Crash - Avro Lancaster - Mk.III - s/n W5002 QR°L "Pride of London"
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 28-05-2025
Date Nation Département Unité - Mission
15-08-1943 Angleterre/Common. Eure 61 Sq RAF 5 Grp Bombardement sites industriels Milan (Italie) - 199 appareils
Localisation Les Mardelles - Cne de Rugles - 8 km NE L'Aigle
Circonstances Intercepté au vol aller par un chasseur de nuit piloté par Lt Detlef Grossfüss 2./JG2 - Avion en feu évacué en parachute seulement par le pilote
Commentaires Décollage 22h29 le 15 de Syerston , Nottinghamshire UK
Sources ** J-L Maillet (sources: Lost bombers / CWGC) / Conscript-Heroes / mairiedecheronvilliers
Historique 19/06/2011=Création - 21/01/2014=Ajout lien rapport E&E - 11/05/2014=Ajout photos - 26/01/2015=Ajout nom av,lien - 24/08/2018=Ajout lien - 27/10/2019=Ajout 3 liens,rapport,infos Pil - 28/05/2025=Ajout Rapports,infos équip
Grade Prenom Nom Poste Corps Etat Lieu d'Inhumation Commentaires
Sgt Gordon Arthur Ernest Angwin Rad/M RAF VR Décédé Memorial Runnymede UK - Plan - P140 1386110 – 21 ans – Né le 04/07/1921 ?) - Fils de Ernest et Maude Blanche Angwin, de Westminster, London UK
Sgt Kenneth Thomas Brentnall Mec RAF VR Décédé Cim com Rugles (27) T2 * 1477508 – 21 ans - Né le 12/01/1922 Burton Upon Trent, Staffords. UK - Fils de Cyril Frank Bowley et Ethel May (Mason) Brentnall, de Rangemore, Staffordshire UK
F/O Tom Downing Nav RAF VR Décédé Memorial Runnymede UK - Plan - P124 * 131604 – 21 ans - Fils de Herbert et Eliza Downing, de Hull UK - 5eOp -
Sgt James John Griffin MitA RAF VR Décédé Cim com Rugles (27) T1 * 1153700 – 23 ans – Fils de Llewellyn et Florence Annie Griffin, Bath, Somerset UK
P/O Conrad Larnach Bomb RAF VR Décédé Cim com Rugles (27) T3 * 149693 – Né en 1921 Durham UK - Fils de Conrad et Elizabeth Ann (Stephenson) Larnach
Sgt Percival Victor Matthews Pil RAF Echappé 658607 - Né le 07/01/1921 - Maidstone, Kent UK - Seul rescapé - Rapatrié Nov 43 Op. Oriel (SIS n°73) par Lysander (161 Ss) - Rapport WO 208/3316/1559
F/Sgt John Edward Walden MitS RAAF Décédé Cim com Rugles (27) T4 * 425386 – 27 ans – Né le 22/08/1915 Burketown, Queensland, Australia - Fils de Robert John et Kathleen Annie (McArdie) Walden, de Woombye, Queensland, Australia
* L'astérique placé à la fin d'un lieu d'inhumation indique qu'il est confirmé
** Les sources sont citées chronologiquement en fonction des nouvelles informations reçues ou trouvées
Fiche tech Correspondance grades Abréviations utilisées Filières d'évasion Camps de Pow Bases RAF/USAAF Utilitaires
Compléments (rapports - helpers - récits - liens - photos)
Rapport de perte K.89 - ( Sgt Matthews P.K. Capt. and Pilot on 11th operation.
Briefed Outward Route: Base - Selsey Bill - Cabourg - Lac Du Bourget – Target
1. The Lancaster took off from Syerston at about 2230 hours in good weather and a full moon. Course was set at 2300 hours and the Pilot climbed on track to the English coast. The French coast was crossed at 16,500 ft., at Caen, dead on track and time.
2. Just after crossing the coast the Rear Gunner reported an unidentified aircraft on the starboard quarter. The Pilot executed a steep diving turn to starboard and the aircraft passed to port and was identified as a Beaufighter. During this incident Monica, set to give warning at 600 yards, functioned perfectly, the pips increasing in speed as the fighter approached and decreasing in speed as she overtook. The Rear Gunner remarked on the excellence of the device.
