonais. Ce sont ces hommes qui nous ont fourni des vêtements civils. Au crépuscule, Robert nous a emmené chez sa mère, à la périphérie de La Malmaison. Plus tard, nous avons déménagé chez le boulanger qui était l'employeur de Robert. Nous ne connaissons pas son nom. Vers 20 heures, le 19 avril 1943, nous avons été emmenés dans une troisième maison. Nous avons dit à Robert que nous souhaitions aller à Reims. Il nous a dit que dans ce cas il nous y conduirait et nous présenterait son frère qui habitait Reims.
Vers 4 h 45 le 19 avril, Robert et Eugène nous ont emmenés à Amifontaine [02] . Lorsque nous avons constaté qu'aucun train pour Reims ne s'arrêtait ici ce jour-là, ils nous ont emmenés dans une autre gare dont nous ne pouvons nous rappeler précisément le nom. Cela ressemblait à "La sistienne" (non indiqué sur la carte), mais c'était peut-être Saint-Erme.
En chemin, nous avons rencontré une femme d'environ 45 ans dont nous ne connaissons pas le nom. Robert et Eugène nous ont ensuite quittés et la femme nous a emmenés chez un semencier à St-Erme (?). Ici, nous avons rencontré Constance, un homme d'une cinquantaine d'années. Il nous a dit qu'il y avait à la gare des agents de la Gestapo qui recherchaient deux aviateurs anglais et que nous devions passer la nuit chez lui. Il a inspecté notre plaque d'identité et nous a pris nos cartes et notre monnaie belge et néerlandaise. Plus tard, il nous a dit qu'il était membre d'une organisation et a ajouté qu'un avion d'Halifax s'était écrasé quelque temps avant qu’on arrive chez lui. Il ne nous a pas donné les noms ni le sort de son équipage.
Constance nous a offert à chacun une paire de chaussures civiles neuves. Le lendemain matin, le 20 avril, un agent forestier a emmené Allen à l'arrière de sa moto jusqu'à Laon, tandis que Constance y emmenait Bradley en bus. Nous nous sommes tous rencontrés dans un café et peu de temps après, nous avons été rejoints par deux femmes de Paris. Ces femmes étaient Mme Benech et la Marquise de Bizien alias Leslie. A 15h30, les femmes nous ont emmenés en train à Paris où nous sommes allés à l’appartement de Mme Benech au 7 rue Alfred Bruneau, près du Trocadéro. Nous sommes restés ici jusqu'au 3 mai 43. "Leslie" nous a dit qu'elle était membre d'une organisation qui s'occupait de l'entrée des agents parachuté et que son organisation ne s'occupait plus des évadés de la R.A.F.
Rapport de fuite (Sgts Allen et Bradley) - ( She told us, however, that she would put us in touch with an organisation which could help us. While here we were given new civilian clothes. After some time we were visited by M. Paul. He asked Allen for his identity discs - Bradley having meanwhile lost his. Paul also asked us the names of the other members of our crew, our squadron and station number, and where our aircraft had crashed. On 1 May we were taken to a photographer to be photographed. About 2130 hrs on 3 May Mme. Benech took us to a Metro station, where we were met by Paul. He took us to a flat occupied by M. Fouquerel in No. 10 rue de Oudinot, where we met Group Captain Whitley, and Sgts. Davies and Strange. On the morning of 6 May a girl took us to a park where Paul and "Leslie" met us with a car. We were then taken to the house of Dr. Tinel, 254, Boulevard St. Germain, where we stayed until 17 May. There was an R.C.A.F. sergeant here, but we cannot remember his name. While here a girl brought us identity cards and workmen's papers. About 1900 hrs on 17 May a woman helper took us to the grounds of of the University of Paris, where we met Paul and Jacques. Jacques gave us 1000 French francs each and took us to the Gare d'Austerlitz. On our way there were joined by a Free Frenchman named Jean. It was discovered that his identity card was not in order and he had to leave us. At 2030 hrs, with Jacques and two other Frenchmen, we boarded the train for Toulouse. Just after Orleans a German officer came along the train and inspected our papers. There was no further incident during the journey. We arrived at Toulouse at 0800 hrs on 18 May. At 1500 hrs we caught a train to Foix, where we arrived at 1900 hrs. We stayed that night in a very poor kind of hotel. Next morning, 19 May, we were joined by Jean, The Frenchman whom we had met on our way to the Gare d'Austerlitz. At 1900 hrs Jacques handed us over to a Spanish guide, who had with him a Free French sailor named Michel. Jacques then left us. Our Spanish guide then led us towards the Spanish frontier. We had with us a load of bread and six hard-boiled eggs. We walked until 0300 hrs on 20 May, when our guide told us that we were passing "through the German lines". Original) - PARTIE II - source : Nat Arch UK WO208/5582/1251-1252 - Traduction Ph Laroyenne
