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Crash - Avro Lancaster - Mk.III - s/n ED722 QR°B |
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Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 12-08-2024 | |||||
Date | Nation |
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Unité | - | Mission |
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15-08-1943 | Angleterre/Common. | Eure et Loir | 61 Sq RAF 5 Grp | Bombardement sites industriels Milan (Italie) |
Localisation | Cne de Berchères-les-Pierres - SE de Chartres |
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Circonstances | Abattu par un chasseur de nuit piloté par le Fw Elflein de la 2./JG2, pendant le vol aller - 23h45 |
Commentaires | Décollage 20h30 le 15 de Syerston , Nottinghamshire UK |
Sources ** | J-L Maillet (sources: Lost bombers / CWGC) / Conscript-Heroes / rafcommands.com / Ancestry.fr (source: Quest PoW) / C Dannau (source: association-cedrel.fr) |
Historique | 21/01/2011=Création - 29/10/2019=Ajout local,lien - 05/03/2024=Ajout Rapp perte - 12/08/2024=Ajout comm PoW,aidants - 02/08/2025=Ajout rapport |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat |
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Commentaires |
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F/Sgt | Ernest Harold | Gunders Mi | MitS | RAAF | Décédé | Cim Mil St-Désir (14) - Plan - VII C9 * | 425301 – 22 ans – Fils de Samuel Ernest et Elizabeth May Gunders; mari de Norma Jean Gunders, de Mundubbera, Queensland, Australia - 15e mission |
Sgt | Ernest Alfred | Hall | MitA | RAF VR | Décédé | Cim Mil St-Désir (14) - Plan - VII B13 * | 908561 – 22 ans – Fils de Ernest Alfred et Margaret Mary Hall, de Brighton, Sussex - 15e mission |
Sgt | John Reginald | Harrison | Rad | RAF VR | Décédé | Cim Mil St-Désir (14) - Plan - VII C1 * | 1081356 – 23 ans – Fils de Samuel et Blanche Harrison, de Bradford, Yorkshire; mari de Florence Harrison - 14e mission |
Sgt | Thimoty M | Hay | Bomb | RAF | Echappé | 1392504 - Né le 26/01/1919 - 14e mission - Folkestone UK - Fuite par Pyrénées/Espagne/Gibraltar - Retour Base 06/11/1943 - Rapport WO 208/3316/1549 | |
Sgt | James Henry | Miller | Pil | RAF VR | Décédé | Cim Mil St-Désir (14) - Plan - VII C2 * | 155221 – 21 ans - Fils de Mr et Mrs A C Miller, de Tottenham, Middlesex - 15e mission |
Sgt | Daniel Rothney | Morgan | Mec | RAF | Prisonnier | 611292 - Né le 29/12/1920 - 15e mission - Kingside, Aberdeenshire UK - Blessé - Capturé le 24/08/1943 - Pow 222834 - Prison à Paris (27/08/43)/Dulag Luft Oberursel (03/09/43)/Stalag IV-B Mühlberg (20/09/43-23/04/45) | |
P/O | William Harold | Richards | Nav | RAF VR | Décédé | Cim Mil St-Désir (14) - Plan - VII C7 * | 128667 – 35 ans – Fils de Thomas Harold et Bessie Richards, de St. Ives, Cornwall - 14e mission |
Sgt | Norman John | Shergold | Nav2 | RAF | Prisonnier | 1434600 - Né le 07/10/1920 - Birmingham UK - Capturé le 15/01/1944 à St-Escobille (91) - 1ère mission - Pow 1742 - Stalag Luft VI Heydekrug (03/44)/Stalag 357 Thorn (07/44)/Stalag 357 Fallingbostel (08/44-04/45) - Rapport WO 208/3339/1315 (non trouvé) |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport de perte K.98 (Sgt Hay): - ( Briefed route : Base - Selsey Bill - Cabourg - North end of Lake Bourget - Milan and return by same route. 1. The aircraft took off from Syerston at about 20.30 hours and the flight was uneventful until Chartres was approached on the outbound journey. 2. The Lancaster was flying at a height of 17,000 ft. in bright moonlight, the moon being astern, with no cloud, when the Rear Gunner saw a single-engine fighter on the fine starboard quarter and slightly above. Monica was fitted but gave no indication of the presence of the fighter. 3. On the Rear Gunner's warning, the pilot began to corkscrew and the fighter broke off the attack without firing, overshot and the Bomb aimer saw it pass over the top of the Lancaster and disappear to port. 4. Straight and level flight was resumed and the Mid Upper Gunner suggested to the Pilot that if the fighter attacked again, he should begin to corkscrew by diving to starboard. 