Crash de l' Avro Lancaster - type BI/B III - s/n LM531 AR°R
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 14-11-2015
Date Nation Département Unité - Mission
04-05-1944 Angleterre/Common. Marne 460 Sq RAAF 1 Grp Mailly-le-Camp (10): camp d'entrainement de Panzers - Fiche
Localisation Près du 15 rue Porte Murée à Chalons-en-Champagne
Circonstances Abattu par
Focke Wulf 190 - Photo du site www.pixstel.com
Fw190
- Evacué partiellement en parachute - Crash en flammes à 00h25
Commentaires Décollage 22h00 le 3/5 Binbrock, Lincolnshire UK
Sources ** Ansa / CWGC / BomberCommand / Listes des bombardiers et équipages perdus:
Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War
par WR
Listes des bombardiers et équipages perdus:
Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War
par WR Chorley
WR Chorley
/ H.Chabaud
Historique 26/06/2013=Ajout lien dossier - 18/08/2014=Ajout 3 liens rapports - 14/11/2015=Ajout lien
Grade Prenom Nom Poste Corps Etat Lieu d'Inhumation Commentaires
W/O George Kenneth Gritty Pil RAF VR Décédé Cim Châlons-en-Champagne Est (51) T1934 * 1375424 - 29 ans - Fils de William Thomas Gritty et Mary Maria Gritty, de Enfield, Middlesex UK
Sgt Lionel Robert Vale Mec RAF VR Décédé Cim Châlons-en-Champagne Est (51) T1935 * 1836576 - 19 ans - Fils de Mr. et Mrs. Bernard Vale, de Abergavenny, Monmouthshire UK
Sgt Joseph Orbin Nav RAF En fuite 1066587 - Né le 07/11/1921 - Northerwell, Lanarkshire UK - Retour UK 06/09/1944 - Rapport WO 208/3322/2347
Sgt Leonard Henry Williams Bomb RAF En fuite 1396975 - Aidé par la population - Rejoint le maquis Melpomene - Rapport WO 208/3323/2539
Sgt Stanley Roland Russell R/Mit RAF VR Décédé Cim Châlons-en-Champagne Est (51) T1937 * 1520931 - 22 ans - Fils de George Edward et Nellie Russell, de Farnley, Yorkshire UK
Sgt Joseph Chandler Mit RAF VR Décédé Cim Châlons-en-Champagne Est (51) T1936 * 1896632 - 21 ans - Fils de Alfred et Emma Alice Chandler, de Camden Town, London UK
Sgt Bryan Morgan MitA RAF En fuite 1890108 - Né le 29/10/1924 - Hampton, Middlesex UK - Rejoint le maquis Melpomene - Retour UK le 03/09/1944 - Rapport WO 208/3325/2800 - †2004
* L'astérique placé à la fin d'un lieu d'inhumation indique qu'il est confirmé
** Les sources sont citées chronologiquement en fonction des nouvelles informations reçues ou trouvées
Fiche tech Correspondance grades Abréviations utilisées Filières d'évasion Camps de Pow Bases RAF/USAAF Utilitaires
Compléments (rapports - helpers - récits - liens - photos)
Rapport Traduction du rapport du Sgt Bryan Morgan - ( We took off from Binbrook in a Lancaster aircraft at 2200 hours on 4 May 44. On the journey to the target the aircraft was attacked by a Ju.88 near Paris. About ahlf an hour later the aircraft was attacked by another Ju.88 near Chalons-sur-Marne (Sh8, T 24). The aircraft was set on fire and I was badly burned. I put on my parachute. A few moments later the aircraft exploded. I found myself falling and pulled my ripcord.
I landed on a patch of waste ground in Chalons at 0025 hours on 5 May. I hid my parachute, harnais, and mae-west and remained in the field for about one hour. I then crawled to the garden oh a house, where I met a Frenchman who spoke English. The Frenchman took me to his home, where I stayed until 8 May.
