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Crash Landing du Typhoon - Mk.Ib - s/n JP548 XP°H |
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| Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 17-11-2025 | |||||
| Date | Nation |
Département |
Unité | - | Mission |
|---|---|---|---|---|---|
| 14-02-1944 | Angleterre/Common. | Loir et Cher | 174 Sq Mauritius | Sweep (après-midi) - Région de Tours (37) | |
| Localisation | Dans un champ, en bordure de la Cisse - Ente Onzain et Chouzy-sur-Cisse |
|---|---|
| Circonstances | Défaillance moteur - Se pose dans un champ après avoir largué les réservoirs supplémentaires |
| Commentaires | Décollage 14h00 de Westhampnett, Sussex UK – le JP548 sera réutilisé par les allemands dans la formation 'Zirkus Rosarius', sous le sérial T9+GK, et s‘écrasera à Reinsehlen (All.) le 29/07/1944, tuant son pilote, le Feldwebel Gold. |
| Sources ** | JL Maillet (sources: www.conscript-heroes.com / forum.keypublishing.co.uk) / Rapport d'évasion / F Lotte (source: carnets de vol) / Ancestry.fr |
| Historique | 17/04/2012=Création - 29/06/2015=Ajout comm pil,lien/Modif départ,local - 10/12/2015=Ajout lien - 07/09/2018=Ajout récit évasion,circonst,prénom - 17/11/2025=Ajout code av,comm équip |
| Grade | Prenom | Nom | Poste | Corps | Etat |
Lieu d'Inhumation |
Commentaires |
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| F/O | Basil Francis | Proddow | Pil | RAF | Echappé | 119143 - Né le 29/12/1921 Bucks. UK - Fils de William Norman et Elsie Gladys (Mumford) Proddow - Conjoint de Margaret Shiela Dennis (Parentèle sous réserve, la date de naissance Ancestry ne correspondant pas - Reste caché en France jusqu’en septembre 1944 - Rapport WO 208/3323/2486 - Sera abattu vers Bocholt, Allemagne le 24/02/1945 et fait prisonnier - †1966 |
| Fiche tech | Correspondance grades | Abréviations utilisées | Filières d'évasion | Camps de Pow | Bases RAF/USAAF | Utilitaires |
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Rapport F/O Proddow: - ( I left Westhampnett (Sussex) in a Typhoon fighter at 1400 hrs on 14 Feb 44 for a longe-range fighter sweep over the region of Tours. I had engine failure and made a successful landing in a field after jettisoning my long-range fuel tanks. I landed between a line of high tension wires and the River Cisse, near Ouzain (FRANCE, 1:125000, Sheet 15, L 1378). As there were about 100 people nearby I did not attempt to destroy my machine, which would have endangered the lives of the population. I signalled that I was safe on the R.T. but got no reply. I, therefore, set off in the least populated direction. I threw my mae west in the river (my parachute was left in the aircraft) and, hiding behind a bank of earth, I cut down my boots and removed all marks of identification from my uniform. I crossed a bridge and took to the woods on the advice of a peasant who said there was a German sentry at the station nearby. The search for me was apparently not very extensive. Arriving at the River Loire I established my whereabouts and waited in a wood till night. I then knocked at a farmhouse where I was given food and civilian clothes and hidden in a granary for the night. The farm was between Chaumont (L 1476) and Cande (L 1878). Next day (15 Feb) I was given a bicycle and I rode into the village of Chouzy (L 1782) where I spent the day with the father of the farmer. I stayed for 3 weeks in another house in the same village. As I then heard troops were coming to requisition rooms, I moved by night on the bicycle to Blois (L 2488). I spent the following day in a shop. I then crossed the river to a brewery. I was helped over by a woman, her small daughter, and a policeman. I spent 6 months hidden in this brewery and was exceedingly well-treated all the time. I had no civilian papers and could only speak a little French. I learned that my machine was removed by the Germans about four days after I crash-landed. On 31 Aug 44 the Germans evacuated the town. On 2 Sep 44 I crossed the river by ferry - the bridge had been blown up - and contacted an American Colonel in Blois. He took me by jeep to Vendome (F 0513) on 3 Sep 44. I was conveyed by stages to Laval (Y 64) and left there for the U.K. on 4 Sep 44.Original) - (WO 208/3323/2486 - source : Nat Arch UK - Traduction Ph Laroyenne): J'ai décollé de Westhampnett (Sussex) à bord d'un chasseur Typhoon à 14h00 le 14 février 1944 pour une mission de reconnaissance longue distance au-dessus de la région de Tours. Suite à une panne moteur, j'ai réussi à atterrir dans un champ après avoir largué mes réservoirs de carburant. J'ai atterri entre une ligne à haute tension et la rivière Cissé, près d'Ouzain (FL2 wL1378). Comme une centaine de personnes se trouvaient à proximité, je n'ai pas tenté de détruire mon appareil, ce qui aurait mis en danger la population. J'ai signalé par radio que j'étais sain et sauf, mais je n'ai reçu aucune réponse. Je me suis donc dirigé vers la zone la moins peuplée. J'ai jeté mon sac à dos à l'ouest, dans la rivière (mon parachute était resté dans l'avion), et, caché derrière un talus, j'ai coupé mes bottes et effacé tous les signes distinctifs de mon uniforme. J'ai traversé un pont et me suis enfoncé dans les bois, suivant le conseil d'un paysan qui m'a dit qu'une sentinelle allemande se trouvait à la gare voisine. Les recherches à mon sujet n'ont apparemment pas été très approfondies. Arrivé à la Loire, j'ai repéré ma position et attendu la nuit dans un bois. J'ai ensuite frappé à la porte d'une ferme où l'on m'a donné à manger et des vêtements civils, et caché dans un grenier pour la nuit. La ferme se situait entre Chaumont (FL2 wL1476) et Candé (FL2 wL1878). Le lendemain (15 février), on m'a donné un vélo et je suis allé au village de Chouzy (FL2 wL1782) où j'ai passé la journée avec le père du fermier. Je suis resté trois semaines dans une autre maison du même village. Ayant alors entendu dire que des troupes allaient réquisitionner des logements, je suis parti de nuit à vélo pour Blois (FL2 wL2488). J'ai passé la journée suivante dans un magasin. J'ai ensuite traversé la Loire pour me rendre dans une brasserie. Une femme, sa petite fille et un policier m'ont aidé à traverser. J'ai passé six mois caché dans cette brasserie et j'y ai toujours été extrêmement bien traité. Je n'avais pas de papiers civils et ne parlais que quelques mots de français. J'ai appris que mon appareil avait été emporté par les Allemands environ quatre jours après mon atterrissage forcé. Le 31 août 1944, les Allemands ont évacué la ville. Le 2 septembre 1944, j'ai traversé le fleuve en ferry – le pont avait été détruit – et j'ai contacté un colonel américain à Blois. Il m'a emmené en jeep à Vendôme (FL2 wF0513) le 3 septembre 1944. J'ai ensuite été transporté par étapes jusqu'à Laval (FL1 vY6945) et je suis parti de là pour le Royaume-Uni le 4 septembre 1944.
Article de presse sur le F/O Proddow sur www.lanouvellerepublique.fr (Lien transmis par Isabelle van der Wende) Photos plaque commémorative sur www.aerosteles.net (Lien transmis par Claude Dannau) |