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Crash - Halifax - Mk.II - s/n DT690 MH°A |
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| Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 26-12-2021 | |||||
| Date | Nation |
Département |
Unité | - | Mission |
|---|---|---|---|---|---|
| 17-04-1943 | Angleterre/Common. | Aisne | 51 SqRAF | Plzen (Tcheq) | |
| Localisation | Missy-les-Pierrepont - 14 km NE Laon |
|---|---|
| Circonstances | Abattu par un chasseur de nuit (revendiqué par Hptm Alfred Haesler, 1/NJG4) à 9000 pieds vers 01h10 puis par la flak à 7000 pieds - Avion évacué en parachute |
| Commentaires | Décollage 20h32 le 16 Snaith, Yorkshire UK |
| Sources ** |
Listes des bombardiers et équipages perdus: Royal Air Force - Bomber Command Losses of the Second World War par WR Chorley WR Chorley / www.conscript-heroes.com / J-L Maillet (sources: rafcommands.com / www.wehrmacht-awards.com) / Richard Sobinski (source: Arch de l'aisne) / rafcommands.com / Nat Archives UK-WO 208 |
| Historique | 04/08/2012=Création - 27/04/2018=Ajout comm évadés - 05/12/2021=Ajout infos équip - 26/12/2021=Ajout rapports |
| Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat |
Lieu d'Inhumation |
Commentaires |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sgt | John Edward | McCrea | Pil | RAF | Echappé | 1385745 - Né le 10/05/1922 - Holland Park, London UK - Retour UK 02/09/1943 - Rapport WO 208/3314/1383 | |
| Sgt | James | Alderdice | Mec | RAF | Echappé | 1095982 - Né le 05/08/1921 - Moorside, Co Durham UK - Fuite par Pyrénées (Juillet 43)/Espagne/Gibraltar - Arrêté à Bielsa le 02/07, emprisonné et libéré le 16/08 - Rapport WO 208/3314/1358 | |
| P/O | Daniel Graham | Spencer | Obs | RAF | Prisonnier | 121737 - Pow 2195 Stalag Luft VI | |
| Sgt | Clement Barrett | Ings | Nav | RAF | Prisonnier | 143654 - Pow 222519 Stalag 4B | |
| Sgt | John Edwin Conway | Simpson | Rad | RAF | Prisonnier | 1076981 - Pow 222554 Stalag 4B | |
| Sgt | David Latimer | Jones | MitS | RAF | Echappé | 1440300 - Né le 25/12/1921 - Hirwain, Glam., S. Wales UK - Fuite par Pyrénées (Juillet 43)/Espagne/Gibraltar - Arrêté à Bielsa le 02/07/1943, emprisonné et libéré le 16/08 - Rapport WO 208/3314/1357 | |
| Sgt | Alex William | Davis | MitA | RAF | Prisonnier | 1231259 - Pow 1147 Stalag Luft VI |
| Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport du Sgt J E McCREA - (I was Captain of the same crew as Sgt. Jones and Sgt. Alderdice. I was the last member of the aircraft to bale out and came down, about 0300 hrs 17 Apr 43, on a concrete road near a village somewhere N.W. of Laon (Sheet 8). I sprained my ankle on landing and made my way to a small wood, where I cut up my parachute to make bandages for my foot. I hid the remainder of my parachute and my mae west in some rabbit holes. After resting for some time I opened box and with the aid of my maps tried, unsuccessfuly, to locate my position. I then set off, heading South. I crossed the boundary lights of Samoussy aerodrome (Sheet 8) and about midnight entered some woods here which brought me out by a gate on the main road midway between Samoussy and Gizy. I slept for about three hours in some fields not far froù here and then made my way to Gizy. On the way I stopped a Frenchman. I showed him my map and he gave my position, telling me to keep clear of Gizy, as there where German there. I then started heading South, and at Mauregny (Sheet 8) about 100 yards East of the Main road, I stopped at a farmhouse and asked for help. I told the owner who I was and he took me in, apparently quito glady. After a few minutes he seemed to change his mind and told me that he could not keep me under his roof. He told me that there was a wooden cabin near the main road where I could spent the night, and also said that he would bring me some food and water. This he did not do. Early in the morning (19 Apr) I set off by myself. When I was crossing the main Laon-Rheims road a cyclist stopped and spoke to me. I told him who I was, and from this point my journey was arranged for me.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1383 - PARTIE I - Traduction Ph Laroyenne): J'étais capitaine du même équipage que le Sgt Jones et le Sgt Alderdice. J'étais le dernier membre de l'avion à sauter et je suis tombé, vers 03h00 le 17 avril 43, sur une route bétonnée près d'un village quelque part dans le NO de Laon [02]. Je me suis foulé la cheville à l'atterrissage et je me suis dirigé vers un petit bois, où j'ai coupé mon parachute pour faire des bandages pour mon pied. J'ai caché le reste de mon parachute et de ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West dans des terriers de lapin. Après m'être reposé un certain temps, j'ai ouvert la boîte de secours et à l'aide de mes cartes, j'ai essayé, sans succès, de localiser ma position. Je suis ensuite parti en direction du Sud. J'ai traversé les feux de signalisation de l'aérodrome de Samoussy [02] et vers minuit je suis entré ici dans un bois qui m'a fait sortir par une barrière sur la route nationale à mi-chemin entre Samoussy et Gizy. J'ai dormi environ trois heures dans des champs non loin d'ici puis je me suis dirigé vers Gizy. En chemin, j'ai arrêté un Français. Je lui ai montré ma carte et il a donné ma position en me disant de me tenir à l'écart de Gizy, car les Allemands étaient là. J'ai alors commencé à me diriger vers le sud, et à Mauregny [-en-Haye 02] à environ 100 mètres à l'est de la route nationale, je me suis arrêté à une ferme et j'ai demandé de l'aide. J'ai dit au propriétaire qui j'étais et il m'a accueilli, apparemment avec plaisir. Après quelques minutes, il a semblé changer d'avis et m'a dit qu'il ne pouvait pas me garder sous son toit. Il m'a dit qu'il y avait une cabane en bois près de la route principale où je pouvais passer la nuit, et a également dit qu'il m'apporterait de la nourriture et de l'eau. Cela, il ne l'a