3. Sgt. Matthews then turned back on the course and 2 or 3 minutes later, without any warning from Monica or either gunner, the Lancaster was attacked by a fighter with cannon and machine gun fire. The attack appeared to come from astern and red flashes, which may have been tracer, filled the cockpit. There was a tearing sound in the fuselage, the whole aircraft vibrated violently and Sgt. Matthews could hear shells impacting and exploding behind him. He immediately executed a very steep diving turn to starboard.
4. Three or four secondes later a wall of red flames shot up from the vicinity of the forward escape hatch and enveloped the Pilot and the Flt/engineer who was sitting beside him. Sgt. Matthews pulled down his goggles and then tried to regain control, but the cockpit was now filled with thick white smoke which blotted out everything and he was quite unable to see his instruments.
Original
) - PARTIE I - AIR 14/1442/352 - source : Nat Arch UK - Traduction DC via Google Lens):
Sgt Matthews P.K. Capt. and Pilot on 11th operation.
Itinéraire aller issu du briefing : Base - Selsey Bill - Cabourg - Lac du Bourget – Cible
1. Le Lancaster a décollé de Syerston vers 22 h 30 par beau temps et pleine lune. Le cap a été pris à 23 heures et le pilote est monté sur le bon itinéraire vers la côte anglaise. La côte française a été franchie à 16 500 pieds, à Caen, en pleine sur l’itinéraire et dans le temps.
2. Juste après avoir traversé la côte, le mitrailleur arrière a signalé un appareil non identifié sur la hanche tribord. Le pilote a exécuté un virage en piqué prononcé sur tribord et l'avion est passé à bâbord et a été identifié comme étant un Beaufighter. Au cours de cet incident, ARI5664 Monica - Radar actif d'alerte de queue pour les bombardiers de la RAF - Version US AN/APS13MONICA, réglée pour donner l'alerte à 600 mètres, a parfaitement fonctionné, les bips augmentant en vitesse à mesure que le chasseur s'approchait et diminuant en vitesse lorsqu'il s’éloignait. Le mitrailleur arrière a fait remarquer l'excellence de l'appareil.
3. Le Sgt Matthews a ensuite rebroussé chemin et 2 ou 3 minutes plus tard, sans aucun avertissement de Monica ou de l'un ou l'autre des artilleurs, le Lancaster a été attaqué par un chasseur avec des tirs de canons et de mitrailleuses. L'attaque semblait provenir de l'arrière et des éclairs rouges, qui pouvaient être des traceurs, ont rempli le cockpit. Il y a eu un bruit de déchirement dans le fuselage, tout l'avion a vibré violemment et le Sgt Matthews pouvait entendre des obus frapper et exploser derrière lui. Il a exécuté aussitôt un virage en piqué très raide sur tribord.
4. Trois ou quatre secondes plus tard, un mur de flammes rouges a jailli au voisinage de la trappe d'évacuation avant et a enveloppé le pilote et le mécanicien de bord qui était assis à côté de lui. Le Sgt Matthews a baissé ses lunettes et a ensuite essayé de reprendre le contrôle mais le cockpit était maintenant rempli d'une épaisse fumée blanche qui masquait tout et il était tout à fait incapable de voir ses instruments.
Rapport de perte K.89 - (5. The Lancaster now appeared to turn on its back as Sgt. Matthews has a strong recollection of being thrown against his safety harness. He had heard nothing from any another member of the crew and knowing that he had little hope of regaining control he gave the order to bale out.
6. Flames were still coming up into the cockpit and realising that he had little chance of reaching the hatch, Sgt. Matthews, who was wearing a seat type parachute opened the cabin window on the port side. He then undid his safety harness and believes that he was immediately thrown against the roof. One arm, however, was through the open window and he managed to grasp the frame and get his head through. He then placed his foot against the arm of the Pilot's seat and grasping the window frame on both aides with his hands managed to force himself through.
