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Extrait du Rapport d’enquête: Circonstances : Le Caporal Chevalier accompagné du Sous-Lieutenant Perrot, candidat au brevet d’observateur, autorisé régulièrement par son Chef de Corps à effectuer un vol en avion, avaient pris l’air à 15h00 à bord du Potez 585 n°38 pour vérifier l’efficacité du camouflage des installations et postes de défense aérienne du 26e Bataillon de Chars.
Il partirent en direction de St-Erme où est cantonné le 26e Bataillon de Chars et, au cours de leur mission, ils furent aperçus à 15h15 par le Lieutenant Thibert de la Compagnie de l’Air 45/111 évoluant à environ 50m d’altitude et à 500m à l’est du village.
L’appareil, à ce moment, se mit en virage accentué à gauche et, perdant rapidement son altitude, vint s’écraser sur le sol. Le Lieutenant Thibert se trouvait en voiture automobile à près de 2 Kms du lieu de l’accident et ne put donner aucun renseignement sur le fonctionnement du moteur de l’avion.
Un deuxième témoin, Monsieur Perruitte, cultivateur ayant assisté de près à cet accident, dit ne pas avoir remarqué de claquement ou de baisse de régime du moteur. Il semble donc que l’accident puisse être imputé à une faute de pilotage de la part du Caporal Chevalier qui, évoluant à faible altitude, a amorcé un virage incliné, glissé, voulant reprendre de la hauteur, et a dû, de ce fait, se mettre en perte de vitesse.
Les traces relevées sur le sol et les différentes pièces de l’avion indiquent que celui-ci a touché le sol roue et plan gauche (bec de sécurité et fourche Messiers gauches restés sur le terrain) puis basculé sur le plan droit (bec de sécurité droit à environ 6m du gauche) et, enfin, s’est retourné sur le dos avec une violence telle que le fuselage a été sectionné complètement et les plans se sont écrasés ainsi que le moteur, formant un amas de matières indescriptibles. Les passagers ont été projetés, tués sur le coup, avec leur parachute déployé à 10 m de l’avion. Diverses pièces de l’appareil, roues, sièges, coussins jonchaient le sol.
Les seules indications fournies par l’examen de l’appareil, portent sur le compte-tour dont le cadran est enfoncé et l’aiguille bloquée à 2.100 tours (régime maximum) et le cadran indiquant le contact ouvert.
Photo du crash du Potez 585 n°38 ICI
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