pas fait. Tôt le matin (19 avril), je suis parti seul. Alors que je traversais la route principale Laon-Reims, un cycliste s'est arrêté et m'a parlé. Je lui ai dit qui j'étais, et à partir de ce moment mon voyage a été organisé pour moi. Rapport du Sgt J E McCREA - (The cyclist who stopped me on 19 Apr 43 while I was crossing the main Laon-Rheims road (Sheet 8) took me to a farm, n°3, Main Road, Veslud. The owner, whose name I do not know, has three children and her husband is a P/W in Germany. She took away my battle dress jacket, (I kept my brevet and stripes) and gave me a civilian jacket and hat. She also gave me a meal, and some bread, eggs and milk to take away with me. I then st off towards Bruyeres (Sheet 8). My helper had previously told me that there were no Germans in any of the small villages on the way to this town. Just outside Bruyeres I approached an old woman working in a potato field and asked her for help. She gave me some food and cider and took me to her home at n°6 rue de Laon. I stayed with this woman (Mme Cadnigaux) for three weeks. Mme Cadnigaux's daughter ans son-in-law, whose name, I believe was Lampeiraux (phonetic spelling) both worked in the Prefecture. They obtained a map and tried to work out a route for me to get to Spain. They also brought several of their friends to see me. The only name I remenber was M. Leroi, who was the head of the local organisation. Before I left Bruyeres, Mme Cadnigaux gave me a complete civilian outfit. I left my aids box with her. In the afternoon of 13 May, Paul Berthe (whom I was told was a member of the 2ème bureau) and Rene Libert took me by bicycle to a shop near Laon, where I stayed for two nights. On 15 May Paul took me to a cafe and charcuterie owned by his father in Chery, about 6 miles North of LAon (Sheet 5). I remained here until 17 Jun. During this time I was twice visited by a man under whom Paul worked. He was known to me as Georges. He took my number , rank and name and told me he was checking my particulars with London. Meanwhile Paul had had my photograph taken and had given me an identity card. On 17 Jun I was moved to another charcuterie at Fourdrain (Sheet 8) owned by M. Bonnet. He kept me till 26 Jun when Paul took me back to his father's house. About this time Paul brought me the names of two members of my creww, F/O Spencer and Sgt Inge. He told me they had been in hidding and were making their own way towards the Spanish frontier.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1383 – APPENDIX C PARTIE II - Traduction Ph Laroyenne): Le cycliste qui m'a arrêté le 19 avril 43 alors que je traversais la route nationale Laon-Reims m'a emmené dans une ferme, n°3, Route Nationale à Veslud [02]. La propriétaire, dont je ne connais pas le nom, a trois enfants et son mari est PoW en Allemagne. Elle m'a enlevé ma veste de combat (j'ai gardé mon brevet et mes galons) et m'a donné une veste et un chapeau civils. Elle m'a aussi donné un repas et du pain, des œufs et du lait à emporter avec moi. Je me dirige ensuite vers Bruyères |02]. Mon assistant m'avait déjà dit qu'il n'y avait d'Allemands dans aucun des petits villages sur le chemin de cette ville. Juste à l'extérieur de Bruyères, j'ai approché une vieille femme qui travaillait dans un champ de pommes de terre et lui ai demandé de l'aide. Elle m'a donné à manger et du cidre et m'a emmenée chez elle au n°6 rue de Laon. Je suis resté avec cette femme, Mme Cadnigaux [*1] pendant trois semaines. La fille et le gendre de Mme Cadnigaux, dont le nom, je crois, était Lampeiraux [*2] (orthographe phonétique) travaillaient tous les deux à la Préfecture. Ils ont obtenu une carte et ont essayé de trouver un itinéraire pour me rendre en Espagne. Ils ont également amené plusieurs de leurs amis pour me voir. Le seul nom dont je me souvienne était celui de Mr Leroi [*3], [qui était le chef de l'organisation locale. Avant de quitter Bruyères, Mme Cadnigaux m'a donné une tenue civile complète. J'ai laissé ma trousse de secours pour elle. Dans l'après-midi du 13 mai, Paul Berthe [*4] (dont on m'a dit qu'il était membre du 2ème bureau) et René Libert m'ont emmené à vélo dans un magasin près de Laon [02], où je suis resté deux nuits. Le 15 mai, Paul m'a emmené dans un café et une charcuterie appartenant à son père à Chery [lès-Pouilly], à environ 6 miles au nord de Laon. Je suis resté ici jusqu'au 17 juin. Pendant ce temps, j'ai reçu deux fois la visite d'un homme pour qui Paul travaillait. Il m'était connu sous le nom de Georges [*5] Il a pris mon numéro, mon grade et mon nom et m'a dit qu'il vérifiait mes coordonnées avec Londres. Entre-temps, Paul m'avait fait photographier et m'avait donné une carte d'identité. Le 17 juin, j'ai été transféré dans une autre charcuterie à Fourdrain [02] appartenant à Mr Alphonse Bonnet |*6]. Il m'a gardé jusqu'au 26 juin quand Paul m'a ramené chez son père. À cette époque, Paul m'a apporté les noms de deux membres de mon équipage, le F/O Spencer et le Sgt Inge. Il m'a dit qu'ils s'étaient cachés et qu'ils se dirigeaient vers la frontière espagnole. Rapport du Sgt J E McCREA - (On 6 Jul I was told to listen for a wireless message from London announcing the arrival of an aircraft which was to take me back to the U.K. The Berthe family were afraid of a police search for their son who was supposed to be deported to Germany to work, and thinking it would not be safe for me to stay with them they sent me to stay with Robert Petit, a hairdresses, who lived in the main street in Vaux-sous-Laon (not marked on sheet 8), a suburb of Laon. I stayed with him until 18 Jul and each night listened to the radio. No message affecting me ever came brough. On 18 Jul Paul returned from Paris bringing with him a woman called Susanne. I do not know her surname, but I was told she worked in a clinic in Paris. At 1715 hrs (18 Jul) Susanne and I left by train for Paris, arriving at the Gare du Nord about 2030 hrs that night. At the station we were met by Mme Christian Bodin who took me to her home at 39 rue des Petis Champs. The next day (19 Apr) I was visited by an elderly man who spoke good English. He took my number, rank and name and told me he was going to notify London of my arrival in Paris. I do not remember his christian name, but he gave me the address of his brother, Mr A. Muro, who lived at 14 South Villas, Camden Square, London. On 20 Jul P/O Gasecki (S/P.G.