5. After this, the Bomb aimer heard no more about the fighter until he saw tracer from dead astern going past the front of the Lancaster and parallel to its course, and shortly afterwards he felt hits being registered on the aircraft. The enemy aircraft got in a very long burst and a few seconds later the Bomb Aimer saw, reflected in the perspex of the cockpit the glow of a fire which he believes was in the main planes. 6. This attack seems to have been a complete surprise as no Monica warning was received and no evasive action was taken. It is doubtful whether the Lancaster's gunners even opened fire. 7. The aircraft started to go into a dive and the Captain gave the order "Prepare to bale out". The Bomb Aimer removed the escape hatch and jettisoned it and then put on his parachute. The Flight Engineer, who was astern was also preparing to abandon the aircraft from the front exit.Original) - PARTIE I - source : Nat Archives UK – AIR14/1442/374 – Trad Ph Laroyenne: Base - Selsey Bill - Cabourg - Extrémité nord du lac du Bourget - Milan et retour par le même itinéraire. 1. L'avion a décollé de Syerston vers 20h30 et le vol s'est déroulé sans incident jusqu'à l'approche de Chartres à l'aller. 2. Le Lancaster volait à une hauteur de 17 000 pieds au clair de lune, la lune étant à l'arrière, sans nuage, lorsque le mitrailleur arrière a vu un chasseur monomoteur sur le quart tribord et légèrement au-dessus. L’appareil était équipé du radar ARI5664 Monica - Radar actif d'alerte de queue pour les bombardiers de la RAF - Version US AN/APS13MONICA qui n'a donné aucune indication sur la présence du chasseur. 3. Sur l'avertissement du mitrailleur arrière, le pilote a commencé à effectuer la manœuvre du ![]() Corkscrew (Tire-bouchon) - Image du site 425alouette.wordpress.comcorkscrew et le chasseur a interrompu l'attaque sans tirer, l’a dépassé et le bombardier l'a vu passer au-dessus du Lancaster et disparaître à bâbord. 4. Le vol rectiligne en palier a été repris et le mitrailleur supérieur a suggéré au pilote que si le chasseur attaquait à nouveau, il devrait commencer à effectuer le "corkscrew" en plongeant à tribord. 5. Après cela, le bombardier n'a plus entendu parler du chasseur jusqu'à ce qu'il voie un traceur passer de l’angle mort arrière du Lancaster vers l’avant et parallèlement à sa trajectoire, et peu de temps après, il a senti des coups être encaissés par l'avion. L'avion ennemi a lancé une très longue rafale et quelques secondes plus tard, le Bombardier a vu se refléter dans le plexiglas du cockpit la lueur d'un incendie qui, selon lui, se trouvait dans les avions principaux. 6. Cette attaque semble avoir été une surprise totale car aucun avertissement du radar Monica n'a été reçu et aucune mesure d'évitement n'a été prise. Il est douteux que les artilleurs du Lancaster aient même ouvert le feu. 7. L'avion a commencé à plonger et le commandant de bord a donné l'ordre "Préparez-vous à sauter". Le bombardier a retiré la trappe d'évacuation et l'a larguée, puis a mis son parachute. Le mécanicien de bord, qui se trouvait à l'arrière, se préparait également à abandonner l'avion depuis la sortie avant. Rapport de perte K.98 (Sgt Hay): - (8. Shortly afterwards the Captain gave the order to bale out and the Bomb aimer removed his helmet and rolled through the escape hatch. At the time he left,the aircraft was at a height of about 12,000 ft. And was diving on a straight course but he thinks that it may have gone into a vertical spin soon afterwards 9. His parachute opened successfully but he made rather a heavy landing about 2200 hours on a single track railway (probably that joining Les Coudray and Berville Le Comte at a point about 4825N. 0132E. 10. The aircraft crashed with a violent explosion about 3 miles south east of Chartre and was completely destroyed. The Bomb Aimer noticed the aircraft burning on the ground while he was descending. 11. While on the ground he heard that a prisoner whoso description resembled that of the Rear Gunner seen with a bandaged arm on the railway station at Chartre. 12. The Bomb Aimer heard that at least one aircraft was shot down at Courville on 12/13 August 1943. 