Crash du P-38 Lightning - type - s/n 2142 |
Fiche France-Crashes 39-45 créée le 26-09-2022 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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28-06-1943 | France | Mer Mediterranée | GR 2/33 Savoie | Exercice de reconnaissance à haute altitude |
Localisation | Environ 1 Km N du Cap Matifou |
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Circonstances | Pique à la verticale pour une raison inconnue; probablement mécanique - 14h15 - Pilote tué - |
Commentaires | Décollage Alger/Maison Blanche |
Sources ** | Archives SHD-Carton 6D32-111 / www.memoiredeshommes |
Historique | 26/09/2022=Création |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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Lt | Jules Emile Henri | Hochede | Pil | FAF | Décédé | Inconnu | 36 ans - Né le 28/03/1907 à Toulon (83) - Cne de décès: Alger (Alg) |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Extrait du Rapport d’enquête (source: Archives SHD – Carton 6D32): "Les circonstances de l’événement sont à peu près impossibles à déterminer d’une façon certaine. Le seul témoin sérieux qui ait pu être interrogé est le médecin auxiliaire de la Marine Ronoult. Cet officier qui se trouvait sur la plage a suivi les dernières évolutions de l’avion jusqu’à son contact avec l’eau. Mr Ronoult m’a déclaré qu’aux environs de 14 h son attention fut attirée par des reprises de moteur d’avion faisant un bruit analogue à celui fait par un avion exécutant des acrobaties il lui fut impossible pendant un instant d’apercevoir l’appareil masqué par un léger voile de brume. Il vit ensuite un avion P.38 (qu’il connaît bien pour en voir tous les jours sur le Cap Matifou) descendant en vol normal presque horizontal. Tout à coup cet avion amorça un violent piqué à la verticale à l’altitude de 800 à 1.000 mètres environ. Après deux ou trois cents mètres de piqué, le témoin vit le plan fixe horizontal reliant les empennages se détacher de l’avion et se briser à trois cents mètres du rivage. Le corps du pilote projeté hors de l’appareil fut retrouvé et retiré de l’eau grâce à son parachute qui s’était déployé. Le témoin qui a été le premier à examiner le corps du pilote précise : - que la montre bracelet était bloquée à 14h15 - que la boucle de la ceinture du parachute était ouverte - qu’un carnet de bord était fixé à la jambe du pilote et portait les inscriptions suivantes : Vol du 28 Juin 1943 "difficultés du moteur gauche". […] En résumé, la cause initiale de l’accident ne peut être déterminée. L’examen des débris de l’appareil est impossible puisqu’il est encore immergé par 8 mètres de fond. Pour avoir un indice quelconque il faudrait pouvoir examiner l’inhalateur. On peut dire cependant que la cause finale et détrminante, puisqu’elle a empêché le pilote de redresser dans les 500 derniers mètres, est la rupture de l’empennage." |