(-)1384) was brought to the house and from this we were together, and my story is the same as that related in his report.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1383 – APPENDIX C PARTIE III - Traduction Ph Laroyenne): Le 6 juillet, on m'a dit d'écouter un message sans fil de Londres annonçant l'arrivée d'un avion qui devait me ramener au Royaume-Uni. La famille Berthe avait peur d'une recherche policière pour leur fils qui devait être envoyé en Allemagne pour travailler, et pensant qu'il ne serait pas prudent pour moi de rester avec eux, ils m'ont envoyé chez Robert Petit [*7], un coiffeur, qui vivait dans la rue principale de Vaux-sous-Laon, faubourg de Laon. Je suis resté avec lui jusqu'au 18 juillet et j'ai écouté la radio chaque soir. Aucun message me concernant n'est jamais arrivé. Le 18 juillet, Paul revint de Paris amenant avec lui une femme appelée Susanne. Je ne connais pas son nom de famille, mais on m'a dit qu'elle travaillait dans une clinique à Paris. À 17 h 15 (18 juillet), Susanne et moi sommes partis en train pour Paris, arrivant à la gare du Nord vers 20 h 30 ce soir-là. A la gare nous avons été accueillis par Mme Christiane Bodin [*8] qui m'a emmené chez elle au 39 rue des Petis Champs. Le lendemain (19 avril), j'ai reçu la visite d'un homme âgé qui parlait bien anglais. Il prit mon numéro, mon grade et mon nom et me dit qu'il allait avertir Londres de mon arrivée à Paris. Je ne me souviens pas de son prénom, mais il m'a donné l'adresse de son frère, Mr A. Muro, qui habitait 14 South Villas, Camden Square, Londres. Le 20 juillet, le P/O Gasecki [*9] (S/P.G.(-)1384) a été amené à la maison et à partir de là, nous étions ensemble, et mon histoire est la même que celle racontée dans son rapport. Personnes citées dans l’Appendix C : - [*1] Mme Ludivine Cavigneaux à Bruyères-et-Montbérault (02) - [*2] [Mr et Mme Louis Lamperière à Bruyeres-et-Montbérault (02) - [*3] Mr Carlos Leroy] à Bruyeres-et-Montbérault (02) - [*4] Mr Paul Berthe à Bruyères-et-Montbérault (02) - [*5] Mr Georges Berthe (?) à Chéry-lès-Pouilly (02) - [*6] [Mr Alphonse Bonnet à La Bovette-en-Fourdrain (02) – Né le 05/06/1908 à St-Amand (59) - Déporté avec son épouse Yvonne (11/05/1909) et mort à Buchenwald (N°78848) - [*7] Mr Robert Petit] Rue E Leduc à Vaux-sous-Laon (02) - [*8] [Mme Christiane Bodin Rue des Petits Champs à Paris (75) - [*9] Le P/O Gasecki était navigateur dans un Wellington crashé en Belgique. Rapport des Sgts Jones et Alderdice - (We were members of the crew of a Halifax aircraft which left Snaith, at approximately 2330 hrs on 16 Apr 43, to bomb the Skoda works at Pilsen. On our way to our target, while over N.E. France and at about 9,000 ft. we were attacked by a night fighter and our aircraft was hit. Later we were again attacked by a Ju.88 which we may have destroyed by our gun fire. We We contined towards our target, passing about 6 miles South of Mannheim, but our petrol tanks were damaged, and our Captain decided that we could not reach our target. We therefore dropped our bombs on a railway, and turned back over France. After flying for some time the Captain ordered us to bale out. This we did about 0325 hrs on 17 Apr 43, while about 7 miles East of Laon (G.S.G.S. 4042, Sheet 8). Sgt Jones : I landed on a German aerodrome just North of Gizy (Sheet 8) about 7 miles East of Laon. On landing I broke twoo teeth. I did not see what happened to the aircraft, though next day I heard that a Lancaster Bomber had crashed nearby and the crew of eight had been killed. At the same time I heard that a member of my crew had been captured by the Germans. I buried my parachute and mae west just outside the aerodrome. I then opened my purse, took out the compass, and began walking South into the village of Gizy. Here, while making my way cautiously through the street, I saw a figure which proved to be that of my Engineer, Sgt. Alderdice. We decided to hide in an old hay shed. Here we cut off our badges, and I cut down my flying boots (ordinery pattern), till they ressembled shoes. We also ate some Horlick's tablets which Alderdice had with him, and stole and consumed two raw eggs. Sgt. Jones : I landed on a German aerodrome just North of Gizy (Sheet 8) about 7 miles East of Laon. On landing I broke twoo teeth. I did not see what happened to the aircraft, though next day I heard that a Lancaster Bomber had crashed nearby and the crew of eight had been killed. At the same time I heard that a member of my crew had been captured by the Germans. I buried my parachute and mae west just outside the aerodrome. I then opened my purse, took out the compass, and began walking South into the village of Gizy. Here, while making my way cautiously through the street, I saw a figure which proved to be that of my Engineer, Sgt. Alderdice. We decided to hide in an old hay shed. Here we cut off our badges, and I cut down my flying boots (ordinery pattern), till they ressembled shoes. We also ate some Horlick's tablets which Alderdice had with him, and stole and consumed two raw eggs. Sgt. Alderdice : On baling out I landes in a hole in a ploughed field about 2 miles N.W. of Gizy (Sheet 8), and on the outskirts of a German aerodrome. In landing I hit my head on a brick and must have been rendered temporarily silly, for I remember spending a considerable time in searching for some locker keys and the exact sum of 3/4d. wich had fallen from my trouser pocket. I folded up my parachute and hit it and my mae west amongst some vegetation. I saw an aircraft burning on the groun to the North of my alighting point. After blundering out upon the aerodrome I eventually walked into a small wood, xhere I opened my purse and took my compass. I heard the Germans shouting in the distance. They were firing light flak at a Stirling aircraft which was passing overhead at about 500 ft. I then walked Eastwards, entering a cemetery in the village of Gizy (Sheet 8), and rested for a short time. Eventually I went into a street, where I met Sgt. Jones. We contined our subsequent journey together.