7. As soon as he fell free he pulled the ripcord and when the parachute opened he lost his left boot. He was a vague remembrance of floating down through cloud and seeing the incendiary load burning on the ground, but no sign of the Lancaster. He then lost consciousness and only recovered when he hit the ground. He was lying in a field near Rugles about 25 miles S.W. of Evreux. The Lancaster was burning furiously about 400 yards away. Sgt. Matthews had been wearing two pairs of gloves and the outer of those was completely burned. So were his helmet and oxygen mask which he had not removed and he had considerable burns on his face.
8. Next day Sgt. Matthews was told that the Germans had given out that they had found five bodies in the wreckage. A few days later he was told that the Bomb Aimer had been found by the Germans some way away with his parachute open very seriously wounded. They had shot him, placed the body in the wreckage and announced that six bodies had been found.
Original
) - PARTIE II - AIR 14/1442/352 - source : Nat Arch UK - Traduction DC via Google Lens):
5. Le Lancaster sembla alors se retourner sur le dos et le Sgt Matthews se souvient très bien d'avoir été projeté contre son harnais de sécurité. Il n'avait eu aucune nouvelle d'aucun autre membre de l'équipage et sachant qu'il avait peu d'espoir de reprendre le contrôle il a donné l'ordre de sauter en parachute.
6. Des flammes montaient toujours dans le cockpit et se rendant compte qu'il avait peu de chances d'atteindre l'écoutille, le Sgt Matthews, qui portait un parachute de type siège, a ouvert la fenêtre de la cabine du côté bâbord. Il a alors défait son harnais de sécurité et pense avoir été immédiatement projeté contre le toit. Un bras, cependant, passait par la fenêtre ouverte et il a réussit à saisir le cadre et à passer la tête à travers. Il a ensuite placé son pied contre l'accoudoir du siège du pilote et a saisi le cadre de la fenêtre à l’aide de ses mains pour forcer le passage.
7. Dès qu'il s'est libéré, il a tiré sur le cordon de d’ouverture et lorsque le parachute s'est ouvert, il a perdu sa botte gauche. Il avait un vague souvenir d'avoir flotté à travers les nuages et d'avoir vu la charge incendiaire brûler au sol mais aucun signe du Lancaster. Il a ensuite perdu connaissance et n'a récupéré que lorsqu'il a touché le sol. Il gisait dans un champ près de Rugles à environ 25 miles S-O d'Évreux. Le Lancaster brûlait furieusement à environ 400 mètres. Le Sgt Matthews portait deux paires de gants et l'extérieur de ceux-ci était complètement brûlé. Il en était de même de son casque et de son masque à oxygène qu'il n'avait pas enlevés et il avait d'importantes brûlures au visage.
8. Le lendemain, le Sgt Matthews a appris que les Allemands avaient déclaré qu'ils avaient trouvé cinq corps dans l'épave. Quelques jours plus tard, on lui a apprit que le bombardier avait été retrouvé par les Allemands à quelques distances avec son parachute ouvert et très grièvement blessé. Ils lui avaient tiré dessus, placé le corps dans l'épave et annoncé que six corps avaient été retrouvés.

Rapport Sgt Matthews: - ( I was a member of the crew of a Lancaster aircraft which left Syerston, Newark, on 15 Aug 43 at about 2230 hrs to bomb Milan. On the outward journey, shortly after crossing the French coast, we were attacked by a fighter. We caught fire, and I ordered my crew to bale out. As at that moment the aircraft turned over, the chances of their having been able to gain access to their chutes are remote. I, as pilot, was sitting on mine ans was able to jump. I came down 3 kms West of Rugles (10 kms N.E. of Laigle). The aircraft was burning some 300 yards away. I bundled my parachute under my arm and walked to a wood. I pushed my parachute under some bracken and covered it with my mae west and twigs. I was badly burnt about the face and felt like giving myself up to get medical attention. I heard some shouting nearby which sounded like German and then decided that I would not surrender without a struggle. I had lost one boot and walked to the best of my ability away from the voices, keeping in the shadow of hedges. Within half an hour I saw some farm buildings and, on closer inspection, discovered a haystack under a barn roof, which seemed to offer the possibility of a hide-out. I hid here throughout the day of 16 Aug. Having observed the people in the farm and decided that they would probably be friendly (I could hear the B.B.C. news in French) I finally decided to make my identity known. I was given food and shelter and allowed to remain. On the 18 Aug one of the farmer's sons brought a woman to see me, who was from some village or farm. She brought a dictionary and appeared prepared to help me. She gave me one or two suggestions about the best route to follow through France to get away through Spain. On Friday, 20 Aug, morning, a man appeared who seemed to have been informed that I was there, and from this point I was helped on my journey.