I then stayed at various houses and with the Maquis in the woods in the district until the arrival of the Allied forces on 29 Aug. On that day I made contact with th 4th Armoured Div near Songy (T 6328). I was sent to several American field hospitals and arrived at Chartres (S7, R30) on 2 Sep. Later that day I was sent by air to the UK.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3325/2800):
Nous avons décollé de Binbrook dans un avion Lancaster à 2200 heures le 4 mai 44. Sur le chemin de la cible, l'avion a été attaqué par un Ju.88 près de Paris. Environ une demi-heure plus tard, l'avion est attaqué par un autre Ju.88 près de Châlons-sur-Marne (Sh8, T 24). L'avion a été incendié et j'ai été grièvement brûlé. J'ai mis mon parachute. Quelques instants plus tard, l'avion a explosé. Je me suis retrouvé à tomber et j'ai tiré mon ripcord.
J'ai atterri sur un terrain vague à Châlons à 0025 heures le 5 mai. J'ai caché mon parachute, mon harnais et ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West et je suis resté sur le terrain pendant environ une heure. J'ai ensuite rampé jusqu'au jardin d'une maison, où j'ai rencontré un français qui parlait anglais. Le Français m'a emmené chez lui, où je suis resté jusqu'au 8 mai.
Je suis ensuite resté dans différentes maisons et avec le maquis dans les bois du quartier jusqu'à l'arrivée des forces alliées le 29 août. Ce jour-là j'ai fait contact avec la 4th Armored Div près de Songy (T 6328). J'ai été envoyé dans plusieurs hôpitaux de campagne américains et suis arrivé à Chartres (S7, R30) le 2 septembre. Plus tard dans la journée, j'ai été envoyé par avion au Royaume-Uni.
(A noter l’erreur de dates sur le décollage et le crash)

Traduction du rapport du Sgt Joseph Orbin - ( [...] I baled out somewhere in the vicinity of Mailly at about 0330 hrs on 4 May. Later that day I was sheltered by a helper and I remained in the area, staying at various adresses, until 2 Aug. During this time I met F/Sgt Williams my bombardier.
On 2 Aug I was taken by Allied troops to Paris, where I was briefly interrogated.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3322/1347) :
[...] J'ai sauté quelque part dans les environs de Mailly vers 3 h 30 le 4 mai. Plus tard dans la journée, j'ai été abrité par un assistant et je suis resté dans la région, restant à différentes adresses, jusqu'au 2 août. Pendant ce temps, j'ai rencontré le F/Sgt Williams mon bombardier.
Le 2 août, les troupes alliées m'ont emmené à Paris, où j'ai été brièvement interrogé.

Traduction du rapport du Sgt Leonard Williams - ( We took off from Binbrook in a Lancaster at 1000 hrs on 3 May 44. We were shot down over DSarry (Sh 9, T54). After baling out I hid in a Wood nearby and threw my parachute and mae-west into a pond.
Some Frenchmen found me and brought me some civilian clothing. Later in the day they took me to La Chaussée-sur-Marne (T63) where I stayed until 23 May. I was then taken to two houses in Le Fresne (T73) and stayed between the two until 30 Aug when the Americans Forces arrived. I made my way back with the Americans to Paris.
Original
) - (source : National Archives de Kew – WO208/3323/2539) :
Nous avons décollé de Binbrook dans un Lancaster à 10 heures le 3 mai 44. Nous avons été abattus au-dessus de DSarry (Sh 9, T54). Après avoir tiré, je me suis caché dans un bois à proximité et j'ai jeté mon parachute et Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West dans un étang.
Des Français m'ont trouvé et m'ont apporté des vêtements civils. Plus tard dans la journée, ils m'ont emmené à La Chaussée-sur-Marne (T63) où je suis resté jusqu'au 23 mai. J'ai ensuite été emmené dans deux maisons du Fresne (T73) et je suis resté entre les deux jusqu'au 30 août lorsque les forces américaines sont arrivées. Je suis retourné avec les Américains à Paris.