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1357-1358 - PARTIE I - Traduction Ph Laroyenne): Nous étions membres de l'équipage d'un avion Halifax qui a quitté Snaith, vers 23 h 30 le 16 avril 43, pour bombarder l'usine Skoda de Pilsen. En route vers notre cible, alors que nous sommes au-dessus du N-E de la France et à environ 9 000 pieds, nous avons été attaqués par un chasseur de nuit et notre avion a été touché. Plus tard, nous avons de nouveau été attaqués par un Ju.88 que nous avons peut-être détruit par nos coups de feu. Nous avons continué vers notre cible, passant à environ 6 miles au sud de Mannheim, mais nos réservoirs d'essence ont été endommagés, et notre capitaine a décidé que nous ne pouvions pas atteindre notre cible. Nous avons donc largué nos bombes sur une voie ferrée, et rebroussé chemin sur la France. Après avoir volé pendant un certain temps, le capitaine nous a ordonné de sauter. Nous l'avons fait vers 3 heures 25 le 17 avril 43, à environ 7 miles à l'est de Laon |02]. Sgt Jones : J'ai atterri sur un aérodrome allemand juste au nord de Gizy [02] à environ 7 miles à l'est de Laon. A l'atterrissage, je me suis cassé deux dents. Je n'ai pas vu ce qui est arrivé à l'avion, même si le lendemain j'ai entendu dire qu'un bombardier Lancaster s'était écrasé à proximité et que l'équipage de huit personnes avait été tué. Au même moment, j'appris qu'un membre de mon équipage avait été capturé par les Allemands. J'ai enterré mon parachute et ma Gilet de sauvetage gonflable (du nom de Mary 'Mae' West au buste généreux) Mae West juste à l'extérieur de l'aérodrome. J'ai ensuite ouvert mon sac, sorti la boussole et commencé à marcher vers le sud dans le village de Gizy. Ici, alors que je marchais prudemment dans la rue, j'ai vu une silhouette qui s'est avérée être celle de mon ingénieur, le Sgt. Alderdice. Nous avons décidé de nous cacher dans un vieux hangar à foin. Ici, nous avons coupé nos badges, et j'ai coupé mes bottes de vol (motif modèle ordinaire), jusqu'à ce qu'elles ressemblent à des chaussures. Nous avons également mangé des comprimés d’ ![]() Un aliment complet - Ration de 24 heuresHorlicks qu'Alderdice avait avec lui, et avons volé et consommé deux œufs crus. Sgt Alderdice : Après le parachutage, j'atterris dans un trou dans un champ labouré à environ 2 miles au nord-ouest de Gizy [02] et aux abords d'un aérodrome allemand. En atterrissant, je me suis cogné la tête sur une brique et j'ai dû être temporairement idiot, car je me souviens avoir passé un temps considérable à chercher des clés de casier et la somme exacte de 3/4 de livres Sterling qui était tombé de la poche de mon pantalon. J'ai replié mon parachute et l'ai frappé avec mae à l'ouest enterré avec ma Mae West au milieu de la végétation. J'ai vu un avion brûler au sol au nord de mon point d'atterrissage. Après m'être trompé sur l'aérodrome, je suis finalement entré dans un petit bois, j'y ai ouvert mon sac et j'ai pris ma boussole. J'ai entendu les Allemands crier au loin. Ils tiraient avec de la flak légère sur un avion Stirling qui passait au-dessus à environ 500 pieds. J'ai ensuite marché vers l'Est, entrant dans un cimetière du village de Gizy et me suis reposé un court instant. Finalement, je suis allé dans une rue, où j'ai rencontré le Sgt Jones. Nous avons continué notre voyage ultérieur ensemble. Rapport des Sgts Jones et Alderdice - ( Sgts. Jones and Alderdice : We remained in the hay shed for the whole of the 17 Apr. About 2130 hrs we get out of the shed and saw a farmer walking past. Alderdice can speak very little French, and Jones can speak none, but we pulled out our maps, and tried to show us where we were. We then asked him for civilian clothes. He gave us some food and went into his house, as he said, to get us some clothes. Watching the house, we saw a man leave it on a bicycle and go towards the German aerodrom. We therefore walked away Eastwards and entered the village of Liess (Sheet 8). Here we went to the railway station and tried to find out from a porter the time of the first train South. The porter was scared and would not help us. We then walked East along the Laon - Charleville railway, hoping that we might be able to jump on a passing train. We were tired and hangry we entered a wood-shed, where we spent the night of the 17/18 Apr. About 1000 hrs we approached an old man whe gave us some food, and brought back a friend with a French/English Dictionnary. We asked this man for some clothes, a razor and soap, and Jones gave him his chevrons as a souvenir. He went away and in a little while came back with another helper who could speak English. This man went away, but soon returned bringing some civilian clothes, a little food, razors and soap, and a pair of shoes for Jones (Alderdice was wearing shoes of his own). Our new helpers advised us to make for Switzerland via Dijon. We did not care for this plan, and produced the money from our purses, asking our helpers to buy us tickets to bordeaux. The Dutch and Belgian money in our purses they changed into French money. They bought us the tickets to Bordeaux, which cost about 400 French francs apiece. We spent the night of 18 Apr in the wood-shed. About 0830 hrs on 19 Apr 43, our helpers gave us railway tickets and some Paris Metro tickets to Austerlitz, and took us to a village called St Erme, on the main Laon-Rheims railwayline (Sheet 8). They then left us. About midday we caught a train to Reims arriving about 1300 hrs. Here we had to wait five hours for a train to Paris. We arrived at Paris about 2030 hrs. Lying on the floor of the railway station in Paris we saw some used Metro tickets. These appeared different from those which we had been given. Alderdice therefore bought two Metro tickets to the Gare d'Austerlitz. At 2230 hrs we got on board the train here to Bordeaux. There was no control at the station or on the train, though wa stood in the corridor beside two German soldiers as far as Tours.