APPENDIC C - The man who came to the farm near Rugles said he had come to take me to Paris. He was:- M. Fiquet, chez Mme. Sauvage, 3, rue Paul Escudier, Paris, 9e. He tested my bona fides. The farmer produced an old pair of trousers, a jacket and shoes. M. Fiquet fixed me up with a temporary identity card, using one of my own photographs. Within a quarter of an hour I was taken with three or four men, including M. Fiquet and the som of the farmer by bicycle to the nearest railway station (St. Martin d'Ecublei), 4 kms N.E. of Laigle. From here M. Fiquet accompanied me by train to Evreux. At a house in Evreux I was given a meal and a new identity card. We were not here more than a few hours. M. Fiquet then travelled with me to Paris. We arrived on the evening of 20 Aug at the Gare St. Lazare. On the way, Fiquet had been joined by a colleague. On arrival wa all three walked down the rie St. Lazare and went to a flat in a street off the rue Blanche.
Original
) - ( PARTIE I - WO 208/3316/1559 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
Je faisais partie de l'équipage d'un Lancaster qui a quitté Syerston, Newark, le 15 août 1943 vers 22h30 pour bombarder Milan. À l'aller, peu après avoir traversé la côte française, nous avons été attaqués par un chasseur. Nous avons pris feu et j'ai ordonné à mon équipage de sauter en parachute. Comme à ce moment-là l'avion s'est retourné, les chances qu'ils aient pu accéder à leurs parachutes sont minces. En tant que pilote, j'étais assis sur le mien et j'ai pu sauter.
J’ai atterri à 3 km à l'ouest de Rugles (10 km au nord-est de Laigle). L'avion brûlait à environ 270 mètres. J'ai pris mon parachute sous mon bras et me suis dirigé vers un bois. Je l'ai glissé sous des fougères et l'ai recouvert de ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West et de brindilles. J'étais gravement brûlé au visage et j'avais envie de me rendre pour obtenir des soins médicaux. J’ai entendu des cris non loin de là qui ressemblaient à des voix allemandes et j’ai décidé alors de ne pas me rendre sans lutter. J'avais perdu une botte et je marchais du mieux que je pouvais pour m'éloigner des voix, à l'ombre des haies. Au bout d'une demi-heure, j'ai aperçu des bâtiments agricoles et, en y regardant de plus près, j’ai découvert une meule de foin sous le toit d'une grange, ce qui semblait offrir la possibilité d'une cachette. Je me suis caché ici toute la journée du 16 août. Après avoir observé les gens de la ferme et estimé qu'ils seraient probablement amicaux (j'entendais les informations de la BBC en français), j'ai finalement décidé de me faire connaître. On m'a donné à manger et un abri, et on m'a autorisé à rester.
Le 18 août, l'un des fils du fermier m'a amené une femme, originaire d'un village ou d'une ferme avoisinant. Elle avait apporté un dictionnaire et semblait prête à m'aider. Elle m'a donné une ou deux suggestions sur le meilleur itinéraire à suivre à travers la France pour passer par l'Espagne.
Le vendredi 20 août au matin, un homme est apparu, apparemment informé de ma présence et, à partir de ce moment-là, j'ai été aidé dans mon voyage.
APPENDIX C - L'homme qui s'est présenté à la ferme près de Rugles m'a dit qu'il était venu m’emmener à Paris. Il s'agissait de Mr Fiquet, chez Mme Marthe Sauvage, 3 rue Paul Escudier, Paris 9ème. Il a vérifié ma bonne foi. Le fermier a sorti un vieux pantalon, une veste et des chaussures. Mr Fiquet m'a délivré une carte d'identité provisoire, utilisant une de mes photos. En un quart d'heure, j'ai été emmené à vélo avec trois ou quatre hommes, dont Mr Fiquet et le père du fermier, jusqu'à la gare la plus proche (Saint-Martin d'Écublei), à 4 km au nord-est de Laigle. De là, Mr Fiquet m'a accompagné en train jusqu'à Évreux.
