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Crash - Avro Lancaster - type B III - s/n JB318 DX°L |
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Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 15-07-2024 | |||||
Date | Nation |
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Unité | - | Mission |
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19-07-1944 | Angleterre/Common. | Seine et Marne | 57 Sq - 5 Gr | Revigny-sur-Ornain (55) : installations ferroviaires |
Localisation | Bassevelle - 6 km N Sablonnières - 12 km ESE La-Ferte-sous-Jouarre |
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Circonstances | Abattu par chasseur de nuit piloté par Herbert Altner - Appareil évacué partiellement en parachute |
Commentaires | Décollage 22h56 le 18/7 East Kirkby, Lincolshire UK |
Sources ** |
Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Chorley WR Chorley/CWGC/BomberCommand/RAFcommands/ www.histoireaisne.fr/www.sudaisne.com / Ancestry.fr (source: Quest PoW) |
Historique | 03/03/2015=Ajout rapports - 15/07/2024=Ajout comm PoW |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat |
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Commentaires |
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F/Lt | John Alec "The Bull" | Bulcraig | Pil | RAF VR | Décédé | Cim Com Bassevelle (77) 1.2 * | 46089 - DFM - 24 ans - Lincolnshire UK |
F/Sgt | Norman Leslie Ernest "Windy" | Gale | Mec | RAF VR | Décédé | Cim Com Bassevelle (77) 1.1 * | 1297387 - DFM - 24 ans - Fils de Ivor et Blanche Gale, de Sway, Hampshire UK |
F/O | Edward Harold "Rusty" | Ruston | Nav | RAF | Prisonnier | 152932 - Né le 02/07/1923 - Huntingdon, Hunts. UK - Capturé le 23/07/44 vers Meaux (pont de Nanteuil ?) - Pow 4967 - HQ Luftwaffe (25/07/44)/Dulag Luft Oberursel (27/04/44)/Stalag Luft I Barth (01/08/44) - Libéré le 01/05/1945 | |
F/O | Edward Chatterton "Robbie" | Robson | Bomb | RAF VR | Décédé | Cim Com Bassevelle (77) 1.3 * | 152768 - 20 ans - Lancashire UK - Fils de Fred et Mary Robson, de Marton, Blackpool, Lancashire UK |
Sgt | Thomas "Tom" | Loughlin | Rad/M | RAF VR | Décédé | Cim Com Bassevelle (77) 1.4 * | 1685541 - 21 ans - Fils de Stephen et Catherine Loughlin, de Liverpool UK |
Sgt | Leonard Edward Stanley "Len" | Manning | MitS | RAF | En fuite | 1892872 - 19 ans - Walthamstow UK - Brûlé à la face - Retour UK 05/09/1944 - Rapport WO 208/3323/2401 | |
Sgt | Frederick John David "Bert" | Taylor | MitA | RAF | En fuite | 1896922 - 31 ans - Southampton UK - Caché à Bussières chez les Ernould - Rapport WO 208/3321/2167 |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport du Sgt Manning: - (We left East Kirkby in a Lancaster aircraft at approximately 2340 hours on 19 Jul 44. Our machine was hit by Flak and crashed South of Bottron (S 74), being completely destroyed by fire. I hid my parachute and made my way to a road because I was not sure where I was. I walked about eight miles and reached La Sablonniere (S 65), where Isent to a farm and found shelter for the night. On the morning of 20 Jul I received civilian clothes from these people and was moved to another farm in the same village. I remained there for three days until 23 Jul, receiving medical attention, as my face was badly burned. From there I was moved to La Tretoir (S 73) on 23 Jul. I staayed there for seven weeks until 4 Sep. On 4 Sep the American Army arrived. I was liberated and sent back to Paris, where I was taken in by the RAF, and interrogated.Original) - (WO208/3323/2401 - source : National Archives UK - Traduction Google): Nous avons quitté East Kirkby dans un avion Lancaster vers 23 h 40 le 19 juillet 44. Notre machine a été touchée par la Flak et s'est écrasée au sud de Boitron (S 74), étant complètement détruite par un incendie. J'ai caché mon parachute et je me suis dirigé vers une route parce que je ne savais pas où j'étais. J'ai marché environ huit miles et j'ai atteint La Sablonnière (S 65), où je me suis rendu dans une ferme et j'ai trouvé un abri pour la nuit. Le matin du 20 juillet, j'ai reçu des vêtements civils de ces personnes et j'ai été transféré dans une autre ferme du même village. J'y suis resté trois jours jusqu'au 23 juillet, recevant des soins médicaux, car mon visage était gravement brûlé. De là, j'ai été transféré à La Tretoire (S 73) le 23 juillet. J'y suis resté sept semaines jusqu'au 4 septembre. Le 4 septembre, l'armée américaine est arrivée. J'ai été libéré et renvoyé à Paris, où j'ai été recueilli par la RAF et interrogé. Rapport du Sgt Manning: - (Mrs L Beaujard at La Tretoir, par Robais, Seine et Marne. Staled with this lady from 19 Jul to 4 Sep, and was given food and clothes. I remained there until the liberation of the village.Original) - (WO208/3323/2401 – APPENDIX C - (source : National Archives UK - Traduction Google): Mme Louise Beaujard, par Robais, Seine et Marne. J’ai logé avec cette dame du 19 juillet au 4 septembre et ai reçu de la nourriture et des vêtements. J'y suis resté jusqu'à la libération du village. Rapport du Sgt F J D Taylor: - (I was the mid-upper gunner of a Lancaster Aircraft which left East Kirkby at 1100 hrs on 18 Jul 44. I baled out and landed near Bosville (L 95) at 0130 hrs (19 Jul). I hid my parachute and mae west, which was later collected by the local Resistance Group. As soon as it became light, I knocked at a farm. The farmer took me in and fed me, and told me to wait with me. He told me that someone would come and collected me. Later a Sergeant of the French Resistance arrived and took me to his house about five kilometres away. I stayed there until the village was liberated by the Americans about 28 Aug 44.Original) - WO208/3321/2167 - source : National Archives UK - Traduction Google): J'étais le mitrailleur supérieur d'un avion Lancaster qui a quitté East Kirkby à 11h00 le 18 juillet 44. J'ai sauté et atterri près de Bosville (L 95) à 01h30 (19 juillet). J'ai caché mon parachute et Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West, qui a ensuite été recueillie par le groupe de résistance local. Dès qu'il a fait jour, j'ai frappé à une ferme. Le fermier m'a accueilli, m'a nourri et m'a dit d'attendre avec moi. Il m'a dit que quelqu'un viendrait me chercher. Plus tard un sergent de la Résistance française est arrivé et m'a emmené chez lui à environ cinq kilomètres. J'y suis resté jusqu'à la libération du village par les Américains vers le 28 août 44.