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1357-1358 - PARTIE II - Traduction Ph Laroyenne): Sgts Jones et Alderdice : Nous sommes restés dans la grange à foin pendant toute la journée du 17 avril. Vers 21 h 30, nous sommes sortis de la grange et avons vu passer un fermier. Alderdice parle très peu le français et Jones n'en parle aucun, mais nous avons sorti nos cartes et essayé de voir où nous étions. Nous lui avons alors demandé des vêtements civils. Il nous a donné à manger et est entré chez lui, comme il l'a dit, pour nous chercher des vêtements. En regardant la maison, nous avons vu un homme en sortir à vélo et se diriger vers l'aérodrome allemand. Nous nous sommes donc éloignés vers l'est et sommes entrés dans le village de Liesse [02]. Ici, nous sommes allés à la gare et avons essayé de connaître l'heure du premier train du Sud auprès d'un porteur. Le porteur avait peur et ne voulait pas nous aider. Nous avons ensuite marché vers l'est le long de la voie ferrée Laon - Charleville, en espérant pouvoir sauter dans un train qui passait. Nous étions fatigués et affamés nous sommes entrés dans un hangar à bois, où nous avons passé la nuit du 17/18 avril. Vers 10h00 nous avons approché un vieil homme qui nous a donné à manger et ramené un ami avec un dictionnaire français/anglais. Nous avons demandé à cet homme des vêtements, un rasoir et du savon, et Jones lui a offert ses chevrons en souvenir. Il est parti et est revenu peu après avec un autre assistant qui parlait anglais. Cet homme s'en alla, mais revint bientôt en apportant des vêtements civils, un peu de nourriture, des rasoirs et du savon, et une paire de chaussures pour Jones (Alderdice portait ses propres chaussures). Nos nouveaux assistants nous ont conseillé de rejoindre la Suisse via Dijon. Nous ne nous soucions pas de ce plan, et avons sorti l'argent de nos bourses, en demandant à nos aides de nous acheter des billets pour Bordeaux. L'argent hollandais et belge de nos bourses a été changé en argent français. Ils nous ont acheté les billets pour Bordeaux, qui coûtaient environ 400 francs français pièce. Nous avons passé la nuit du 18 avril dans le bûcher. Vers 08h30 le 19 avril 43, nos assistants nous ont donné des billets de train et des tickets de métro parisien pour Austerlitz, et nous ont emmenés dans un village appelé St-Erme [02], sur la ligne principale Laon-Reims. Ils nous ont ensuite quittés. Vers midi, nous avons pris un train pour Reims arrivant vers 13h00. Ici, nous avons dû attendre cinq heures pour un train pour Paris. Nous arrivons à Paris vers 20h30. Allongés sur le sol de la gare de Paris, nous avons vu des tickets de métro usagés. Ceux-ci paraissaient différents de ceux qui nous avaient été donnés. Alderdice a donc acheté deux tickets de métro pour la gare d'Austerlitz. À 22 h 30, nous sommes montés à bord du train pour Bordeaux. Il n'y avait aucun contrôle à la gare ni dans le train, mais nous nous trouvions dans le couloir à côté de deux soldats allemands jusqu'à Tours. Rapport des Sgts Jones et Alderdice - ( We arrived at Bordeaux about 0735 hrs on 20 Apr. After having some coffee in a cafe we walked Southwards out of the town. Jones'shoes were much too big for him and hurt him a good deal. Our intention was to cross the Line of Demarcation near Langon (Sheet 29). on walking out of Bordeaux we stopped at a place called Begles, about 3 miles South of the town. We tried to get food at several places here, but were successful in the end then we showed some money. We spent the night of 20/21 Apr in a shed, and next morning walked back into Bordeaux. We knew that the bridges across the river Garonne were guarded, so began looking for a boat, hoping to reach Toulouse via the river. About 1430 hrs we found a man in charge of a boat. We declared ourselves to him, and showed him our R.A.F. uniforms, which we were still wearing, underneath our civilian clothes. This man introduced us to another, who agreed to take us by barge to Toulouse. On 22 Apr we began our journey up the river, and on the 23 Apr about midday we crossed the Line of Demarcation at Langon. The German officers examined our barge's papers, but were obviously anxious not to miss their midday meal. We hid ourselves among some merchandises and were not noticed. At Castets (Sheet 29), we left the river and entered the Canal Lateral de la Garonne. We travelled via Agen and castelsarrasin to Toulouse, where we arrived about 4 May. Since Alderdice has red hair wich makes him somewhat conspicious, he had his hair dyed during the journey. From Toulouse our subsequent journey was arranged for us.