Crash - Halifax - Mk.V - s/n LK967 SE°J
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 14-04-2025
Date Nation Département Unité - Mission
26-11-1943 Angleterre/Common. Aube 431 Sq Iroquois RCAF Frankfort (All)
Localisation St-Mesmin - 19 km NO Troyes
Circonstances Endommagé par la flak et par chasseur au-dessus de la cible – appareil évacué en parachute au vol retour
Commentaires Décollage 23h52 le 25 de Tholthorpe, Yorkshire UK - Incertitude sur le lieu de crash entre Région Parisienne/St-Mesmin-Aube et St-Mesmin Côte d'Or
Sources ** Jean-Luc Maillet (sources: rafcommands.com / www.conscript-heroes.com / 6grouprcaf.com) / Listes des bombardiers et équipages perdus:
Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War
par WR Chorley
WR Chorley
-Vol 4 / Ancestry.fr (source: Quest PoW)
Historique 03/12/2012=Création - 23/04/2017=Ajout lien - 14/04/2025=Ajout rapports,comm PoW
Grade Prenom Nom Poste Corps Etat Lieu d'Inhumation Commentaires
P/O Joseph Clement Pierre Bauset Bomb RCAF En fuite J/23639 – Né le 31/07/1923 à Montréal – Rejoint Paris en train où il est mis en contact avec un réseau d’évasion - Passe en Suisse 18/01/1944 - Retour UK 19/09/1944 - Rapport WO 208/3323/2517
Sgt William Henry Bennett Mec RAF Prisonnier 2207985 - Né le 07/03/1924 - Coatham, Yorkshire UK - Capturé le 17/12/1943 à Paris - PoW N° 269747 - Prison de Fresnes, Paris - Stalag IV-B Mühlberg (07/01/44-06/05/45)
Sgt Douglas Wesley Burleigh MitS RCAF Prisonnier R/52829 - Né le 11/04/1921 - Brockville, Ontario Canada - Capturé le 26/11/44 à Romilly (10) - Blessé à la tête - PoW N° 269831 - Hôpital Luftwaffe Paris (26/11/43-04/01/44)/Stalag IV-B Mühlberg (14/01/44-05-45)
Sgt John Marcel David Joseph Dugas MitA RCAF Prisonnier R/172832 - Né le 26/01/1924 - Winipeg, Manitoba, Canada - Capturé le 03/12/43 à Angers (49) par la Gestapo sur trahison - PoW N° 1244 - Prison d'Angers (03/12/43)/Prison de Fresnes, Paris (08/12/43-28/01/44)/Dulag Luft Oberursel (29/01/44)/Stalag Luft VI Heydekrug/Stalag Luft IV Gross Tychow (19/07/44)/Stalag 357 Fallingbostel (21/03/45-16/04/45)
W/O1 Arthur Russell Jones Nav RCAF En fuite R/121359 – Né le 03/12/1922 - Trail, B.C. Canada - Rejoint Paris en train où il est mis en contact avec un réseau d’évasion - Retour par bateaau Dahlia/Breiz-Izel le 23/01/44 - Rapport WO 208/3318/1719
Sgt Raymond Frederick Nelson Rad/M RAF En fuite 1324538 - Né le 13/04/1923 - Heddington UK - Fuite par Pyrénées/Espagne/Gibraltar - Retour 06/02/1944 - Rapport WO 208/3318/1746
F/O Basil Norman Passant Pil RCAF Prisonnier J/11294 - Né le 07/01/1919 - Burlington, Ontario, Canada - Blessé à la cheville et coupures - Capturé le 29/11/43 - PoW N° 1602 - Dulag Luft Oberursel (30/11/43)/Stalag Luft I Barth (10/12/43-05-45)
** Les sources sont citées chronologiquement en fonction des nouvelles informations reçues ou trouvées
Fiche tech Correspondance grades Abréviations utilisées Filières d'évasion Camps de Pow Bases RAF/USAAF Utilitaires
Compléments (rapports - helpers - récits - liens - photos)
Rapport P/O Bauset: - ( We took off from Tholthorpe in a Halifax on 26 Nov 43 to bomb Frankfort. After bombing our target we were hit by Flak, and also attacked by enemy aircraft, and were forced to baled out.
The navigator W/O Jones, and myself landed in a field 5 miles North of St. Mesmin (O 60). We buried our parachutes and sank our harness and mas west in a stream close by. We then went due South and contacted a man in the village, who gave us civilian clothes. From there we went to Paris by train, where I contacted the Red Cross who sent us to a priest. The priest found us billets and supplied us with false papers. As I speak French, the organisation requested that I stay, and interpret for them, which I did. My navigator left for Spain after two weeks in Paris.