Article de presse: - (Villagers remember the crash of the Allied bomber – A day of remembrance for Nanteuil-sur-Marne, Bassevelle and neighboring villages. Today, residents come together to discuss the tragedy of the British bomber which crashed during the Second World War. Their numerous testimonies will be discussed by Bernard Langou, during a conference which will mark the general assembly of the association of Friends of old Nanteuil and surrounding areas. Explosions in the night, metal falling everywhere… all the Seventy-year-olds remember that night of July 18-19, 1944, when a Lancaster bomber broke up in the summer sky. Jean Hermand, from Petit-Villiers de Bassevelle, was 13 years old. “I was in bed. I remember mom telling me to stay in bed. I didn't see the bomber crash. On the other hand, I still hear this terrible noise and the bombs going off in the middle of the night. The next day and the following days, we discovered pieces of metal everywhere. For months we found big drops of aluminum melted into the land we plowed. » All this noise was due to the passage of a swarm of British Lancasters, which were going to bomb strategic objectives in the East. The one that crashed in Bassevelle was apparently hit by a German fighter on the way there. Hence the explosions: those of its bombs, which its crew dropped or which exploded with the Lancaster. “Half a dozen of them would still be buried in our fields,” explains Marcel Laurent, 82 years old. Six meters underground, according to pyrotechnicians, who assure that it is better to leave them there. » Wanted because he resisted the Compulsory Labor Service (STO), Marcel did not see the plane fall. He heard the explosions. On the other hand, “the next morning, while going to take care of the sheep, we smelled a very unpleasant smell. A little further on, we discovered the body of one of the aviators. » “The bodies, four in total, we had to lock them up in the church until they were buried,” remembers Denise Vivier, “because the Germans wanted to take them. »Original) – (source : Le Parisien – Traduction Google) Les villageois se souviennent du crash du bombardier allié – Une journée du souvenir pour Nanteuil-sur-Marne, Bassevelle et les villages voisins. Aujourd'hui, les habitants se retrouvent pour évoquer le drame du bombardier britannique qui s'est crashé pendant la Seconde Guerre mondiale. Leurs nombreux témoignages seront évoqués par Bernard Langou, au cours d'une conférence qui marquera l'assemblée générale de l'association des Amis du vieux Nanteuil et alentours. Des explosions dans la nuit, du métal qui tombe partout… tous les septuagénaires se souviennent de cette nuit du 18 au 19 juillet 1944, lorsqu'un bombardier Lancaster s'est disloqué dans le ciel d'été. Jean Hermand, du Petit-Villiers de Bassevelle, avait 13 ans. « J'étais couché. Je me souviens que maman me disait de rester au lit. Je n'ai pas vu le bombardier s'écraser. En revanche, j'entends encore ce vacarme épouvantable et les bombes claquant au milieu de la nuit. Le lendemain et les jours suivants, nous avons découvert des morceaux de métal partout. Pendant des mois, nous avons trouvé de grosses gouttes d'aluminium fondu dans les terres que nous labourions. » Tout ce bruit était dû au passage d'une nuée de Lancaster britanniques, qui partaient bombarder des objectifs stratégiques dans l'Est. Celui qui s'est crashé à Bassevelle aurait été touché par un chasseur allemand sur le trajet de l'aller. D'où les explosions : celles de ses bombes, que son équipage a larguées ou qui ont explosé avec le Lancaster. « Une demi-douzaine d'entre elles seraient encore enfouies dans nos champs, explique Marcel Laurent, 82 ans. A six mètres sous terre, d'après des artificiers, qui assurent qu'il vaut mieux les y laisser. » Recherché, car réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), Marcel n'a pas vu tomber l'avion. Il a entendu les explosions. En revanche, « le lendemain matin, en allant nous occuper des moutons, nous avons senti une odeur très désagréable. Un peu plus loin, nous avons découvert le corps d'un des aviateurs. » « Les corps, quatre au total, nous avons dû les enfermer dans l'église jusqu'à ce qu'ils soient enterrés, se souvient Denise Vivier, car les Allemands voulaient s'en emparer. ». (Communiqué par Dominique d'Agostino) Photos de la stèle sur le site Aérosteles |