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1357-1358 - PARTIE III - Traduction Ph Laroyenne): Nous sommes arrivés à Bordeaux [33] vers 7 h 35 le 20 avril. Après avoir pris un café dans un café, nous avons quitté la ville en direction du sud. Les chaussures de Jones étaient beaucoup trop grandes pour lui et lui faisaient beaucoup de mal. Notre intention était de franchir la ligne de démarcation près de Langon. En sortant de Bordeaux, nous nous sommes arrêtés à un endroit appelé Bègles, à environ 3 miles au sud de la ville. Nous avons essayé d'obtenir de la nourriture à plusieurs endroits ici, mais nous n’avons finalement réussi à en obtenir qu’en montrant de l'argent. Nous avons passé la nuit du 20 au 21 avril dans une grange et le lendemain matin, nous sommes retournés à Bordeaux. Nous savions que les ponts sur la Garonne étaient gardés, alors nous avons commencé à chercher un bateau, espérant rejoindre Toulouse par la rivière. Vers 14 h 30, nous avons trouvé un homme en charge d'un bateau. Nous nous sommes déclarés à lui, et lui avons montré notre uniforme RAF que nous portions encore sous nos vêtements civils. Cet homme nous a présenté à un autre, qui a accepté de nous emmener en péniche à Toulouse. Le 22 avril, nous avons commencé notre voyage en remontant le fleuve et le 23 avril vers midi, nous avons franchi la ligne de démarcation à Langon. Les officiers allemands examinèrent les papiers de notre péniche, mais étaient visiblement soucieux de ne pas manquer leur repas de midi. Nous nous sommes cachés parmi certaines marchandises et n'avons pas été remarqués. A Castets [64], nous avons quitté la rivière et nous sommes entrés dans le Canal Latéral de la Garonne. Nous avons voyagé via Agen [47] et Castelsarrasin [82] jusqu'à Toulouse {31], où nous sommes arrivés vers le 4 mai. Comme Alderdice a les cheveux roux, ce qui le rend un peu visible, il s'est fait teindre les cheveux pendant le voyage. De Toulouse notre voyage ultérieur a été arrangé pour nous. Rapport des Sgts Jones et Alderdice - ( The old man whom we met near Liesse (G.S.G.S.4041, Sheet 8) on the morning of the 18 Apr 43, brought a cure back with him. The cure said he would try to help, and in a little while returned with two Dutchmen, one of whom was named Llandis. This man could speak English, and later returned with two more Dutchmen, bringing us civilian clothes, razors, soap and food. They arranged to buy our railway tickets to Bordeaux and to change our Dutch and Belgian money. These men took us to St Erme, whence we caught a train to Reims, and from there another to Paris. The boatman whom we met in Bordeaux on the afternoon of 21 Apr introduced us to Desiré Larose. This man, aged about 28, xas an ex-officer in the French Army, and can be found at 13 rue des Allies, Bordeaux. He carries merchandise regulary on his barge "Jane Henriette", between Bordeaux and Toulouse. Thie barge was flitted with an engine, but was sometimes towed by horses. After we had left Langon we often went ashore in the course of the journey. At Agen we met a woman known Larose who was a member of some kind of organisation. At Moissac (Sheet 35) a man who was a local chief of an organisation came on board, and asked to see us. He told us that he had plenty of money, and gave us 3,000 francs betwenn us. He came from Catelsarrasin. On our arrival at Toulouse we met Mlle. Marguerite Revel, 13 rue des Fleurs, a member of an organisation. She is aged 32, look 22, and speaks a little English. On 5 May a member of organisation from Tarbes came on board the barge and asked us if we had photographs for our identity cards. Alderdice had one, but Jones hade none. This man said that Aderdice's photograph was too small and had no white border round the edge, but he contrived to make use of it. Mlle. Revel arranged for Jones to be photographed.. On 6 May she took us to the house of M. Baquie, butcher, in the rue de Troenes. We stayed here for two days and then moved to the house of M. Tous in the same street. While here Mme Ganevel, visited us. Her husband, now in the French Army and stationed in Paris, was formerly French Military Attach in Riga. She spoke perfect English, and seemed involved in some mysterious undertaking. On 13 May we were taken to the house of Mme Leon. This woman, aged about 50, was a member of an organistion distributing illegal papers. She also took food parcels to British evaders in hidding.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1357-1358 APPENDIX C - PARTIE IV - Traduction Ph Laroyenne): Le vieil homme que nous avons rencontré près de Liesse le matin du 18 avril 43, a ramené un curé avec lui. Le curé dit qu'il essaierait d'aider, et peu de temps après il revint avec deux Hollandais, dont l'un s'appelait Llandis. Cet homme parlait anglais et est revenu plus tard avec deux autres Hollandais, nous apportant des vêtements civils, des rasoirs, du savon et de la nourriture. Ils se sont arrangés pour acheter nos billets de train pour Bordeaux et pour changer notre argent hollandais et belge. Ces hommes nous ont emmenés à St-Erme [02], d'où nous avons pris un train pour Reims, et de là un autre pour Paris. Le batelier que nous avons rencontré à Bordeaux dans l'après-midi du 21 avril nous a présenté Désiré Larose [*1]. Cet homme, âgé d'environ 28 ans, était ancien officier de l'armée française et se trouve au 13 rue des Alliés à Bordeaux. Il transporte régulièrement des marchandises sur sa péniche "Jane Henriette", entre Bordeaux et Toulouse. Cette barge était équipée d'un moteur, mais était parfois tractée par des chevaux. Après avoir quitté Langon [33], nous avons souvent débarqué au cours du voyage. A Agen, nous avons rencontré une femme connue sous le nom de Larose qui était membre d'une sorte d'organisation. A Moissac [82] un homme qui était chef local d'une organisation est monté à bord et a demandé à nous voir. Il nous a dit qu'il avait beaucoup d'argent et nous a donné 3000 francs pour nous deux. Il venait de Castelsarrasin [82]. A notre arrivée à Toulouse [31], nous avons rencontré Mlle Marguerite Revel, 13 rue des Fleurs, membre d'une association. Elle a 32 ans, a l'air d’en faire 22 et parle un peu anglais. Le 5 mai, un membre de l'organisation de Tarbes est monté à bord de la péniche et nous a demandé si nous avions des photos pour nos cartes d'identité. Alderdice en avait une, mais Jones n'en avait aucune. Cet homme a dit que la photographie d'Aderdice était trop petite et n'avait pas de bordure blanche sur le pourtour, mais il s'est arrangé pour s'en servir. Mlle. Revel