Si on s’en tient à ces trois rapports, on reste un peu sur sa faim puisque les aviateurs ne mentionnent aucun de leurs aides ou hébergeurs. Deux sources permettent néanmoins d’en savoir un peu plus :
1. La première, anglaise, www.bbc.co.uk expose les souvenirs de Bryan Morgan collectés par son épouse, Diana Morgan."Bryan Morgan, 460 Sqn. Rear gunner, shot down 1944" avec une photo de Morgan.
TRADUCTION: Je m'appelle Bryan Morgan, j'étais sergent au Squadron 460 RAF à Binbrook. Mitrailleur arrière sur le Lancaster LM531 AR-R pendant le raid sur Mailly-le-Camp les 3 et 4 mai 1944, j'ai été abattu vers minuit. Il y a eu des problèmes de communication avec le Master Bomber et nous avons continué à tourner en rond avant d’atteindre notre cible. Je pouvais voir des avions s’abattre tout autour de moi. Soudain, nos réservoirs de carburant ont été touchés et j’ai pu voir la tourelle supérieure en flammes, son occupant n’ayant aucune chance de s’en sortir. Je savais que nos communications étaient hors service alors que l'avion volait toujours mais perdait de la hauteur. Il était inutile d'attendre un ordre d’évacuer alors j'ai ouvert la porte, j'ai pris mon parachute, tourné la tourelle manuellement et j'ai sauté. Je me souviens avoir vu l’avion se désintégrer. J'ai découvert plus tard que nous avions été abattus par un Focke Wulf 190 et quatre membres de notre équipage sont morts, trois sont sortis. Mon pilote est mort là-bas avec le radio, le mécanicien et le mitrailleur supérieur. J'ai rencontré plus tard le bombardier Williams. Le Navigateur (Orbin) est sorti et a été caché dans un village voisin mais nous ne nous sommes jamais rencontrés.
J'ai atterri à Châlons-sur-Marne sur un pont, il y avait des Allemands au loin qui s'éloignaient, regardant le ciel, et ils ne m'ont pas vu. J'ai passé quelques heures caché sous la bâche d’une péniche puis au petit matin j'ai pris la direction du sud en longeant le bord de la Marne. Resté caché la journée, je pouvais voir une ferme au loin et je me suis souvenu qu’aux conférences « Escape & Evasion », il nous était conseillé de chercher une ferme « céréalière » car les Allemands visitaient régulièrement les fermes laitières pour se ravitailler. Mes mains étaient enflées, surtout les phalanges. J'ai frappé à la porte tard dans la soirée. Il y avait du monde à l'intérieur. Tout de suite il y eut un silence puis Madame Castagna (*) ouvrit légèrement la porte. J'ai réussi à dire "Je suis aviateur Anglais".
Apparemment, je me suis ensuite évanoui. Quand je me suis réveillé assis sur une chaise en robe de chambre, une femme allaitait son bébé à côté de moi. J'avais 19 ans et je n'avais jamais vu une telle chose auparavant et j'ai dû avoir l'air surpris car les gens se sont moqués de moi ! J'avais un bandage sur mon visage brûlé et sur une partie de ma jambe. En plus, mes épaules étaient en mauvais état car je n'avais jamais ajusté le harnais de mon parachute pensant toujours que je n’aurais pas à l’utiliser. Je devais être en état de choc car je ne me souviens pas avoir ressenti de douleur. Ils m'ont mis au lit où je suis resté deux jours. Un homme qui parlait anglais m'a rendu visite mais m'a dit qu'il ne pouvait rien faire pour mon épaule mais qu’elle avait l'air de s’arranger. Après environ une semaine, je pouvais la bouger plus facilement. Il y avait toujours un chaudron plein de poulet et de lapin en train de cuire sur la cuisinière car s'il était cuit, il ne pouvait pas être volé par les Allemands ! La ferme appartenait à Monsieur Champenois (*), blessé pendant la Première Guerre mondiale et ayant des contacts avec le maquis local. Il a prévenu André Etchegoimbery (*) qui habitait une «maison sûre». Au bout d'une semaine environ, j'ai rejoint en voiture le Maquis «Melpomène» auquel il appartenait, dirigé par Jacques Degrandcourt (*). Les autres membres du groupe étaient Jacques Songy, Roger Romagny et Gino Zappola. En tant que mitrailleur, j'ai été très bien accueilli car ils avaient besoin d'aide pour leurs armements. J'ai dormi soit dans les bois, soit dans une grange d'une ferme appartenant à la famille Jeanson (*) au Fresne, à une dizaine de km. Au NO de la Chaussée.