13. Two or three aircraft in addition to Lancaster III N°. ED722 were shot down in the vicinity of Chartres on 15/15 August and 12 bodies were buried at Chartres. (The name of 3 were unknown) but those names included that as Reardon. It seems probable that this was F/O. Reardon, Wireless Operator, of Lancaster III ED998, "Y" of N°. 467 Squadron. 14. Four or five flack batteries were in action near Chartres on the night of 16/17 August, 1943.Original) - PARTIE II - source : Nat Archives UK – AIR14/1442/374 – Trad Ph Laroyenne: 8. Peu de temps après, le capitaine a donné l'ordre de sauter et le bombardier a retiré son casque et a roulé à travers la trappe d'évacuation. Au moment où il est parti, l'avion était à une hauteur d'environ 12 000 pieds et plongeait sur une trajectoire rectiligne, mais il pense qu'il a peut-être fait une vrille verticale peu de temps après. 9. Son parachute s'est ouvert avec succès mais il a fait un atterrissage assez lourd vers 2200 heures sur une voie ferrée à voie unique (probablement celle reliant Le Coudray et Berville-le- Comte [28] en un point vers 4825N. 0132E. 10. L'avion s'est écrasé avec une violente explosion à environ 3 miles au sud-est de Chartres et a été complètement détruit. Le bombardier a remarqué que l'avion brûlait au sol pendant qu'il descendait. 11. Tandis qu'il était au sol, il a apprit qu'un prisonnier dont la description ressemblait à celle du mitrailleur arrière avait été vu avec un bras bandé à la gare de Chartres. 12. Le bombardier a apprit qu'au moins un appareil avait été abattu à Courville les 12/13 août 1943. 13. Deux ou trois appareils en plus du Lancaster III N° ED722 ont été abattus dans les environs de Chartres les 15/15 août et 12 corps sont inhumés à Chartres. (Les nom de 3 sont inconnus) mais ces noms incluaient celui de Reardon. Il semble probable qu'il s'agissait de F/O. Reardon, opérateur radio, du Lancaster III ED998, "Y" de 467 Squadron. 14. Quatre ou cinq batteries de Flack ont été en action près de Chartres dans la nuit du 16 au 17 août 1943. Rapport Sgt Hay: - ( I set out from Syerston at 2030 hrs on 15 Aug 43 to bomb Milan in a Lancaster Mark III. We were attacked bu a night fighter and the aircraft was set on fire. I baled out at about 1200 ft. This was at 2200 hrs close to Chartres. I landed on some railway lines. Sgt. Miller, P/O Richards, Sgt. Harrison and F.Sgt. Gundels are all buried in Chartres Cemetery. I understand they did not leave the aircraft. They were found in the vicinity. The Verger at the cemetery gave a list of names to some friends, who gave it to me, of Airmen buried there, but it was taken from them by the Spanish police. I hid my parachute and mae west and walked until it was light. I hid the next two days, walking at night time. On the morning of 18 Aug I told some men in a farm who I was, and they gave me food and clothing. The nearest village was Bercheres-le-Pierre, about 6 kms. South of Chartres. I stayed in a house for a week, and then somebody came to see me who took me to Chartres. My subsequent journey was arranged for me. In Paris I met W/O Scott and I travelled with him to Gibraltar and my story in the same as his. APPENDIX C - On 18 Aug 43 I found shelter near Bercheres-le-Pierre, South of Chartres. The foreman at the farm went to Bercheres and saw the Mayor, who knew of an organisation, and I was also visited by the daughter of the local schoolmaster. During the day I was hidden in a barn, and at night was taken to a house in the village. I stayed here for a week, and do not know the names of the people who sheltered me. The Mayor gave me an identity card. I was visited by an English-speaking man who went to Paris on my behalf. I was then taken into Chartres by bicycle and put up for a week by M. Picourt, a pharmacist opposite the railway station. His next-door neighbour (M. Petite) also helped in sheltering me. M. Picourt went twice to Paris. A Frenchman called Jean, who could not speak English, then took me to Paris by train. I stayed for a week in the home of Henri and his wife in a Paris suburb. Here I was joined by an American (Lieut. Fink) whom I last saw in Madrid. Jean and Henri took Fink and me into Paris, where we met a lady, said to be a