s'est arrangée pour que Jones soit photographié. Le 6 mai, elle nous conduisit chez Mr Baquie [*2], boucher, rue des Troènes. Nous sommes restés ici pendant deux jours puis avons déménagé dans la maison de Mr Tous [3] dans la même rue. Mme Ganevel [*4] nous a rendu visite. Son mari, maintenant dans l'armée française et stationné à Paris, était auparavant attaché militaire français à Riga. Elle parlait un anglais parfait et semblait impliquée dans une entreprise mystérieuse. Le 13 mai, nous avons été conduits chez Mme Léon [*5]. Cette femme, âgée d'environ 50 ans, était membre d'une organisation de distribution de papiers clandestins. Elle a également apporté des colis de nourriture aux évadés britanniques en se cachant. Rapport des Sgts Jones et Alderdice - ( We now received new identity cards, and on 24 May, M. George Davison, an official concerned with the distribution of petrol in the Toulouse district, took by car to the house of M. & Mme Thugniot Denelle, at the chateau St Martin Laguepie (NDT : illisible). M. Denelle is Mayor of St. Martin Laroche, and a member of an organisation receiving arms. He was formerly a dealer in spirits in the U.S.A. during the prohibition period, and his wife spoke English well. While here we were visited by Mlle Revel. She told us that 40 R.A.F.men had been arrested at Perpignan, and that there were six Englishmen near Agen hoping to leave France. She also told us that an R.A.F. man named James Taylor, whose address was 97, Pilton Avenue, Edimburg, was in the hands of the French autorities in Castres prison. Apparently the Frenchmen were keeping him here to conceal him the Germans. The address of Taylor's mother is Mrs. B. Taylor, 94 Dodsworth Avenue, Malton Road, York. Alderdice believes that M. Davison's brother is a Mr Howard Davison, 17 St Helen's place, London. On 14 Jun we left Laguepie for Mme Ganevel's house, n°7 Boulingres Green, Toulouse. We stayed here until 25 Jun, with the exception of the period 19/21 Jun when we went to another house. Mme Ganevel had a relation named Miss R. Rennington, Endsleigh House School, Lexden Road, Colchester, Essex, who is in the habit of corresponding with her via G. Zannius, 3 avenue Dumas, Geneve. While here we were joined by a young Frenchman, Charles Antoine d'Anleau, whose private address was Chateau de Vore, Remalard, Orne. On 25 Jun we were taken in a French removal van to Tarbes. Mlle Revel came with us, bringing with her a British soldier named Pte. Ellis Phythian (now at Gibraltar). We arrived at Tarbes about 1700 hrs, changes into a lorry, and left for Pau. When we got to Soumoulou (Sheet 39), about 2000 hrs, we were stopped by two French gendarmes. They made much trouble because Alderdice end Phythian did not possess "cartes de travail". D'Andleau and Mlle Revel pleaded with them, and they eventually released us, but turned us all back to Tarbes. We spent that night in the warehouse of the furniture removal company. Next morning 26 Jun, about 0700 hrs, we were put in a covered wagon and arrived without incident at Pau. A friend of her daughter said that her mother was Mrs Adith Uttley, 5 Olive Grove, Fairweather Green, Bradford.Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1357-1358 APPENDIX C - PARTIE V - Traduction Ph Laroyenne): Nous avons maintenant reçu de nouvelles cartes d'identité, et le 24 mai, Mr George Davison, fonctionnaire chargé de la distribution d'essence dans le quartier de Toulouse, s'est rendu en voiture chez Mr & Mme Thugniot-Denelle [*6] , au château St-Martin Laguepie. Mr Denelle est maire de Saint-Martin Laroche et membre d'un organisme recevant les armes. Il était autrefois marchand de spiritueux aux Etats-Unis pendant la période de prohibition et sa femme parlait bien anglais. Pendant que nous étions ici, nous avons reçu la visite de Mlle Revel. Elle nous raconta que 40 hommes de la RAF avaient été arrêtés à Perpignan, et qu'il y avait six Anglais près d'Agen espérant quitter la France. Elle nous a également dit qu'un homme de la R.A.F. du nom de James Taylor, dont l'adresse était 97, avenue Pilton, Edimbourg, était entre les mains des autorités françaises à la prison de Castres. Apparemment, les Français le gardaient ici pour le cacher aux Allemands. L'adresse de la mère de Taylor est Mme B. Taylor, 94 Dodsworth Avenue, Malton Road, York. Alderdice pense que le frère de M. Davison est un certain M. Howard Davison, 17 St Helen's place, Londres. Le 14 juin nous avons quitté Laguepie pour la maison de Mme Ganevel, n°7 Boulingres Vert, Toulouse. Nous sommes restés ici jusqu'au 25 juin, à l'exception de la période du 19 au 21 juin où nous sommes allés dans une autre maison. Mme Ganevel avait une relation nommée Miss R. Rennington, Endsleigh House School, Lexden Road, Colchester, Essex, qui a l'habitude de correspondre avec elle via G. Zannius, 3 avenue Dumas, Genève. Alors que nous étions ici, nous avons été rejoints par un jeune Français, Charles Antoine d'Andleau [*7], dont l'adresse privée était Château de Voré, Remalard, Orne. Le 25 juin, nous avons été emmenés dans un camion de déménagement français à Tarbes. Mlle Revel est venue avec nous, amenant avec elle un soldat britannique nommé Sgt Ellis Phythian (maintenant à Gibraltar). Nous arrivons à Tarbes vers 17 heures, nous changeons en camion et partons pour Pau. Arrivés à Soumoulou [64] vers 2000 heures, nous avons été arrêtés par deux gendarmes français. Ils ont causé beaucoup d'ennuis parce qu'Alderdice et Phythian ne possédaient pas de "cartes de travail". D'Andleau et Mlle Revel les ont suppliés, et ils nous ont finalement relâchés, mais nous ont tous renvoyés à Tarbes. Nous avons passé cette nuit dans l'entrepôt de l'entreprise de déménagement. Le lendemain matin 26 juin, vers 07h00, nous avons été mis dans un wagon couvert et sommes arrivés sans incident à Pau. Une amie de sa fille a déclaré que sa mère était Mme Adith Uttley, 5 Olive