Elle nous a cependant dit qu'elle nous mettrait en contact avec un organisme qui pourrait nous aider. Pendant notre séjour, on nous a donné de nouveaux vêtements civils. Après quelque temps, nous avons reçu la visite de Mr Paul. Il a demandé à Allen sa plaque d'identité - Bradley ayant entre-temps perdu la sienne. Paul nous a également demandé les noms des autres membres de notre équipage, notre numéro d'escadron et de la base, ainsi que l'endroit où notre avion s'était écrasé. Le 1er mai, nous avons été emmenés chez un photographe pour être photographié.
Vers 21h30 le 3 mai, Mme Benech nous a emmenés dans une station de métro où nous avons été accueillis par Paul. Il nous a emmenés dans un appartement occupé par Mr Aimable Fouqurel au n° 10 de la rue de Oudinot où nous avons rencontré le Gr/Capt Whitley et les Sgts Davies et Strange. Le matin du 6 mai, une fille nous a emmenés dans un parc où Paul et « Leslie » nous ont accueillis en voiture. Nous avons ensuite été conduits chez le Dr Jules Tinel, 254 boulevard Saint-Germain, où nous sommes restés jusqu'au 17 mai. Il y avait là un sergent de la R.C.A.F. mais nous ne nous souvenons pas de son nom. Pendant notre séjour, une jeune fille nous a apporté des cartes d'identité et des papiers d'ouvrier.
Le 17 mai, vers 19 heures, une aide nous a emmenés dans l'enceinte de l'Université de Paris, où nous avons rencontré Paul et Jacques. Jacques nous a donné 1000 francs français chacun et nous a emmenés à la gare d'Austerlitz. Sur notre chemin, nous avons été rejoints par un Français libre nommé Jean. On a découvert que sa carte d'identité n'était pas en règle et il a dû nous quitter. A 20h30, avec Jacques et deux autres Français, nous sommes montés à bord du train pour Toulouse.
Juste après Orléans, un officier allemand est arrivé dans le train et a inspecté nos papiers. Il n'y a eu aucun autre incident pendant le voyage.
Nous sommes arrivés à Toulouse le 18 mai à 8 heures. A 15h00 nous avons pris un train pour Foix, où nous sommes arrivés à 19h00. Nous avons passé la nuit dans un hôtel très médiocre. Le lendemain matin, 19 mai, nous avons été rejoints par Jean, le Français que nous avions rencontré en route vers la gare d'Austerlitz. A 19 heures, Jacques nous a remis à un guide espagnol qui avait avec lui un marin français libre nommé Michel. Jacques nous a alors quitté. Notre guide espagnol nous a ensuite conduit vers la frontière espagnole. Nous avions avec nous du pain et six œufs durs. Nous avons marché jusqu'à 3 heures du matin le 20 mai lorsque notre guide nous a annoncé que nous passions "à travers les lignes allemandes".
Rapport de fuite (Sgts Allen et Bradley) - ( Shortly after this we lay up for a time. At 2100 hrs on 21 May, we were joined by a second guide, who said he was taking us into Andorra. We then had a very difficult walk through the mountains, and arrived at Andorra Vieille about 200 hrs on 22May. Our second guide left us just before we arrived here. Our first guide took us to the cafe-hotel de Pyrenees, where the owner, Fransisco Perez, received us, and changed our French money into Spanish currency. Our guide then left us. We stayed with Perez until 24 May At 2200 hrs on 24 May a Spanish innkeeper took us by car to a point just of the Andorran-Spanish frontier. We then walked across country to a farm, where we were joined by another Spaniard. We walked on until 1000 hrs on 25 May, when our guide left us in a wood, and we rested. About 1400 hrs our guides returned with a third Spaniard, Antonio, and some food. Just before dark we left for the innkeeper's village, the name of which we do not know. We arrived here about midnight. While here we wrote a letter to the British Consul in Barcelona. We stayed here until 27 May, but from 0400 hrs each day until dusk we hid in some woods near the village. At 2100 hrs on 27 May the innkeeper and one of the guides came for us. For three days we walked across country, sleeping in barns at night. On 31 May we arrived at a small town. Here we met a Frenchman named Jacques, whom we had not seen before. With this man and Antonio we caught a train to Barcelona, where we arrived about 1100 hrs on 1 Jun. We then went by taxi to the British Consulate. Later we were