Countess, who took us to the house of Mme. Melot, 11 b rue de Larray, Paris 11. We stayed here for a week. Mme. Melot then took us to a park, where we met W/O Scott and Sgt. Trusty. From this point my journey is as described by W/O Scott. Mme. Melot asked that certain suggestions should be made with regard to the provision of civilian clothing. In particular, overcoats and boots are required. Some of our men were so shabbily dresses as to be conspicuous. Clothing such as it was, being too short for them.Original) - (WO 208/3316/1549 - source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne): Je suis parti de Syerston à 20h30 le 15 août 43 pour bombarder Milan à bord d'un Lancaster Mark III. Nous avons été attaqués par un chasseur de nuit et l'avion a pris feu. J'ai sauté en parachute à environ 1200 pieds. C'était à 22h00 près de Chartres [28]. J'ai atterri sur des voies ferrées. Le Sgt Miller, le P/O Richards, le Sgt Harrison et le F/Sgt Gundels sont tous enterrés au cimetière de Chartres. Je crois savoir qu'ils n'ont pas quitté l'avion. Ils ont été retrouvés dans les environs. Le bedeau du cimetière a donné une liste de noms d'aviateurs enterrés là à des amis, qui me l'ont donnée, mais elle leur a été confisquée par la police espagnole. J'ai caché mon parachute et ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West et j'ai marché jusqu'à ce qu'il fasse jour. Je me suis caché les deux jours suivants, marchant de nuit. Le matin du 18 août, j'ai dit qui j'étais à des hommes dans une ferme et ils m'ont donné de la nourriture et des vêtements. Le village le plus proche était Berchères-les-Pierre, à environ 6 km au sud de Chartres. J'ai séjourné dans une maison pendant une semaine puis quelqu'un est venu me voir et m'a emmené à Chartres. Mon voyage ultérieur a été organisé pour moi. À Paris, j'ai rencontré W/O Scott et j'ai voyagé avec lui jusqu'à Gibraltar et mon histoire a été la même que la sienne. APPENDIX C - Le 18 août 1943, j'ai trouvé refuge près de Berchères-les-Pierre, au sud de Chartres. Le contremaître de la ferme s'est rendu à Berchères et a vu le maire, qui connaissait une organisation, et j'ai également reçu la visite de la fille de l'instituteur local. Pendant la journée, j'étais caché dans une grange et la nuit, on m'emmenait dans une maison du village. J'y suis resté une semaine et je ne connais pas les noms des personnes qui m'ont hébergé. Le maire m'a donné une carte d'identité. J'ai reçu la visite d'un homme parlant anglais qui s'est rendu à Paris en mon nom. J'ai ensuite été emmené à Chartres à bicyclette et hébergé pendant une semaine Mr Raymond Picourt [Récompensé King's Medal for Courage (Médaille du Roi pour courage)KMC], un pharmacien en face de la gare. Son voisin d'à côté (Mr Petite) m'a également aidé en m'hébergeant. Mr Picourt s'est rendu deux fois à Paris. Un Français appelé Jean, qui ne parlait pas anglais, m'a ensuite emmené à Paris en train. J'ai séjourné pendant une semaine chez Henri et sa femme dans une banlieue parisienne. Là, j’ai été rejoint par un Américain (le Lt Fink) que j'ai vu pour la dernière fois à Madrid. Jean et Henri nous ont emmené, Fink et moi, à Paris, où nous avons rencontré une dame, que l'on disait comtesse, qui nous a conduit à la maison de Mme Madeleine Melot, 11 b rue de Larray, Paris 11 [Mme Melot, née en 1883, sera arrêtée en Novembre 1943 et déportée à Ravensbrück (Mle 38941) jusqu'au 23/04/1945]. Nous sommes restés ici une semaine. Mme Melot nous a emmené ensuite dans un parc où nous avons rencontré le W/O Scott et le Sgt. Trusty [fiche]. À partir de là, mon voyage s’est déroulé tel que décrit par le W/O Scott. Mme Melot a demandé que certaines suggestions soient faites concernant la fourniture de vêtements civils ; en particulier, des pardessus et des bottes sont impératifs. Certains de nos hommes étaient si mal habillés qu'ils étaient visibles. Les vêtements tels qu'ils étaient, étaient trop courts pour eux. Aide apportée au Sgt Shergold (sourcee; Questionnaire PoW via Ancestry): - Abbé Rastoul, Mérobert (91) - Dr Roger Bonnet, St-Escobille (91) Page sur le crash avec photos sur cdn2_3.reseaudescommunes.fr (lien transmis par Claude Dannau) |