I stayed helping the organisation until 18 Jan 44, and I was then sent to Switzerland via Annecy and Collonges. I left Switzerland on 1 Sep 44, crossed into France, and made my way to Marseilles. I could not find anyone there to directed me, so I made my way to Paris, arriving 19 Sep 44. In Paris I contacted the Intelligence, who sent me to England.
Original
) - (WO 208/3323/2517 - source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
Nous avons décollé de Tholthorpe à bord d'un Halifax le 26 novembre 43 pour bombarder Francfort. Après avoir bombardé notre cible, nous avons été touchés par la Flak et également attaqués par des avions ennemis et contraints de sauter en parachute.
Le navigateur W/O Jones et moi-même avons atterri dans un champ à 5 miles au nord de Saint-Mesmin (O 60). Nous avons enterré nos parachutes et coulé notre harnais et notre Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West dans un ruisseau à proximité. Nous sommes ensuite allés plein sud et avons contacté un homme d’un village qui nous a donné des vêtements civils. De là, nous sommes allés à Paris en train où j'ai contacté la Croix Rouge qui nous a envoyé chez un prêtre. Le curé nous a trouvé un logement et nous a fourni de faux papiers. Comme je parle français, l'organisation m'a demandé de rester et d'interpréter pour eux, ce que j'ai fait. Mon navigateur est parti pour l'Espagne après deux semaines à Paris.
Je suis resté au service de l'organisation jusqu'au 18 janvier 44 puis j'ai été envoyé en Suisse via Annecy et Collonges. J'ai quitté la Suisse le 1er septembre 44, j'ai traversé la France et me suis rendu à Marseille. Je n'ai trouvé personne sur place pour me diriger, alors je suis revenu à Paris où j'y suis arrivé le 19 septembre 44. À Paris, j'ai contacté les renseignements, qui m'ont envoyé en Angleterre.

Rapport W/O1 Jones: - ( I took off from Tholthorpe in a Halifax aircraft about midnight on 25 Nov 43 to bomb Frankfurt. We reached our target, but on the way home while somewhere in the vicinity of Arras, we were hit by flak. The engine was set on fire, and the pilot gave the order to bale out.
I came down early on the morning of 25 Nov, in a cultivated field near a town that I thought was called St. Mesmin (I cannot locate the place on the map). The bomb aimer, P/O Bauset, landed quite close to me. Wa made for a nearby stream and hid our parachutes. As there were two more hours of darkness left, we decided to walk on. When we came to a wood we hid ourselves and rested for four hours. We then walked on through the wood.. We saw a man with a cart coming along the road. I hid myself, and Bauset, who speaks fluent French, went up to the farmer who immediately recognised him as a British airman. He told Bauset that the Germans were looking for members of his crew and also said that he could catch a train for Paris from the station in the next village. A little later a car went by, and after about fifty yards it stopped. The occupants got out and waited for us to overtake them. They told us to get off the roads ans to call at the next farmhouse we came to and get civilian clothes. The next farm was in the village of St. Mesmin and the farmer was too scared to take us in. He sent us on to another house. This man took us in and put us up for the night. He also fitted us up with civilian clothes. He told us that the Germans had searched all the houses in the village only an hour previously. We spent that night (26 - 27 Nov)) in a haystack. Next morning, after we had been given railway tickets, we caught the 0500 hrs train to Paris.
In Paris we went into a coffee shop and Bauset spoke to one of the assistants who he thought appeared friendly. This girl told us to go to the Red Cross. In the streets we got lost and Bauset asked a man the way. After another three quarters of an hour we still could not find the Red Cross headquarters, and Bauset spoke to a priest. This man told us to go to an orphanage and gave us directions to get there. When we arrived there were told it was full up and were again sent on to the Red Cross. The people at the Red Cross Centre said they could not put us up. I think this was because we had no papers. Just as we were being turned away a girl went by and overhead what was being said. She seemed to know at once what we were and came up to us and gave us an address to go to. We followed this girl to a house, and from this point our journey was arranged for us.
Original
) - ( PARTIE I - WO 208/3318/1719 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
J'ai décollé de Tholthorpe dans un avion Halifax vers minuit le 25 novembre 1943 pour bombarder Francfort. Nous avons atteint notre objectif mais sur le chemin du retour, alors que nous étions quelque part dans les environs d'Arras, nous avons été touchés par la DCA. Le moteur a pris feu et le pilote a donné l'ordre de sauter en parachute.