Grove, Fairweather Green, Bradford. Rapport des Sgts Jones et Alderdice - ( Mme Charles and her daughter were extremely good to us, but somewhat indiscreet. Through the agency of a Canadian priest, Mmme Revel had us taken to another house, were there were a number of foreigners waiting to cross the Pyrenees into Spain. Most of these people wished to accompany us, which made us anxious to leave. Mlle Revel thereupon arranged for us to go to another house, a brothel. Here we remained for two days. A gendarme who visited this place knew who we were, but showed no hostility. On 30 Jun, with another Frenchman named Marcelle, we left Pau in a covered wagon hidden behind some wood. About 5 miles North of Luz (Sheet 39) we got out and hid in a barn. Mlle Revel left us here. About an hour later a doctor and a dentist from Luz, whose names we do not know, took Phythian and us to a rendezvous where we met a Basque guide. D'Andleau and a Mlle Revel had given us some money, and told us that a sum of 5,000 francs had been paid to the guide for the party of five of us. Our guide then took us into the hills, where we met a number of Frenchmen, and were later joined by d'Anleau and Marcelle. We crossed the Spanish frontier at about 0820 hrs on 2 Jul, following the course of the river Cinca to the East of Gavarnie. Our party at this time consisted of ourselves, Phythian, d'Andleau and the guide. About 1400 hrs on 3 Jul, on our way to Esnierba, we were arrested by a Spanish carbinero. Mlle Revel had tols us that if this occurred we were to maintain that we were americans. This we did, though we think that possibly Marcelle or someone else must have revealed our true identity. We were taken to the village of Bielsa, where we stayed until 5 Jul. Meanwhile, Alderdice wrote letters to the British and American Consuls in Madrid and posted them. On 5 Jul we were taken to Barbastro prison, where we were confined under appaling conditions. Jones, Phythian, and d'Andleau became very ill. We tried to send a letter to the British Ambassador in Madrid by means of a French Red Cross agent. On 21 Jul d'Andleau and Phythian left for Miranda, and on 27 Jul we were visited by Capt. Coborn. On 6 Aug Grp. Capt. Vincer took us by car from Barbastro to Madrid, where we remained until 11 Aug when we left by train for Gibraltar. While in prison in Spain, Jones met two men named Richards and Haydon who were posing as R.A.F. officers. He also heard that a "very light-haired" German woman was "trying to catch evaders" in the neightbourhood of St Pee-sur-Nivelle (Sheet 54A). Alderdice never heard any story about this mysterious lady. Original) - (source : National Archives de Kew – WO208/3314/1357-1358 APPENDIX C - PARTIE VI - Traduction Ph Laroyenne): Mme Charles et sa fille étaient extrêmement gentilles avec nous, mais un peu indiscrètes. Par l'intermédiaire d'un prêtre canadien, Mme Revel nous fit conduire dans une autre maison, où il y avait un certain nombre d'étrangers qui attendaient pour traverser les Pyrénées pour l’Espagne. La plupart de ces personnes souhaitaient nous accompagner, ce qui nous rendait impatients de partir. Mlle Revel s'arrangea alors pour que nous allions dans une autre maison, un bordel. Ici, nous sommes restés deux jours. Un gendarme qui a visité cet endroit savait qui nous étions, mais n'a manifesté aucune hostilité. Le 30 juin, avec un autre Français nommé Marcelle, nous quittons Pau dans un wagon couvert caché derrière du bois. À environ 5 miles au nord de Luz[-St-Sauveur 65], nous sommes sortis et nous nous sommes cachés dans une grange. Mlle Revel nous a laissés ici. Environ une heure plus tard, un médecin et un dentiste de Luz, dont nous ne connaissons pas les noms, nous ont emmenés Phythian et nous à un rendez-vous où nous avons rencontré un guide basque. D'Andleau et Mlle Revel nous avaient donné de l'argent et nous avaient dit qu'une somme de 5,000 francs avait été payée au guide pour notre groupe de cinq. Notre guide nous a ensuite emmenés dans les collines, où nous avons rencontré un certain nombre de Français, et plus tard rejoints par d'Andleau et Marcelle. Nous avons traversé la frontière espagnole vers 8 h 20 le 2 juillet, en suivant le cours de la rivière Cinca à l'est de Gavarnie. Notre groupe à cette époque se composait de nous-mêmes, Phythian, d'Andleau et le guide. Vers 14h00 le 3 juillet, en route pour Espierba, nous avons été arrêtés par un carabinero espagnol. Mlle Revel nous avait dit que si cela se produisait, nous allions soutenir que nous étions américains. C'est ce que nous avons fait, même si nous pensons que Marcelle ou quelqu'un d'autre a peut-être révélé notre véritable identité. Nous avons été emmenés au village de Bielsa, où nous sommes restés jusqu'au 5 juillet. Pendant ce temps, Alderdice a écrit des lettres aux consuls britanniques et américains à Madrid et les a postées. Le 5 juillet, nous avons été emmenés à la prison de Barbastro, où nous avons été incarcérés dans des conditions épouvantables. Jones, Phythian et d'Andleau tombèrent très malades. Nous avons essayé d'envoyer une lettre à l'ambassadeur britannique à Madrid par l'intermédiaire d'un agent de la Croix-Rouge française. Le 21 juillet, d'Andleau et Phythian partirent pour Miranda, et le 27 juillet nous reçurent la visite du capitaine Coborn. Le 6 août le Group Captain Vincer nous a emmenés en voiture de Barbastro à Madrid, où nous sommes restés jusqu'au 11 août, date à laquelle nous sommes partis en train pour Gibraltar. Personnes citées dans l’Appendix C : - [*1] Mr Désiré Larose 13 rue des Alliés à Bordeaux (33) - [*2] Mr Félix Bacquie à Bordeaux (33) - [*3] Mr Tous 10 rue des Troenes à Toulouse (31) - [*4] Mme Cécile Ganeval 154 Bd Malesherbe, Paris (sous réserve) - [*5] Mme Henriette Léon 9 place Marius Pinel, Toulouse (31) - [*6] Mr Auguste Denelle, Château de St-Martin-Laguépie (82) - [*7] Mr Charles-Antoine d’Andlau de Paris (75) |