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Crash Landing du Spitfire - Mk.Vb - s/n W3816 FY°K "The Shopmate" |
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Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 08-06-2019 | |||||
Date | Nation |
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Unité | - | Mission |
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20-09-1941 | Angleterre/Common. | Nord | 611 Sq |
Circus 100A – escorte de 3 ![]() Bristol Blenheim - Photo du site wikimedia.orgBlenheim sur installations ferroviaires de Hazebrouck (59) |
Localisation | Buysscheure - 6 km NE St-Omer |
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Circonstances |
Touché par des ![]() Messerschmitt Me109 - Photo du site www.deviantart.comMe109 piloté par Oblt Egon Mayer de la III./JG2 à l’approche des côtes françaises - Aurait cisaillé des câbles HT avec l'empennage au cours du crash-landing |
Commentaires | Décollage 14h55 de Hornchurch, Essex UK - Autre lieu de crash possible: Mardyck (59) |
Sources ** | Jean-Luc Maillet (sources: spitfires.ukf / www.conscript-heroes.com / cieldegloire.fr / Tony Wood) / Richard Sobinski (source: en.wikipedia.org) / Michel Auburtin (source: Aces n°11-p57) |
Historique | 21/07/2012=Création - 08/06/2019=Ajout circonst |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat |
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Commentaires |
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F/Lt | Richard George A | Barclay | Pil | RAF | En fuite | DFC - Fuite avec réseau PAO par Pyrénées/Espagne (7 nov 41)/Gibraltar (7 déc 41) - Consulat Barcelone 7 nov – Gibraltar 7 déc – retour UK 9/12/1941- Rapport WO 208/3307/50-606 |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport F/Lt Barclay: - ( I took off from Hornchurch in a Spitfire VB at 1500 hrs on 20 Sep 41, as part of a close escort wing to a force of Blenheims, briefed to bomb Hazebrouck. Before reaching the objective and while flying over St. Omer area my engine was hit and, after coming down to tree level, I collided with a high tension cable, which tore the fuselage. I was however able to land, at 1540 hrs, with wheels retracted, in open country near Buysscheure, 5 miles N.E. of St Omer. After landing I pretended to be dead until a M.E.109F, which had been circling overhead, flew off. I discarded my "Mae West", helmet and parachute (none of which carried any identification marks) and ran as hard as I could towards the East. As soon as I was 100 yards away, without stopping, I removed my jacket and put it on inside out, threw away my collar and tie and let my trouser legs drape over my flying boots. This demi-disguise proved useful as shortly afterwards two German lorries passed but the occupants did not halt on seeing me. I learned subsequently that an average it takes the German 3/4 hr. to find a crashed a/c, which emphasizes the importance of crews getting as far away as soon as possible, from the point of landing. There seemed to be very few Germans in the area and these were confined to towns. Shortly afterwards I met a farmer's family, working in a field, who, while I hid in a ditch, fetched me civilian clothes and urged me to the Organization, which arranged for my journey to Spain. (Full particulars in Appendix A.) My itinerary was Cassel (20/22 Sep), Lille (22/26 Sep), Lilliers (26 Sep/12 Oct, Burbure (12/19 Oct), left Zon Interdite at Abbeville (30/31 Oct), the same day by rail to Tours and Azay-le-Rideau and across the Line of demarcation to Loches. I was shepherded in a party of 15 Service personnel, including S/Ldr Bufton and Sgts Crampton and Reade (all of the same Wellington crew and now at Gibraltar), P/O Nitelet, P/O Coen (Eagle Squadron) Sgt Bell (602 Squadron) - all now in Gibraltar and 8 O. RS. (Army) some of whom are still in Spain. From Loches we went on to Chateauroux and Toulouse (31 0ct), Marseilles (1/3 Nov), Perpignan (3/5 Nov) and then on foot across the Pyrenees. We were all, with the exception of P/O Coen who carried Halazone tablets, seriously upset after drinking water