J’ai atterri tôt le matin du 25 novembre dans un champ cultivé près d'une ville que je pensais s'appeler Saint-Mesmin (je ne parviens pas à localiser l'endroit sur la carte). Le bombardier, P/O Bauset, a atterri tout près de moi. Nous nous sommes dirigés vers un ruisseau voisin et avons caché nos parachutes. Comme il restait encore deux heures d'obscurité, nous avons décidé de continuer à marcher. Lorsque nous sommes arrivés dans un bois, nous nous sommes cachés et nous nous sommes reposés pendant quatre heures. Nous avons ensuite continué à marcher à travers le bois. Nous avons vu un homme avec une charrette qui arrivait sur la route. Je me suis caché et Bauset, qui parle couramment le français, s'est approché du fermier qui l'a immédiatement reconnu comme un aviateur britannique. Il a dit à Bauset que les Allemands recherchaient des membres de son équipage et lui a également dit qu'il pouvait prendre un train pour Paris à partir de la gare du village voisin. Un peu plus tard, une voiture est passée et s'est arrêtée au bout d'une cinquantaine de mètres. Les occupants sont descendus et ont attendu que nous les dépassions. Ils nous ont dit de quitter la route et d'aller chercher des vêtements civils à la ferme suivante. La ferme suivante se trouvait dans le village de Saint-Mesmin et le fermier avait trop peur pour nous accueillir. Il nous a envoyés dans une autre maison. Cet homme nous a accueillis et nous a hébergés pour la nuit. Il nous a également équipé de vêtements civils. Il nous a dit que les Allemands avaient fouillé toutes les maisons du village une heure auparavant. Nous avons passé cette nuit (26-27 novembre) dans une botte de foin. Le lendemain matin, après avoir reçu des billets de train, nous avons pris le train de 05h00 pour Paris.
A Paris, nous sommes entrés dans un café et Bauset a parlé à l'une des serveuses qui lui a semblé amicale. Cette fille nous a dit d'aller à la Croix-Rouge. Dans la rue, nous nous sommes perdus et Bauset a demandé le chemin à un homme. Au bout de trois quarts d'heure, nous ne trouvions toujours pas le siège de la Croix-Rouge et Bauset a parlé à un prêtre. Cet homme nous a dit d'aller dans un orphelinat et nous a donné les indications pour nous y rendre. Lorsque nous sommes arrivés, on nous a dit que l'orphelinat était complet et nous avons été renvoyés à la Croix-Rouge. Les gens du centre de la Croix-Rouge ont dit qu'ils ne pouvaient pas nous héberger. Je pense que c'était parce que nous n'avions pas de papiers. Au moment où on nous refoulait, une fille est passée et a entendu ce qui se disait. Elle a semblé savoir immédiatement qui nous étions et s'est approchée de nous et nous a donné une adresse où aller. Nous avons suivi cette fille jusqu'à une maison et à partir de là, notre voyage a été organisé pour nous.
Rapport W/O1 Jones: - ( The girl who spoke to Bauset and me at the Red Cross in Paris on 26 Nov 43 led us along the streets and by Metro to the house of a priest, Pierre Ricquet, (address unknown). We were given a meal and Ricquet then brought two secretaries in. They gave us identity cards. My issue photograph was used for mine. They told me, however, that it was not all satisfactory. We then followed one of these secretaries to a house, and a few hours later she took us to have our photographs taken in a shop. Another girl then took us to a building opposite the Universite de Paris where a lecture was in progress. We listened to this for about an hour. Bauset was then taken by a woman up to another floor of the same building. Sgt. Sobolewski, U.S.A.A.F., who had just arrived, and I were also taken upstairs and put in a very small room. We remained in this room for two weeks.
Bauset was staying with a lady whose name sounded something like Mme. Barrage. She told us that we were in the hands of the Bordeaux organisation and the person we had first met in this building - a woman of about 45 years, who was well built, had dark hair, and spoke no English - was the chief of this organisation. At the end of two weeks we three were taken by a girl, Denise, to the station and we caught a train for Carcassonne (Q.00). In the train there was another group of evaders among whom were Sgt. Woolard, Sgt. Fidler and two Americans, one of them called Armstrong. Our guide was Robert Virmoux. there was a girl guide with us.
