Crash du Dewoitine D.520 - type Source: Revue Camouflage et marques n°1 aviation française C1 - s/n 898 Codé-28 |
Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 21-10-2021 | |||||
Date | Nation | Département | Unité | - | Mission |
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01-02-1945 | France | Haute Garonne | GC 2/18 Saintonge (Ex Doret FFI) | Vol d'entrainement à la voltige |
Localisation | Eglise St-Pierre à Toulouse |
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Circonstances | Au cours d'évolutions en vol rasant au-dessus de la ville, l'avion heurte une ligne électrique puis un arbre et s'écrase contre la paroi du chœur de l'église, blessant 2 prisonniers allemands - L'avion est partiellement détruit par le feu - 16h45 |
Commentaires | Décollage 16h30 Toulouse-Francazal (31) |
Sources ** | Michel Coste (Sources: Le Fana Aviation 165 / SHD-carton 6D41 / memoiredeshommes.sga) / Claude Dannau (source: www.bibert.fr) / Archives SHD |
Historique | 07/11/2012=Création - 09/05/2017=Ajout code av - 06/11/2018=Ajout mission,local,circonst - 21/10/2021=Ajout rapport |
Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat | Lieu d'Inhumation | Commentaires |
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Lt | Michel Marie | Bouilly | Pil | FAF | Décédé | Inconnu | 30 ans - Né le 22/05/1914 à Vitry-sur-Seine (94) - Cne de décès: Toulouse (31) |
Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Extrait du rapport d’enquête – Carton 6D41 (source: Sce Hist de la Défense) "Circonstances : Au cours d’évolutions en vol rasant sur la ville, l’avion a rompu une ligne électrique de 220 volts sur la toiture d’un bâtiment de l’hopital Larrey, puis, à même hauteur, a étêté un arbre du voisinage immédiat de ce bâtiment. Après une trajectoire de 180 mètres en direction Nord-Ouest, l’avion est venu d’écraser contre la paroi du chœur de l’église St Pierre sous un angle de descente très faible. Sur cette portion de trajectoire, l’avion a été vu en vol horizontal, moteur tournant normalement à fort régime, par l’officier mécanicien de la Base qui se trouvait en traitement à l’hôpital. Lors du double choc contre l’arbre (2 branches sectionnées) l’extrémité du plan droit a été fortement endommagé ainsi que le précide le rapport de l’officier mécanicien adjoint à l’officier enquêteur (débris trouvés au pied de l’arbre). La très faible différence d’altitude entre le premier point de choc et le point d’écrasement paraît s’expliquer par la vitesse élevée après le choc et semble exclure l’hypothèse de toute manœuvre défensive de la part du pilote. Aussitôt après l’écrasement, l’incendie s’est déclaré, amenant la fusion partielle du moteur et la destruction de la toiture du chœur. Causes probables : Accident dû à la rencontre d’un obstacle en vol rasant. Cause initiale : infraction aux règles de survol d’une agglomération urbaine. Cause aggravante : présence d’édifices au voisinage du point de choc. Etat de l’équipage: Pilote tué par le choc et partiellement carbonisé (boite cranienne ouverte par un fragment métallique de l’avion. Conséquences pour les tiers : Dommages causés à un édifice classé par les Beaux-Arts (église du IXe siècle). Deux prisonniers allemands occupés à des travaux de manutention dans le chœur de l’église, qui est utiilisé comme dépendance de l’Arsenal, ont été blessés et immédiatement hospitalisés (contusions multiples sans lésions osseuses. Examen de l’aéronef : Sous la violence du choc, l’avion s’est brisé au point de chute en les éléments suivants : voilure gauche – pointe arrière du fuselage sectionnée à 30 centimètres en avant des empennages – fuselage entièrement ouvert suivant une génératrice voilure droite, moteur. Ces différents éléments sont répartis sur une surface d’environ 400 m2. Les longerons de voilure et de fuselage sont tordus, le revêtement total de l’avion est déchiqueté. Aucune étude n’est possible." |