from mountain streams. We reached FIGUERAS on 7 NOV and caught a goods-train to BARCELONA, where on reporting to the Consulate, we stayed until 11 NOV, when I was taken in the official car to the Embassy in MADRID. I remained in MADRID from 11 NOV to 7 DEC and then went by train to GIBRALTAR (8 DEC). I left GIBRALTAR in a Catalina flying-boat 9 DEC, arriving at STRANRAER next day. This is my first interrogation and report.Original) - (WO 208/3307/606 - source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne): J'ai décollé de Hornchurch à bord d'un Spitfire VB à 15h00 le 20 septembre 41, en tant que membre d'une escadre d'escorte rapprochée d'une force de Blenheim, chargée de bombarder Hazebrouck. Avant d'atteindre l'objectif et alors que je survolais la région de St-Omer, mon moteur a été touché et, après être descendu au niveau des arbres, j'ai heurté un câble à haute tension qui a déchiré le fuselage. J'ai cependant pu atterrir, à 15h40, avec les roues rentrées, en rase campagne près de Buysscheure, à 5 miles au nord-est de Saint-Omer. Après l'atterrissage, j'ai fait semblant d'être mort jusqu'à ce qu'un Bf109F, qui tournait au-dessus de ma tête, parte. J'ai abandonné ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West, mon casque et mon parachute (dont aucun ne portait de marque d'identification) et j'ai couru aussi vite que j'ai pu vers l'est. Dès que j'ai atteint 100 mètres de distance, sans m'arrêter, j’ai ôté ma veste et l’ai mise à l'envers, jeté mon col et ma cravate et laissé mes jambes de pantalon pendre sur mes bottes de vol. Ce demi-déguisement se révéla utile car peu après deux camions allemands sont passés mais leurs occupants ne se sont pas arrêtés en me voyant. J'appris par la suite qu'il fallait en moyenne 3/4 d'heure aux Allemands pour retrouver un avion écrasé, ce qui souligne l'importance pour les équipages de s'éloigner le plus vite possible du point d'atterrissage. Il semblait y avoir très peu d'Allemands dans la région et ceux-ci étaient confinés dans les villes. Peu de temps après, j’ai rencontré une famille de fermiers qui travaillait dans un champ et qui, pendant que je me cachais dans un fossé, m’a apporté des vêtements civils et m’a poussé à rejoindre l'Organisation, qui a organisé mon voyage en Espagne. (Détails complets dans l'annexe A.) Mon itinéraire a été Cassel [59](20/22 septembre), Lille (22/26 septembre), Lilliers [62] (26 septembre/12 octobre, Burbure (12/19 octobre), j'ai quitté la zone interdite à Abbeville [80] (30/31 octobre), allant le même jour par train jusqu'à Tours et Azay-le-Rideau [37] et à travers la ligne de démarcation jusqu'à Loches. J'étais accompagné par un groupe de 15 militaires, dont le S/Ldr Bufton et les Sergents Crampton et Reade (tous du même équipage Wellington [W5703 ] et maintenant à Gibraltar), le P/O Nitelet, le P/O Coen (Eagle Squadron) le Sgt Bell (602 Squadron) - tous maintenant à Gibraltar et 8 O. RS. (de l’Armée) dont certains sont encore en Espagne. De Loches nous sommes allés à Châteauroux et Toulouse (31 octobre), Marseille (1/3 novembre), Perpignan (3/5 novembre) puis à pied à travers les Pyrénées. Nous étions tous, à l'exception du sous-lieutenant Coen qui transportait des comprimés d' Comprimés pour la purification de l'eauHalazone, sérieusement perturbés après avoir bu de l'eau de ruisseaux de montagne. Nous sommes arrivés à Figueras le 7 Novembre et avons pris un train de marchandises pour Barcelone, où nous nous sommes présentés au consulat et sommes restés jusqu'au 11 Novembre, date à laquelle j'ai été emmené dans la voiture officielle à l'ambassade de Madrid. Je suis resté à Madrid du 11 Novembre au 7 Décembre, puis je suis allé en train à Gibraltar (8 Décembre). J'ai quitté Gibraltar à bord d'un hydravion ![]() Consolidated PBY Catalina - Photo du site les-avions-de-legendeCatalina le 9 Décembre, arrivant à Stranraer le lendemain. Ceci est mon premier interrogatoire et mon premier rapport. Page sur F/Lt Barclay sur www.611squadronrauxaf.co.uk (Lien transmis par Jean-Luc Maillet)
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