Dans une maison d'Évreux, on m'a offert un repas et une nouvelle carte d'identité. Nous ne sommes restés que quelques heures. Mr Fiquet m'a ensuite accompagné à Paris. Nous sommes arrivés le soir du 20 août à la gare Saint-Lazare. En chemin, Fiquet avait été rejoint par un collègue. À notre arrivée, nous avons tous les trois descendu la rue Saint-Lazare et nous sommes installés dans un appartement situé dans une rue adjacente à la rue Blanche.
Rapport Sgt Matthews: - ( I was put up here for two nights. On the second day I was taken out by M. Fiquet's colleague and shown the sights of Paris. On the 22 Aug I was taken to a place of rendez-vous and escorted by a young man of about 23 to another flat:- M. Robert Bornot, 12 (15,), rue d'Hauteville, Paris, 9eme. (10 eme ?). I stayed here until 4 Sep when I was taken by M. Bornot's son to his own flat;- 30 rue Bellefond (near Gare du Nord), Paris, 9 eme (10 eme?). and stayed here until about 14 Sep when I moved back to rue d’Hauteville, staying there till about 16 Sep. On about 16 Sep young Bornot and some other young men took me to a house in the Courbevoie district. The owner (name not remembered) was a sort of foreman in a metal polish factory. I stayed here till the day after the big American raid on Courbevoie and Colombes (I forget the date). I was moved to a house in the Invalides, where I joined two Americans. We were told that we were leaving that evening by train for Spain. We were equipped for our journey (food and extra clothing) and taken to a house in the Gare St. Lazare, where we were to meet a guide. No guide turned up, and we were taken, after an hour's delay, to a cafe in the district of Drancy (near Le Bourget Aerodrome), where we met a man who was chief of the organisation in that district and known as Maurice. They billeted us out. I was in the Bobigny district, with one American at - Mme. Quenot, (?) rue Veillard. I stayed here about a month, in all. A month later (I forget the date), we were taken by a Frenchman to Quimper. I was with an American called Lieut. Lindsay, and we stayed with M. Jacques Mourlet, Quimper. We were told that we were be evacuated by naval torpedo boat. We were here about a fortnight, at the end of which time we were joined by six more Americans from Paris. On about 2 Nov there was a Gestapo scare and we were moved to another house. The owner was some sort of religious teacher. On the third day we heard that the naval operation had been cancelled, and we returned to PAris. I stayed one night with the Chief of the organisation who had been arranging the boat operation. He told me that he is known as "Fanfan". On 8 Nov we left Paris by train for Argenton (S.W. Chateauroux). Our party was "Fanfan", his wireless operator, and a British captain, who appeared to be in the Intelligence Service. We went by taxi to somewhere near Montmorillon. That evening the wireless operator and myself were taken by truck to a small town nearby. At about 2300 hrs on 9 Nov we went to a rendez-vous at a landing field. The air operation which had been planned failed that night, and three of us (myself, an American Pilot, and the British captain) went back to a house in St. Germain (15 km. N. of Montmorillon) and stayed there till 10 Aug. On the night of 11 Aug we returned to the airfield, and the operation was successful. We landed in the U.K. on the morning of 12 Aug.Original) - ( PARTIE II - WO 208/3316/1559 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
J'y ai été hébergé deux nuits. Le lendemain, le collègue de Mr Fiquet m'a accompagné et m'a fait visiter Paris. Le 22 août, j'ai été conduit à un lieu de rendez-vous et escorté par un jeune homme d'environ 23 ans jusqu'à un autre appartement : Mr Robert Bornot, 12 (15) rue d'Hauteville, Paris, 10e. J'y suis resté jusqu'au 4 septembre, date à laquelle le fils de Mr Bornot m'a conduit à son propre appartement : 30 rue Bellefond (près de la gare du Nord), Paris, 9e. J'y suis resté jusqu'au 14 septembre environ, date à laquelle je suis retourné rue d'Hauteville, où j'ai réintégré la maison jusqu'au 16 septembre environ.