Le groupe avait des grenades à main, des fusils et des munitions, dont une grande partie avait été larguée par les britanniques, mais certaines des instructions étaient en anglais et certains des explosifs n'avaient pas été stockés correctement. Ils avaient ouvert les conteneurs métalliques, refermé certains d'entre eux et les avaient enterrés. L'explosif en plastique avait été enterré séparément et était devenu humide. Certains ont explosé quelque temps plus tard provoquant une enquête des allemands. Ces derniers n'aimaient pas aller dans les bois soupçonnant la présence des maquis.
Nous étions un très grand groupe mais jamais tous ensemble en même temps. Plusieurs d'entre eux étaient des charbonniers et des bûcherons et nous nous serions perdus sans eux. Il y avait aussi un Russe, Maxime connu sous le nom du «petit Russe» qui avait été capturé sur le front russe mais qui s'était échappé et avait réussi à traverser l'Allemagne. Il était notre expert dans le piégeage et le tir au lièvre, au lapin et au cerf. Il connaissait également toutes les plantes comestibles de la forêt. Nous avions une voiture équipée d'une mitrailleuse et le poste de mitrailleur était occupé par Maxime. Je n'avais pas le droit de les accompagner en mission, mais on m'a dit que leur cible la plus courante était les véhicules allemands. J'avais pris l'habitude de patrouiller dans les villages et d'essayer de savoir où étaient les Allemands car personne ne me connaissait. J'avais reçu une carte d'identité au nom de Marcel Julien Bernad, précisant que j'étais «sourd-muet».
Je suis resté avec les partisans de mai à août, époque à laquelle j'étais très faible et sous-alimenté, alors ils m'ont ramené à la ferme Jeanson pour y être soigné. La 3e armée du général Patton arrivait et, aidé par le maquis, j'ai réussi à leur faire parvenir une note. Ils sont venus me chercher dans une Jeep de la Croix-Rouge et m'ont ramené jusqu'à un hôpital de campagne où je suis resté quelques semaines. Je suis sûr que les Américains m'ont sauvé la vie. J'ai été ramené en Angleterre le 3 septembre.
J'ai appris plus tard que Jacques Songy (*) et Roger Romagny (*) avaient été envoyés à Natzweiler-Struthof, puis transférés à Dachau d’où ils étaient revenus. Jacques Degrandcourt est arrêté en juillet 1944 et déporté en Allemagne où il décède en 1945 à Vaihingen, un sous-camp de Natzweiler.
Je dois ma vie à ces braves gens de la Résistance. S'ils avaient été attrapés, ils auraient sans aucun doute été abattus alors que j'aurais fini dans un camp de prisonniers de guerre. Beaucoup d'entre eux ont été décorés par la France à la fin de la guerre. Pour moi, chaque jour depuis lors a été un bonus. Je suis également reconnaissant aux gens de la ferme et je leur ai rendu visite régulièrement. La ferme est maintenant beaucoup plus grande et est gérée par les petits-enfants de mes aides d'origine. Bryan a reçu la Croix de Guerre Française pour son travail avec le Maquis.