taken to the Police station. At the Consulate, Allan's hair was faked to make him appear older, and we were told to say that we were English civilians who had escaped from France. Allen was told to say that he introduced us to the Chief of Police, who made no difficulty about issuing us with Spanish identity cards. We then returned to the Consulate where we stayed till 4 Jun., when we left by train for Madrid, with a member of Frenchmen. We arrived at Madrid at 1800 hrs on 5 Jun, and went to the British Embassy, where we met Mr. Cresswell and S/Ldr Taylor. We stayed in the Embassy until 17 Jun, when we left by train for La Linea. We arrived at Gibraltar on the following afternoon.Original) - PARTIE III - source : Nat Arch UK WO208/5582/1251-1252 - Traduction Ph Laroyenne
Peu de temps après, nous nous sommes arrêtés un moment. Le 21 mai à 21 heures, nous avons été rejoints par un deuxième guide qui nous a dit qu'il nous emmenait en Andorre. Nous avons ensuite fait une marche très difficile à travers les montagnes et sommes arrivés à Andorre-la-Vieille vers 20h00 le 22 mai. Notre deuxième guide nous a quittés juste avant notre arrivée ici. Notre premier guide nous a emmenés au café-hôtel des Pyrénées, où le propriétaire, Fransisco Perez, nous a reçus et a changé notre argent français en monnaie espagnole. Notre guide nous a ensuite quitté. Nous sommes restés avec Perez jusqu'au 24 mai.
Le 24 mai à 22 heures, un aubergiste espagnol nous a emmenés en voiture jusqu'à un point situé juste à la frontière andorrano-espagnole. Nous avons ensuite traversé la campagne jusqu'à une ferme où nous avons été rejoints par un autre Espagnol. Nous avons marché jusqu'à 10 heures le 25 mai lorsque notre guide nous a laissés dans un bois et nous nous sommes reposés.
Vers 14 heures, nos guides sont revenus avec un troisième Espagnol, Antonio, et de la nourriture. Juste avant la nuit, nous sommes partis pour le village des aubergistes dont nous ne connaissons pas le nom. Nous sommes arrivés là vers minuit. Pendant notre séjour, nous avons écrit une lettre au consul britannique à Barcelone. Nous sommes restés ici jusqu'au 27 mai mais de 4 heures du matin jusqu'au crépuscule, nous nous cachions dans des bois près du village. Le 27 mai à 21 heures, l'aubergiste et l'un des guides sont venus nous chercher. Pendant trois jours, nous avons marché à travers la campagne, dormant la nuit dans des granges.
Le 31 mai, nous sommes arrivés dans une petite ville. Ici, nous avons rencontré un Français nommé Jacques, que nous n'avions jamais vu auparavant. Avec cet homme et Antonio, nous avons pris un train pour Barcelone où nous sommes arrivés vers 11 heures le 1er juin. Nous sommes ensuite allés en taxi au consulat britannique. Plus tard, nous avons été emmenés au poste de police. Au Consulat, les cheveux d'Allan ont été teints pour le faire paraître plus âgé, et on nous a dit de dire que nous étions des civils anglais échappés de France. On a dit à Allen qu'il allait nous présenter au chef de la police, qui n'a fait aucune difficulté pour nous délivrer des cartes d'identité espagnoles. Nous sommes ensuite retournés au Consulat où nous sommes restés jusqu'au 4 juin, date à laquelle nous sommes partis en train pour Madrid avec un membre français. Nous sommes arrivés à Madrid le 5 juin à 18 heures et nous sommes rendus à l'ambassade britannique où nous avons rencontré Mr Cresswell et le S/Ldr Taylor. Nous sommes restés à l'ambassade jusqu'au 17 juin, date à laquelle nous sommes partis en train pour La Linea. Nous sommes arrivés à Gibraltar le lendemain après-midi.

Autres aidant cité par le site evasioncomete :
- Famille Pondin, La Malmaison (02)
- Mr Derseaux, La Malmaison (02)
- Mr Moulin, hôtelier à Foix (09)

Vue générale du carré militaire de Liesse sur www.inmemories.com
Photos F/Sgt John R Martyn et documents sur www.veterans.gc.cat (Lien transmis par Alain Trouplin)

Tombe P/O Cruickshank
P/O Cruickshank (Photo C Dannau)
Tombe F/Sgt Martyn
F/Sgt Martyn (Photo C Dannau)
Tombe F/Sgt Bourne
F/Sgt Bourne (Photo C Dannau)

Tombe Sgt Young
Sgt Young (Photo C Dannau)


Droits d'auteur, pour le concept du programme, enregistrés, www.copyrightdepot.com sous le numéro 00051925 -
Explications des menus par passage du curseur sur les menus crash possible St-Quentin-le-Petit (d'après doc RCAF) - ORB AIR-27-380-8 - 14-1442-590 - 3313_1251_1252_ALLEN_BRADLEY. English translation by passage of the cursor (toolstips) - Fonds d'écran : www.malysvet.net