Vers le 16 septembre, le jeune Bornot et d'autres jeunes gens m'ont emmené dans une maison du quartier de Courbevoie. Le propriétaire (nom oublié) était une sorte de contremaître dans une usine de polissage de métaux. J'y suis resté jusqu'au lendemain du grand raid américain sur Courbevoie et Colombes (j'ai oublié la date). J'ai été transféré dans une maison du quartier des Invalides où j'ai rejoint deux Américains. On nous a annoncé que nous partions le soir même en train pour l'Espagne. Nous avons été équipés pour le voyage (nourriture et vêtements de rechange) et conduits dans une maison de la gare Saint-Lazare où nous devions retrouver un guide. Aucun guide ne s'est présenté et, après une heure de retard, nous avons été conduits dans un café du quartier de Drancy (près de l'aérodrome du Bourget), où nous avons rencontré un homme, chef de l'organisation du secteur, connu sous le nom de Maurice. Il nous a logé. J'étais dans le quartier de Bobigny, chez une Américaine, Mme Quenot, rue Veillard. J'y suis resté environ un mois en tout. Un mois plus tard (j'ai oublié la date), un Français nous a emmenés à Quimper. J'étais avec un Américain, le Lt Lindsay, et nous avons logé chez Mr Jacques Mourlett, à Quimper. On nous a dit que nous serions évacués par torpilleur. Nous sommes restés ici environ quinze jours, après quoi nous avons été rejoints par six autres Américains venus de Paris. Vers le 2 novembre, suite à une alerte de la Gestapo, nous avons été transférés dans une autre maison. Le propriétaire était une sorte de professeur de religion. Le troisième jour, nous avons appris que l'opération navale avait été annulée et nous sommes rentrés à Paris. J'ai passé une nuit chez le chef de l'organisation qui organisait l'opération maritime. Il m'a dit qu'il était connu sous le nom de « Fanfan ».
Le 8 novembre, nous avons quitté Paris en train pour Argenton (au sud-ouest de Châteauroux). Nous étions accompagnés de « Fanfan », son opérateur radio, et d'un capitaine britannique, qui semblait appartenir aux services de renseignements. Nous sommes allés en taxi jusqu'à Montmorillon [86]. Le soir même, l'opérateur radio et moi-même avons été emmenés en camion jusqu'à une petite ville voisine. Vers 23 h, le 9 novembre, nous nous sommes rendus à un rendez-vous sur un terrain d'atterrissage. L'opération aérienne prévue a échoué cette nuit-là et trois d'entre nous (moi, un pilote américain et le capitaine britannique) sommes retournés dans une maison à Saint-Germain (15 km au nord de Montmorillon) et y sommes restés jusqu'au 10 août. Dans la nuit du 11 août, nous sommes retournés à l'aérodrome et l'opération a été un succès. Nous avons atterri au Royaume-Uni le 12 août au matin.

Stèle sur le site Aerosteles
Photos stèle et équipage du W5002 sur aerosteles.net (lien communiqué par Régis Biaux)
Article Normandie.fr ICI Transmis par Facebook-Fred Cnt)
Photos équipage, vestiges, tombes provisoires sur aircrewremembered.com (Lien transmis par Alain Trouplin)
Détails sur l'opération Oriel n°73 sur www.plan-sussex-1944.net - page 89
Page sur le crash avec photos sur cdn2_3.reseaudescommunes.fr (lien transmis par Claude Dannau)

Tombe Sgt Brentnall
Sgt Brentnall (Photo R. Biaux)
Tombe Sgt Griffin
Sgt Griffin (Photo R. Biaux)
Tombe P/O Larnach
P/O Larnach (Photo R. Biaux)

Tombe F/Sgt Walden
F/Sgt Walden (Photo R. Biaux)


Droits d'auteur, pour le concept du programme, enregistrés, www.copyrightdepot.com sous le numéro 00051925 -
Explications des menus par passage du curseur sur les menus ORB 27-578-16 /15 -. English translation by passage of the cursor (toolstips) - Fonds d'écran : www.malysvet.net