En 1946, il rejoignait la RAF Escaping Society qui a été créée en tant qu'organisme de bienfaisance pour aider les personnes du continent qui avaient porté assistance aux aviateurs, dont beaucoup avaient souffert dans les camps de concentration. Il a siégé au Comité pendant de nombreuses années et était également leur attaché de presse. L'organisme de bienfaisance a fermé en 1995 mais nous avons encore assisté à de nombreuses activités sociales en Angleterre et sur le continent. Bryan est resté en contact avec ses sauveurs et n'a jamais oublié la dette qu'il leur devait.
Bryan est décédé le 5 février 2004
2. La seconde, française, est l’étude d’ Hervé Chabaud, qu’il faut lire pour revivre la tragédie qui s’est déroulée cette nuit là à Châlons tant au sol que dans les airs, sur le site www.cndp.fr
(*) statut des hébergeurs ou autres personnes citées à partir de www.memoiredeshommes, Helpers of allied airmen et www.cndp.fr :
- Mme Gabrielle Castagna , citée comme hébergeur à la Chaussée-sur-Marne (51)
- Mr Raymond Champenois , cité comme hébergeur à la Chaussée-sur-Marne (51).
- Mr André Etchegoimbery, né le 08/10/1922 à La Chaussée-sur-Marne (51), cité comme hébergeur - Dossier FFI au SHD - Déporté au camp de Dachau, revenu en avril 1945 (Listes BDDM)
- Mr Marcel Jeanson, cité comme hébergeur au Fresne-sur-Moivre.
- Mr Jacques Degrandcourt , né le 26/12/1919 à Chalons-en-Champagne (51), Déporté, mort le 15/02/1945 au camp de Vaihingen (All) – ((Listes BDDM)) - Dossier FFI au SHD
- Mr Roger Romagny , né le 07/02/1924 à Reims (51), déporté, revenu le 29/04/1945 de Dachau (All) – ((Listes BDDM)) - Dossier FFI au SHD
- Mr Jacques Songy, né le 12/06/1924 à Châlons-en-Champagne (51), déporté, revenu le 29/04/1945 de Dachau (All) - (Listes BDDM) (Ces 3 résistants et Etchegoimbery font partie d’un groupe de 48 personnes détenues dans la prison de Châlons-sur-Marne et arrivées par le convoi I.269 au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Alsace) le 19 août 1944. Tous sont des résistants, arrêtés en majorité dans la Marne en juillet et août 1944).
- Famille Laroque, éclusiers, qui a hébergé le Sgt Williams.
- Mme Renée Durand (épouse Schmitt), Saint-Memmie, rue de Fontenay
- Mr et Mme Georges et Renée (Denis) Adnet, cités comme hébergeurs à Courtisols, rue de Plain
- Mr Jean Saint-Denis et son épouse Sylveste Godart, Saint-Germain-la-Ville
- Mr Guy Azemard, cité comme hébergeur à Châlons-sur-Marne, 8 rue Chamorin
- Mr André Consieux, cité comme hébergeur à la Chaussée-sur-Marne
- Mr Jean Vernet cité comme hébergeur à la Chaussée-sur-Marne, rue Nationale.
- Mr Leveiller qui a fourni des habits civils au Sgt Williams

Page sur le Sgt Morgan et le maquis Melpomene sur www.cndp.fr (Lien transmis par Olivier Rollet)
Dossier avec photos des tombes et diverses sur olivier.housseaux.free.fr (Lien transmis par Claude Dannau)
Photos stèle du camp de Mailly sur www.aerosteles.net (Lien transmis par Claude Dannau)
Pertes dans la mission sur Mailly-le-Camp avec carte interactive sur ICI

Droits d'auteur, pour le concept du programme, enregistrés, www.copyrightdepot.com sous le numéro 00051925 -
Explications des menus par passage du curseur sur les menus 3322_2347_ORBIN - 3325_2800_MORGAN - 3323_2539_WILLIAMS -. English translation by passage of the cursor (toolstips) - Fonds d'écran : www.malysvet.net