At Carcassonne our guide did not turn up as expected and we went on to Quillan (V.8763) with the girl to look for him. However, we still could not find him, and after spending one night at a hotel there we returned next morning to Paris. In Paris Denise took Sobloweski and me to her flat, and after about twelve hours we were moved to the flat of Mlle. Christiane Braillard (? spelling). After four days we were taken by a young, fair-haires, short girl, who I believe was a student, to another address. This girl told us that we were being transferred to the Burgundy organisation. Before leaving Paris for the second time we were taken to a church where we met Woodllard, Fidler, and the other members of their party. We all went by train to Douarnenez (F.6) I travelled with Armstrong.
We arrived in Douarnenez on Christmas day and our journey and activities during the next three days are as described in Appendix C to Sgt. Fidler's report and Sgt. Woolard's report.
Original
) - ( PARTIE II - WO 208/3318/1719 - Source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne):
APPENDIX C - La jeune fille qui nous a parlé à Bauset et à moi à la Croix-Rouge à Paris le 26 novembre 1943 nous a conduits dans les rues et en métro jusqu'à la maison d'un prêtre, Père Michel Riquet [Rue d’Assas, Paris 6e]. On nous a donné un repas et Ricquet a ensuite amené deux secrétaires. Elles nous ont donné des cartes d'identité. Ma photo d'identité a été utilisée pour la mienne. Elles m'ont dit, cependant, que tout n'était pas satisfaisant. Nous avons ensuite suivi l'une de ces secrétaires jusqu'à une maison et quelques heures plus tard, elle nous a emmenés nous faire photographier dans un magasin. Une autre fille nous a ensuite emmenés dans un bâtiment en face de l'Université de Paris où une conférence était en cours. Nous avons écouté cela pendant environ une heure. Bauset a ensuite été emmené par une femme à un autre étage du même bâtiment. Le Sgt Sobolewski, de l'U.S.A.A.F. [fiche], qui venait d'arriver, et moi-même avons également été emmenés à l'étage et installés dans une très petite pièce. Nous sommes restés dans cette pièce pendant deux semaines.
Bauset logeait chez une dame dont le nom ressemblait à Mme Barrage. Elle nous a dit que nous étions aux mains de l'organisation de Bordeaux et que la personne que nous avions rencontrée en premier dans ce bâtiment - une femme d'environ 45 ans, bien bâtie, aux cheveux noirs et ne parlant pas anglais - était le chef de cette organisation.
Au bout de deux semaines, nous avons tous les trois été emmenés par une jeune fille, Denise, à la gare et nous avons pris un train pour Carcassonne (Q 00). Dans le train se trouvait un autre groupe de fugitifs parmi lesquels se trouvaient le Sgt Woolard, le Sgt Fidler et deux Américains, dont l'un s'appelait Armstrong. Notre guide était Robert Virmoux. Il y avait une jeune fille guide avec nous. A Carcassonne, notre guide ne s’est pas présenté et nous sommes partis avec la jeune fille à Quillan (bV8763) pour le chercher. Cependant, nous ne l’avons pas trouvé et, après avoir passé une nuit dans un hôtel là-bas, nous sommes repartis le lendemain matin à Paris.
A Paris, Denise nous a emmenés, Sobolewski et moi, dans son appartement. Après environ douze heures, nous avons été transférés dans l'appartement de Mlle Christiane Braillard (orthographe ?). Au bout de quatre jours, une jeune fille blonde et petite, qui était, je crois, une étudiante, nous a emmenés à une autre adresse. Cette fille nous a dit que nous étions transférés dans l'organisation Bourgogne. Avant de quitter Paris pour la deuxième fois, nous avons été emmenés dans une église où nous avons rencontré Woodllard, Fidler et les autres membres de leur groupe. Nous sommes tous allés en train jusqu'à Douarnenez (F 6). J'ai voyagé avec Armstrong. Nous sommes arrivés à Douarnenez le jour de Noël. Notre voyage et nos activités pendant les trois jours suivants sont décrits dans l'annexe C du rapport du Sergent Fidler et du rapport du Sergent Woolard.

Rapport Sgt Dugas: - ("In Paris the French people helping me to evade turned me over to a gentlemen who was supposed to be in the underground but proved to be in the Gestapo's employ."Original) - (Source : Questionnaire PoW – Arch UK via Ancestry – Traduction DC via Copilot):
"A Paris, les Français qui m'aidaient à m'évader m'ont remis à un monsieur qui était censé être dans la Résistance, mais qui s'est avéré être au service de la Gestapo."

Récit (en anglais) du piège à l'église de Pantin sur www.conscript-heroes.com (lien communiqué par R Sobinski)

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