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Extrait du rapport d'enquête (source SHD Vincennes): […] Au moment du décollage, ciel clair au dessus de la piste, 4/5 couvert à 5000 pieds à Vesoul, couvert vers le Nord. Contact avec les bombardiers à Vesoul à 10h50 à 11000 f, au dessus du plafond. Accompagnement des bombardiers à Colmar et au retour jusqu'au secteur ami (Le Thillot). Le chef de dispositif repart alors pour le sweep prévu par la mission. Le Nord étant bouché, sweep dans la trouée de Belfort dégagé. A 11h50, l'OPS "Boxcar" appelle toutes les patrouilles pour qu'elles regagnent leur base, le temps se couvrant rapidement et complètement par le Nord. Le dispositif descend dans la trouée de Belfort et arrive en rase-motte à l'Isle-sur-le-Doubs prenant la direction de Vesoul. A hauteur de Vesoul, dans le mauvais temps (visibilité résuite par suite de grains), la patrouille Brunet-Le Groignec et la 2ème patrouille d'accompagnement perdent le chef de dispositif, un des équipiers de ce dernier ayant viré à droite. Elle se dirige vers Dôle dont la piste est signalé par l'OPS "Boxcar" comme dégagée. Arrivé à Besançon, nouveau mur. Brunet demande un "Homing" à Boxcar qui répond: "Votre parcours est compètement bouché". Il décide alors de se poser sur la piste du Val d'Ahon (Valdahon). Il fait un passage, reconnait la piste et le vent et se présente normalement. Il capote dès l'atterrissage par suite du mauvais terrain. Le Lieutenant Gerard remplaçant le Cne Brunet à la tête des avions restants, décide de remonter sur Luxeuil mais le Lieutenant Le Groignec signale qu'il n'a pas assez d'essence pour y arriver. Il se pose sur le ventre sur la piste du Val d'Ahon.
Biographie Jacques Le Groignec sur www.whoswho.fr (Lien transmis par Claude Dannau)
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